C'est la rentrée : bienvenue dans vos BU

Les bibliothèques ont rouvert leurs portes et vous accueillent toute la semaine. 
Horaires complets, BU par BU : rubrique Bibliothèques du site Web des BU

Choisissez vos lectures et votre documentation universitaire

Avec les Bibliothèques universitaires, vous pouvez choisir vos supports de lecture : livre papier ou livre numérique (ebook), revue papier ou revue numérique (e-revue), thèses papier ou thèse en ligne,...  il y en a pour tout le monde et pour tous les usages.

Découvrez notre offre numérique ici ou bien interrogez notre moteur de recherche : catalogue.univ-reunion.fr

Pourquoi venir à la BU ?

Pour travailler

  • des salles de travail en groupe
  • des équipements : ordinateurs, imprimantes, scan
  • des livres, des revues, de la presse, des mémoires, des thèses
  • du wifi pour les livres numériques, les revues en ligne etc.

Pour se détendre

  • des BD et des Mangas (BU Sciences, Espace Océan Indien), des romans (IUT, BU Droit-Lettres)
  • des DVD (BU Sciences, BU Tampon)
  • des expos
  • des espaces Presse & Magazines dans toutes les BU
  • et même un coin TV à la BU Tampon !

Pour profiter de toutes les BU

en faisant venir dans votre BU les documents d'une autre bibliothèque.
Demandez-nous !

Attribution de DOI : un nouveau service proposé au chercheur

L’Université de La Réunion produit chaque année plusieurs centaines de ressources scientifiques : articles des revues, jeux de données issue de la recherche (tableaux ou bases de données), images, cartes, vidéos, collections,...

Aussi précieuses soient-elles, ces données restent largement invisibles sans identifiant pérenne.

Les services à la recherche des bibliothèques universitaires vous proposent désormais d’attribuer des DOI à chacune de vos productions scientifiques afin d’améliorer leur visibilité sur internet.
Le DOI (Digital Object Identifier, identifiant numérique d’objet) est une chaîne de caractères univoque et pérenne conçue pour internet. Il permet d’identifier, référencer, citer et fournir un lien durable à des ressources de tous types.

Le DOI facilite l’identification d’une ressource en lui associant des métadonnées c’est-à-dire des informations la décrivant : auteur ou créateur, titre, mots-clés, résumé, éditeur, langue, date de publication, source, droits de propriété de la ressource, localisation, conditions d’accès, etc.
La syntaxe d’un DOI est décrite par une norme internationale et se compose d’une partie précisant le protocole de communication sur internet (http:// ou https://) avec le domaine de résolution du DOI (dx.doi.org ou doi.org), et d’une partie appelée nom DOI constituée d’un préfixe (10.26171 dans le cas de l’Université de La Réunion) et d’un suffixe séparés par le caractère / (slash).

N'hésitez donc plus à doter vos productions en libre accès ou non d'un DOI ! Pour plus de renseignements, contactez archive-ouverte@univ-reunion.fr

L'Economie du tourisme, un air de vacances...

https://pixabay.com/fr/photos/a%C3%A9roport-transport-femme-2373727/

Les vacances peuvent être synonymes de tourisme, voire d'économie du tourisme.
Voici une sélection d'ouvrages, et également des propositions de revues, tels que les titres Tourism Geographies, en version numérique, ou Tourism Review en version papier et accessible en ligne, en lien avec le thème. Tous sont empruntables dans vos BU de La Réunion.

Pour les enseignants-chercheurs, étudiants et personnels de l'université ainsi que pour les lecteurs extérieurs, les prêts sont illimités pendant les vacances d'hiver austral et à rendre pour le 2 septembre 2019.

La bibliothèque en ligne permet d'accéder à distance (et même en vacances), grâce à vos logins, aux documents électroniques concernant l'économie du tourisme !

Bonne lecture et belles vacances à tous !

 

 

Island Biology 2019

Du nouveau à la BU Saint-Denis Sciences à l'occasion de l'événement Island Biology 2019 ! L'Université de La Réunion accueille en effet toute la semaine un grand colloque scientifique international. Plus de 350 chercheurs du monde entier, ainsi que des représentants d'institutions internationales comme l'ONU ou l'UNESCO, se réunissent pour aborder les questions de biodiversité insulaire. Seront notamment au programme : la biodiversité marine et terrestre, les problématiques des petites et grandes îles, les changements globaux, la biologie évolutive, les réseaux d'interactions entre espèces, paléobiologie et la biogéographie. Voir le dossier de presse et le programme complet (PDF)

Le campus du Moufia (Saint Denis) propose en libre accès un village d’exposants spécialistes de la médiation scientifique, avec mini-conférences d’experts et ateliers pédagogiques.

Côté bibliothèque, l'équipe de Sciences modifie ses espaces pour mettre en valeur les mille et une couleurs de sa nouvelle exposition : Microportraits des créatures cachées de nos champs, en partenariat avec le CIRAD.

Vous y retrouverez diverses sélections de lectures, empruntables pour la durée des vacances.

Un événement à suivre sur la chaine youtube de l'université :

 

Kabar pour Boris Gamaleya

On est, ou l’on n’est pas, dans une île ; ce n’est pas ça le problème. C’est, qu’est-ce qu’on en fait ? Si l’on est poète, on en fait un hymne

Photo Rym Khene - revue Continents manuscrits

Grand poète réunionnais et militant du patrimoine créole, Boris Gamaleya nous a quittés le 30 juin dernier. Celui qui avait connu l'exil pour divergences politiques et qui aimait écrire la nuit nous laisse une oeuvre ouverte à "tous les souffles et tous les vents d'esprit". Vali pour une reine morte.  Le Fanjan des pensées ou Zanaar parmi les coqsTerrain letchi: ou Piton Gora, la douce chair des nombres plus bas de l’Éthiopie, l’orthodoxie créole. Revue Bardzour. Tous ses textes, poésie et théâtre, sont disponibles à l'Espace Océan Indien de la BU Saint-Denis Droit-Lettres.

La ville de Saint Denis organise un Kabar fonnkèr ouvert à tous ce mardi soir 2 juillet à partir de 18 heures à la Médiathèque François Mitterrand de Saint-Denis.

Pour en savoir plus sur son oeuvre, nous vous recommandons ces 2 entretiens  :

Bibliographie :

Les citations sont extraites de l'interview d'Île en île.

Portraits de bibliothécaires - Emmanuelle

Depuis 2016, les Bibliothèques de l'Université de La Réunion proposent, via des billets de blog, de découvrir ou redécouvrir leur personnel et leurs missions.
Ce mois-ci, c'est Emmanuelle qui se prête au jeu de l'interview !

Bonjour Emmanuelle. Peux-tu te présenter ?
Emmanuelle B. : Bonjour, je m'appelle Emmanuelle et je suis arrivée récemment à la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres-Océan Indien, en janvier 2019, sur un poste divisé en deux grandes missions principales : d'une part la formation des usagers, de l'autre le développement des services aux publics.

Il s'agit de ton premier poste en bibliothèque universitaire ?
E. : Oui, premier poste en BU mais pas premier poste tout court ! J'ai commencé ma carrière de documentaliste dans les musées, d'abord en tant que contractuelle dans différentes structures parisiennes (Musée d'Art et d'Histoire, Museum d'Histoire naturelle, Musée des Arts Décoratifs,...). Diplômée en muséologie et en Histoire de l'Art, cela me permettait de mélanger mes deux passions ! J'ai donc continué dans cette voie et suite à ma réussite au concours j'ai rejoint le Musée Matisse Le Cateau Cambrésis en tant que bibliothécaire documentaliste du musée.

Le Musée Matisse du Cateau-Cambrésis - CC BY SA 3.0 Velvet

Après quelques années et pour des raisons personnelles, j'ai souhaité rentrer sur Paris et j'ai donc demandé un détachement à l’École Nationale de la Magistrature où j'ai exercé 3 ans en tant que documentaliste avant d'occuper le poste de responsable du secteur documentaire à la Mairie de Fontenay sous Bois.

Finalement tu as fini par t'éloigner des musées ?
E. : Un petit temps oui. Mais j'y suis revenue en 2015, en étant responsable du Musée d'une association culturelle. Une expérience très enrichissante. C'était d'ailleurs le poste que j'occupais juste avant mon départ pour la Réunion.

Ici, tes missions sont un peu différentes ...
E. : C'est vrai ! Mais il s'agit de missions entièrement tournées vers les usagers ! Concernant la partie "Formations" je dois, sous la responsabilité de la responsable de la Formation des usagers, concevoir et animer des séances. Quel challenge ! Concernant ma casquette "Service aux publics", l'objectif avec mes collègues est de réfléchir et de mettre en place de nouveaux services en lien avec les besoins et les attentes de nos usagers. C'est au final un poste où l'innovation occupe une place très importante !C'est ce qui te plait ?
E. : Tout à fait ! J'aime aussi le côté collaboratif. Je ne travaille jamais seule. Nous sommes plusieurs collègues à œuvrer pour tout cela et c'est très stimulant. Chacun vient avec des idées ou des propositions différentes. Par exemple j'aime personnellement beaucoup les jeux de société, alors quand il s'agit de concevoir des formations, j'ai tendance à avoir une approche très ludique et j'essaye au maximum de gamifier mes séances.
On essaye également de faire en sorte d'être très attentifs aux besoins des usagers, on observe les usagers, on regarde les statistiques, on fait des enquêtes de satisfaction,...

Il n'y a pas que le travail dans ta vie ?
E. : Non, heureusement ! Comme je l'ai dit je suis une mordue de jeux de société et escape game de tout genre. Je suis également très investie dans la protection animale en étant par exemple bénévole à la SPA. Et bien sûr, j'essaye de découvrir et de profiter au maximum de mon nouveau lieu de vie !

Opération Prêt-Vacances illimité : hiver austral 2019

Comme chaque année à l'occasion des vacances, les bibliothèques élargissent les durées d'emprunt des documents. Cela vous permet de mieux gérer vos documents, en accord avec vos déplacements de fin d’année universitaire. Et d'éviter les pénalités de retard à votre retour.

Et comme l'année dernière : empruntez autant de documents que vous le souhaitez !

Le principe est simple :

  • empruntez à partir du lundi 17 juin
  • et rendez vos documents jusqu'au lundi 2 septembre 2019 dernier délai
  • vous pouvez emprunter autant de documents que vous voulez 🙂

Besoin d'inspiration ?

D'après Gaelle Marcel (libre, via Unsplash)

Il y en a pour tous les goûts, que l'on préfère la littérature (romans classiques, contemporains, littérature étrangère), ou la BD (fiction ou documentaire, policier ou humour, SF ou mangas, comics ou romans graphiques), ou que l'on souhaite mettre à profit les vacances pour s'abreuver de savoirs grâce aux ouvrages de vulgarisation scientifique ou s'inspirer des biographies de grandes figures de l'histoire.

Vos BU proposent également des "beaux livres" illustrés, pour voyager ou observer la faune et la flore. Egalement des collections d'albums jeunesse... La liste est trop longue mais sachez que tout le monde peut en profiter : il faut juste être inscrit à la bibliothèque - une formalité rapide à accomplir, et gratuite lorsqu'on est membre de l'université. Plus d'info sur la page S'inscrire  du site web des BU.

2700 e-books en plus dans la bibliothèque Dalloz

Pendant le mois de juin, vos BU testent la plateforme Dalloz-Bibliothèque : plus de 2700 ouvrages feuilletables en ligne et disponibles dès leur parution.

Dès aujourd'hui, vous y retrouverez tous les ouvrages Dalloz indispensables au juriste.

Ce test vient en complément de notre abonnement actuel à la plateforme Dalloz.fr (doctrine et jurisprudence, actualités juridiques, revues Dalloz, Codes et Encyclopédies).

Accès  : test Dalloz-Bibliothèque

L'atlas anatomique Visible Body sur mon smartphone ou ma tablette

Visual Body est l'atlas 3D de référence pour l'université. Outre l'accès web, vous pouvez l'utiliser sur vos smartphones et tablettes Android et iOS, en accès nomade, de chez vous ou partout en connexion mobile.

  • Pour ce faire, rendez-vous sur les stores pour télécharger l’application :

Apple: Human Anatomy Atlas 2018 (iTunes)
Android : Human Anatomy Atlas 2018 (Android)

  • Obtenez ensuite vos logins d’accès spécial VisibleBody/UnivRéunion sur http://ovid.visiblebody.com/mobile/#fr et cliquez sur « Hors campus ou off campus »
    Saisissez votre adresse e-mail (de l’université de La Réunion)
    Visible Body vous demandera le code de vérification envoyé par e-mail.
    Entrez le numéro de vérification reçu et cliquez « Submit».
    Vous allez maintenant voir vos identifications sur l’écran (ils seront aussi envoyés par e-mail).
  • Sur votre mobile, lancez l’application Visible Body et suivez les instructions. Un guide de présentation est disponible ici.

Homophobie, une journée pour en parler

Une journée internationale contre l'homophobie et la transphobie ? On aimerait que cela soit dépassé, comme d'autres journées de lutte. Pourtant aujourd'hui l'homophobie tue encore. On observe surtout en France depuis quelques année une recrudescence importante de l'homophobie.

En ligne aussi, la violence a des effets concrets. Commentaires de rageux sur youtube, harcèlement sur instagram, stalking via facebook, tout jeune (et moins jeune!) pratiquant les réseaux sociaux a déjà été témoin ou victime de cyberhomophobie. La difficulté est que la vie numérique ne s'arrête pas en quittant l'école, le travail ou la rue. Elle se poursuit jusque dans notre intimité, au creux de nos mains, car nos téléphones connectés nous accompagnent en tout lieu. "Il ne faut pas regarder!". Plus facile à dire qu'à faire.

La situation de harcèlement est au coeur du manga Eclat(s) d'âme" : "un adolescent provincial victime d’homophobie depuis que ses camarades ont surpris des vidéos de porno gay sur son smartphone". (source : Le Monde). La série est disponible à la BU Sciences au rayon BD/Manga.

Le Magazine L'Equipe a récemment proposé un dossier spécial sur l'homophobie dans le sport. Retrouvez-le en ligne dans notre abonnement numérique Europresse (accès "Espace PDF", précisez l'édition du 4/5/2019, repérez L'Equipe Magazine et validez).

La BU Droit-Lettres propose également une sélection d'ouvrages sur la question, à retrouver dans le hall d'accueil.

En ligne, vous trouverez de nombreux articles de recherche qui abordent les violences genrées, les leviers d'action des politiques publiques, les aspects légaux (travaux de Caroline Mécary), sociologiques (Eric Fassin, Didier Eribon notamment) ou encore les travaux sur les questions de genres et d'identités (Judith Butler). Ce sont des exemples parmi d'autres.

On trouve également sur internet d'intéressantes initiatives pour aller au-delà de nos représentations habituelles, grandes pourvoyeuses de clichés. Par exemple dans la communication, on sait que les visuels choisis perpétuent les dominations sociétales : surreprésentation des hommes (il suffit souvent d'1 femme sur 3 ou 4 personnes pour que l'on considère l'image comme "mixte"), surreprésentation des populations blanches, des situations hétéronormées, des classes supérieures, etc. Tout cela souvent sans en avoir conscience. Pas facile d'en sortir ?  BroadlyGenderPhotos propose des images libres de droit qui élargissent notre regard sur le genre.

Echanger avec une association ou des professionnels de la sensibilité à l'Egalité aide également beaucoup à varier ses sources et proposer des communications plus inclusives. > Découvrir le Pôle Egalité de l'Université de La Réunion

Toujours sur le web, SOS Homophobie propose un rapport annuel clair et documenté avec des témoignages. Violences, médias, éducation, famille, travail, justice, les entrées sont multiples pour dresser le portrait de ce douloureux problème de société.

Des lectures proposées par Gwenaëlle Marchais.

Améliorez vos recherches en STAPS avec la base SPORTDiscus

Voici quelques astuces pour mieux exploiter la base SPORTDiscus, incontournable si vous vous intéressez au sport, à ses aspects marketing et communication notamment. Mais la base de données couvre de bien plus nombreuses approches : psychologie, histoire et sociologie du sport, médecine sportive, physiologie de l’exercice,
science du mouvement, entraînement et équipement sportifs,
législation.  L'abonnement remonte jusqu'à 1880, le texte intégral étant disponible systématiquement à partir de 1985. On y trouve 670 revues en texte intégral, des actes de congrès, des mémoires et thèses, des livres, des résumés de 980 titres de revues,
plus de 3800 références de vidéos dans le domaine du sport, ainsi que plus de 160 000 articles incluant la citation bibliographique.

Cette base est une référence dans le monde universitaire, car la plus complète au monde dans le domaine sportif.

  • D'abord, rendez-vous sur le site web des BU, dans la section "Chercher, Trouver", sélectionner "Bases en ligne". Via l'onglet "STAPS", vous accédez à SPORTDiscus.

Vous êtes alors bien connecté à la base de données via l'Université de la Réunion (pour un accès depuis chez vous ou mobile, n'oubliez pas de vous y connecter avec vos identifiants et mot de passe étudiant).

  • Ici, nous faisons une recherche sur la pratique du padel, dans une optique des représentations sociales genrées. Le premier conseil sera de bien délimiter les langues, sans quoi vous aurez des résultats en chinois ou russe, par exemple ! Vous allez ensuite pouvoir utiliser les outils habituels de filtrage de résultats : date, texte intégral, tous termes, par mots clefs, revue universitaire ou non. Comme sur Google ou Bing, la prédiction des termes de recherche peut guider dès que vous tapez les premières lettres sur votre clavier.

Page d'accueil de SPORTDiscus

Ici, nous obtenons surtout du texte intégral de revues scientifiques. Nous obtenons déjà un article susceptible de correspondre à nos attentes sur le sujet : "Effect of gender and match outcome on professional padel competition. / Efecto del género y del resultado final del partido en competiciones profesionales de pádel".

En cliquant sur ce résultat, j'accède à la notice de l'article en anglais. Il m'est alors proposé de le télécharger en texte intégral au format pdf. Une multitude de boutons sur la partie de droite vous permet d'exporter le document ou la référence vers vos outils préférés (Drive, mail, citation, permalien, réseaux sociaux).

Accès à l'article scientifique en pdf.

Un exemple de prédiction de résultats avec le terme "volley ball" :

  • On peut également effectuer une recherche à partir du thésauraus de SPORTDiscus (répertoire formalisé et structuré de mots-clés). Attention, le thésaurus classe du général vers le particulier. Ainsi, la recherche par terme "volley ball" permet de trouver les documents associés aux mots-clés "volley ball -- Competitions", "volley ball -- injuries" (blessures et volley ball), etc.

Peu importe votre recherche, un bandeau à gauche "affiner vos résultats" vous permet à tout moment de modifier vos critères de recherche.

Enfin, vous trouverez aussi ce petit tutoriel très utile, en anglais, réalisé par la Humboldt State University Library.

 

26 mai 2019 : élections européennes

Image par Michael Gaida on Pixabay

Du 23 au 26 mai 2019, les électeurs des états membres de l'Union Européenne sont appelés à voter pour élire leurs représentants.

Au total, le Parlement dénombre 751 membres. Pour la France, les citoyens auront  le choix entre 34 listes de candidats.

Le Parlement Européen intervient dans 3 champs : législatif, budgétaire et de contrôle de l'exécutif de l'Union européenne.

Des ouvrages sont à votre disposition dans vos bibliothèques, pour en savoir plus sur le Parlement européen ou sur l'Union européenne.

Les bases en ligne sont consultables à distance (login avec vos ENT pour l'accès) Europresse pour la presse généraliste, et Cairn pour les articles scientifiques, permettent de trouver de la documentation en version électronique, sur le thème des élections européennes.

France Culture suggère d'écouter leurs émissions et y consacre tout un dossier.

Plusieurs sites institutionnels proposent de s'informer : Service public.fr pour découvrir la fiche pratique sur les élections européennes, le site européen consacré aux élections et le site du ministère de l'Intérieur.

S'informer sur les résultats des élections européennes (consulté le 29 mai 2019)

Image par Etereuti on Pixabay

Accès hors campus aux documents numériques des BU : quelques précisions

Depuis 2009, les BU proposent leurs abonnements numériques en accès nomade : vous pouvez consulter de chez vous les revues en ligne, la presse en ligne, les thèses numérisées, les ebooks, des bases de données. La connexion se fait via le site web des BU, avec les logins de votre compte numérique Université de La Réunion. Vous pouvez bien sûr continuer de vous y connecter depuis l’université.

Ce que l’on sait moins est que cet accès hors campus est réservé aux membres de l’université : étudiants, enseignants-chercheurs. Les personnes extérieures n’y ont pas droit. Celles-ci doivent donc se déplacer pour s’y connecter depuis l’université.

out of office

Out of Office, de Victor Bezrukov (licence CC-BY-NC)

Pourquoi l’inscription payante des personnes extérieures à la BU ne couvre-t-elle pas ces accès hors campus ?

Nos contrats d'abonnement avec les fournisseurs de documentation numérique réservent l'accès hors campus à la stricte communauté de l'université : étudiants, enseignants-chercheurs. C’est leurs effectifs qui déterminent les tarifs. Les personnes extérieures, même si elles s’inscrivent à la bibliothèque, ne peuvent donc pas en bénéficier. L’inscription permet uniquement d’emprunter les documents physiques et de bénéficier des services de transport des documents (faire venir des documents d’une autre BU). En revanche, il est toujours possible de venir consulter sur place la documentation électronique.

Puis-je demander une exception ?

Aucune dérogation n'est possible sans contrevenir à nos contrats. Certains fournisseurs ont d'ailleurs mis en place des contrôles dans les universités afin de s'assurer du bon respect de cette règle. Par ailleurs, techniquement, les accès hors campus passent par l'annuaire informatisé de l'université : seuls les membres de l'université figurent dans cet annuaire. Il nous est donc, techniquement et contractuellement, impossible de proposer l'accès hors campus aux personnes extérieures à l’Université, même à titre exceptionnel.

Pourquoi ces restrictions ? (version détaillée)

Ce sont les fournisseurs de la documentation électronique qui imposent cette restriction parce qu'ils considèrent les accès distants comme des accès supplémentaires.
Les universités ont dû se battre pour obtenir le droit de proposer leurs abonnements numériques hors campus, donc sans critère spatial. Et cela alors même que ce sont les universités qui ont mis en place et qui gèrent la solution informatique qui permet l'accès distant. Dans certains cas d'ailleurs, l'abonnement avec accès distant coûte plus cher.
En contrepartie, les fournisseurs exigent que cette mobilité soit réservée aux membres de l'université, seuls pris en compte dans le calcul des tarifs. En effet, les tarifs sont basés sur les effectifs de l'université : nombre d'étudiants et d'enseignants-chercheurs. Ils n'incluent jamais les personnes extérieures, même si elles sont inscrites à la BU en « lecteurs extérieurs ».

En résumé, tous les contrats combinent deux modes d'accès :
- accès sans condition spatiale MAIS réservé aux membres de l'université: accès partout pour les étudiants et enseignants-chercheurs
- accès sans condition de statut de l'usager MAIS avec condition spatiale : accès à tous depuis les locaux de l'université

N’est-ce pas un peu anachronique, en matière de documentation numérique, de continuer d’imposer des conditions de lieux ?

Les bibliothèques universitaires partagent cette analyse d'une certaine vétusté anachronique de l'offre de documentation numérique : les enjeux numériques sont indéniables, et surtout, les pratiques mobiles sont désormais devenues la norme – mais, en face, les enjeux commerciaux des fournisseurs et éditeurs demeurent.
Notre travail quotidien est de faire évoluer la situation avec les fournisseurs, afin que la documentation numérique réponde aux nouveaux usages actuels : il en va de l'accès distant mais aussi de la compatibilité avec les smartphones/tablettes, de l'exploitation des données via des applications extérieures, du text data mining, etc. A titre d'exemple pour les accès nomades, à l'heure actuelle, nous n'avons plus qu'un seul fournisseur qui continue de facturer les accès distants en plus. A l'étranger, certains contrats commencent à inclure les usagers inscrits en "auditeur libre". C’est encore très peu le cas sur le marché français (alors qu’il s’agit parfois des mêmes fournisseurs). Les choses évoluent.

"Sexe, race et colonies : la domination des corps du XVe siècle à nos jours"

L'ouvrage* de Pascal Blanchard est un livre choc. Brutal, parfois violent. Mais c'est aussi un livre ambitieux. 5 années de travail, 97 chercheurs, une centaine d'articles, 1200 illustrations. Son but ? Montrer comment les colonisateurs européens se sont approprié le corps des femmes indigènes.

Bien sûr, l'ouvrage n'a pas manqué de faire réagir à sa sortie (1). Fallait-il montrer ces images ? Six siècles de domination n'est-ce pas suffisant ?
A cela les auteurs réagissent. Montrer cette violence sexuelle, c'est aussi ne plus pouvoir la nier. « Désormais, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas » (2) nous explique Pascal Blanchard. Une nécessité pour la journaliste malienne Oumou Demba « Il est important de savoir jusqu’où l’esclavage et la colonisation sont allés. En particulier au moment où des voix osent revendiquer les “bienfaits” de la colonisation. » (3).

Pièces à conviction pour les uns, exhibition pornographique pour les autres, le livre donne à voir ce qu'on a longtemps refuser de voir. Une démarche soutenue dans une émouvante tribune de l'ancienne garde des sceaux, Christiane Taubira, pour qui « l'ouvrage restera une référence » (4).

*Ouvrage disponible à la BU Droit-Lettres, cote 306.7 BLA

 

(1) FRANCE CULTURE, 2018. Sexe, race et colonies: la polémique. In : France Culture [en ligne]. [Consulté le 7 mai 2019]. Disponible à l’adresse : https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/sexe-race-et-colonies-la-polemique.
(2) DIAWARA, Malick, 2019. Pascal Blanchard : « L’ordre colonial a organisé la sexualité au nom de critères raciaux validés par la science ». In : Le Point [en ligne]. 19 février 2019. [Consulté le 7 mai 2019]. Disponible à l’adresse : https://www.lepoint.fr/culture/pascal-blanchard-desormais-nous-ne-pourrons-plus-dire-que-nous-ne-savions-pas-19-02-2019-2294439_3.php.
(3) JUOMPEN-YAKAM, Clarisse, 2018. « Sexe, race et colonies » : les crimes tabous de la colonisation. In : JeuneAfrique.com [en ligne]. 5 novembre 2018. [Consulté le 7 mai 2019]. Disponible à l’adresse : https://www.jeuneafrique.com/mag/653889/culture/sexe-race-et-colonies-les-crimes-tabous-de-la-colonisation/.
(4) TAUBIRA, Christiane, 2019 . Christiane Taubira : « Le livre “Sexe, race & colonies” restera une référence ». In : [en ligne]. [Consulté le 7 mai 2019]. Disponible à l’adresse : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/14/christiane-taubira-le-livre-sexe-race-colonies-restera-une-reference_5423603_3232.html.

Prix Indianocéanie : concours littéraire

La Commission de l'océan Indien (COI) lance sa 2ème édition du Prix Indianocéanie. Cet appel à écritures est ouvert à toute personne physique âgée de 18 ans et plus à la date de remise du manuscrit, résidant dans l’une des îles de l’Indianocéanie (Union des Comores, Madagascar, Maurice, Réunion, Seychelles).

Du 17 avril au 31 juillet 2019, envoyez vos manuscrits (roman, poésie, nouvelle, théâtre, essai, conte) à la Commission de l'océan Indien.

Rendez-vous sur le site de la COI pour retrouver le règlement et le dossier d'inscription
et sur le site du Conseil départemental de La Réunion (partenaire de la COI pour ce prix)

Dans la presse : cet article d'ImazPress : Les candidatures au prix Indianocéanie sont ouvertes

A vos plumes !