[A tester en ligne] The MetaNews : le journal pro-chercheur

TheMetaNews se présente comme le "premier journal pro-chercheur", conçu par des chercheurs pour des chercheurs, indépendant et sans publicité, pour balayer toute l’actualité de la recherche en 5 minutes chrono. 

L'université de La Réunion le teste actuellement gratuitement. Comment en profiter ?

Cliquez ici pour vous inscrire => https://bit.ly/UnivRéunionxTestTMN

Vous recevrez deux numéros par semaine sur votre mail pour faire le point sur l’actualité de la recherche et sur votre métier.

Pourquoi TheMetaNews?

Près d’un chercheur sur deux estime être mal informé sur  sa profession*  Créé en mai 2019, TheMetaNews est un média libre, indépendant et sans publicité. Le premier journal professionnel pour les chercheurs propose un traitement de l’information au-delà des disciplines et des générations. Toute l’actualité de la recherche y est condensée en 5 minutes par newsletter : débats sociétaux, enjeux éthiques, politique, économie, etc.  * [enquête ParlonsRecherche 2020 – 1700 répondants]

Présentation :

TheMetaNews, c’est aujourd’hui un titre de presse indépendant et sans publicité avec + de 6000 lecteurs et déjà 250 numéros parus. Nos lecteurs reçoivent deux à trois numéros par semaine.  OutsideLab (tous les mercredis)  InsideLab (tous les vendredis)  BeyondLab un lundi sur deux

La présentation complète est disponible ici

À la fin du test, vous pourrez exprimer votre avis sur le journal grâce à un questionnaire de satisfaction. Ecrivez-vous également pour nous signaler votre intérêt ou votre désintérêt (ou scepticisme) en nous écrivant via INFO-BU

Voir les autres tests d'abonnements numériques en cours dans vos BU ici.

TheMetaNews à tester en juin : une newsletter d'actu de la recherche, pensée pour les chercheurs

TheMetaNews [TMN] est le premier titre de presse pensé pour les chercheurs, sous la forme d' une newsletter rapide à lire, 2 à 3 fois par semaine. 

Revue indépendante, elle balaie toute l’actualité de la recherche en France et à l'international, sans publicité.

Les bibliothèques de La Réunion vous proposent de devenir testeurs de TheMetaNews et de recevoir deux à trois numéros par semaine par email jusqu’à fin juin :

  • OutsideLab (tous les mercredis)
  • InsideLab (tous les vendredis)
  • BeyondLab (un lundi sur deux)

Pour tester, cliquez sur ce lien et inscrivez-vous gratuitement : http://eepurl.com/hdq1pv

Intégrité scientifique / Reproductibilité de la recherche : quelques pistes pour faire le point


En période de crise sanitaire ou de grande controverse sociétale, la science suit son cours, bien souvent avec les mêmes forces et faiblesses que d'ordinaire... mais avec une attention nouvelle portée par le grand public et les médias généraliste. Puisqu'on y parle beaucoup de bonne ou mauvaise science, vos BU proposent des pistes pour éclairer quelques notions de la galaxie de l' "intégrité scientifique" .

#1 Reproductibilité et transparence
#2 Rétractation d'articles en cas d'inconduite
#... A suivre 🙂

Les publications scientifiques servent à documenter les travaux des chercheurs pour en partager les résultats et nourrir la conversation scientifique. Dans ce dialogue d'après publication, il s'agit de soulever de nouvelles questions ou de pointer des désaccords, jusqu'à la construction d'un consensus que l'on qualifiera d' "avancée scientifique". Pour cela, le chercheur doit d'abord décrire la méthodologie employée, en plus de l'hypothèse de départ et des résultats de l'expérience : le matériel, les indicateurs retenus, la méthode de relevés de données, les calculs, etc. C'est ce qui rendra l'expérience, ou l'étude, reproductible : “une recherche dont les résultats publiés peuvent être reproduits” (cf. note 1).

"Mais qui se donne la peine de refaire les expériences qui mériteraient pourtant confirmation ? ", interroge Dominique Dupagne dans sa chronique sur France Inter.

3 minutes audio pour comprendre

"Le sujet est ancien, mais la situation semble avoir atteint un point critique : des études récentes ont par exemple démontré que de nombreux résultats d’études pré-cliniques, cliniques ou psychologiques ne pouvaient être reproduits et donc confirmés" (note 1). C'est une grande source de frustration pour les chercheurs, tant auteurs que lecteurs :

Pour un chercheur, il n’y a rien de plus frustrant que l’impossibilité de reproduire des résultats majeurs obtenus quelques mois auparavant. Les causes de ce type de déconvenues sont multiples et parfois pernicieuses. Ce phénomène participe à ce que certains identifient comme une “crise de la reproductibilité de la recherche”. (note 1)

C'est pourquoi de nombreux acteurs de la recherche se mobilisent pour diffuser des outils et des méthodes pour améliorer la reproductibilité des travaux scientifiques.

L'EPRIST a publié cette synthèse de 10 pages : qu'est-ce que la reproductibilité, d'où vient ce concept métholodologique, quels sont ses enjeux, quelles perspectives aujourd'hui, etc. (note 2)
Analyse EPRIST "la Recherche en crise de reproductibilité ? (PDF, avril 2020)

FUN-MOOC propose un cours en ligne accessible à tous pour approfondir les méthodes et les outils de la reproductibilité : Recherche reproductible : principes méthodologiques pour une science transparente . L'INRIA, Institut national de recherche en informatique et en automatique, y présente des outils pour documenter les différentes étapes de ses travaux, avec notamment la prise de notes structurée et l'indexation numérique, le suivi de versions, etc.

Cas pratiques en situation : de l'identification des problèmes aux solutions : ce petit ouvrage complet à destination des étudiants, chercheurs et ingénieurs analyse des pratiques concrètes de recherche. L'objectif est de savoir repérer les symptômes de non-reproductibilité et d'y apporter un remède. "À chaque fois, [l'ouvrage] propose un éventail de solutions allant de bonnes pratiques faciles et rapides à implémenter jusqu’à des outils plus techniques, tous gratuits et mis à l’épreuve par les auteurs eux-mêmes. "

Notes :

(1) Loic Desquilbet, Sabrina Granger, Boris Hejblum, Arnaud Legrand, Pascal Pernot, et al.. Vers une recherche reproductible : Faire évoluer ses pratiques. Unité régionale de formation à l’information scientifique et technique de Bordeaux. pp.1-136, 2019, 979-10-97595-05-0. ffhal-02144142v1f .
Citées ici : p.20, p.16 sur les études sur la non reproductibilité, 4e de couverture.

(2) L'EPRIST est l'association des responsables de l’information scientifique et technique (IST) des organismes de recherche français publics ou d'utilité publique.

Proposition de Gwenaëlle Marchais

Actu de la recherche sur le coronavirus #2 Veille documentaire et cartographie de la recherche

Deuxième volet de notre série sur le suivi de l'actualité de la recherche sur le coronavirus. Au menu :

#1 Accès aux publications sur le Coronavirus
#2 Veille : Veille et cartographie de la recherche scientifique
#3 Reviewing : publications, discussions et évaluation par les pairs

Pour faciliter la veille documentaire ou repérer les collaborations internationales, "des chercheurs ont développé un nouvel outil d’analyse et de visualisation des publications scientifiques mondiales et des collaborations, à un niveau de résolution jamais égalé auparavant. Il permet aux laboratoires de mieux connaître la géographie de leurs disciplines ou de suivre l’évolution, en temps réel, des collaborations autour de thématiques émergentes comme le COVID-19." (Source : CNRS).
Infos complètes via le CNRS.

D'autres initiatives sur les publications liées aux coronavirus ont vu le jour en exploitant notamment le méta-corpus de publications scientifiques ISTEX. Voici quelques réalisations expérimentales réalisées dans le cadre du projet lorrain d'ingénierie des connaissances "LorExplor", qui ont pu être affinées avec le retour de chercheurs s'intéressant à des épidémies plus récentes (MERS et SRAS).

Un ensemble de serveurs d'exploration est en cours de montage pour aider les spécialistes à analyser la littérature scientifique sur le sujet :
- Serveur d'exploration Covid - version du 17 mars ; 2700 documents
- Serveur d'exploration Covid (26 mars) ; 3702 documents
- Serveur d'exploration Chloroquine ; 6600 documents
- Serveur d'exploration H2N2 : 5107 documents
- Serveur d'exploration MERS ; 10519 documents
- Serveur d'exploration SRAS : 12 827 documents
Il est complété par la réédition d'ouvrages :
- Actualités sur la grippe aviaire et sa transmission chez l’homme une étude de synthèse produite en 2006 par Thérèse Delvallée.
- La grippe ou influenza, un livre très détaillé de Gustuave André reposant sur des dizaines d'autres ouvrages sur l'épidémie de 1891.

Source : le wiki du projet https://lorexplor.istex.fr/

Présentation du projet Lorexplor ici.

Formez-vous avec la série "Ma recherche bibliographique, ma synthèse ou état de l'art & moi" !

Vous êtes étudiant en master et vous vous lancez dans la préparation de votre mémoire ?

Pour vous accompagner dans les différentes étapes de ce travail au long cours, l'université Paris-Saclay vient de mettre en ligne une série de courtes vidéos pédagogiques (1 à 2 min chacune) sur le thème de la synthèse bibliographique.

C'est quoi une synthèse bibliographique ? Comment choisir un sujet de recherche ? Comment organiser ma lecture ? Mots-clés : comment les trouver ? Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d'autres sur la playlist Youtube "Ma recherche bibliographique, ma synthèse ou état de l'art & moi".

Ce projet, conçu par des bibliothécaires et des enseignants-chercheurs, se poursuivra en direction des doctorants avec de nouveaux thèmes comme la publication scientifique.

Stay tuned !

Nouveauté numérique : revues EDP Sciences accessibles en ligne et frais de publication couverts en open acess

Les collections numériques des BU de La Réunion s'enrichissent de plusieurs dizaines de revues diffusées par EDP Sciences, "éditeur scientifique, technique et médical français appartenant conjointement à la Société Française de Physique, à la Société Chimique de France, à la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles ainsi qu’à la Société Française d’Optique" (source).

L'accord signé par notre université est double : il concerne à la fois l'accès en ligne à 29 revues payantes dans les domaines scientifiques et médicaux et la prise en charge des frais de publication dans 32 revues diffusées gratuitement en open access mais qui requièrent des frais de publication pour les auteurs. Concrètement, cela signifie que les chercheurs de l'Université de La Réunion peuvent désormais publier gratuitement dans ces revues diffusées en open access, sans payer d'APC*. EDP Sciences propose une FAQ spécifique sur son site. N'hésitez pas non plus à solliciter vos bibliothécaires.

Liste des 29 revues payantes désormais accessibles avec vos logins numériques :

  • Annales de Limnologie / International Journal of Limnology (de 1965 à nos jours)
  • Aquatic Living Resources (de 2008 à nos jours)
  • Astronomy & Astrophysics (de 2001 à nos jours)
  • Biologie Aujourd'hui (de 2005 à nos jours)
  • Education thérapeutique du Patient / Therapeutic Patient Education (de 2009 à nos jours)
  • EPL (Europhysics Letters, de 2007 à nos jours)
  • ESAIM-COCV (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Control, Optimisation and Calculus of Variations, de 1996 à nos jours)
  • ESAIM-M2AN (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Mathematical Modelling and Numerical Analysis, de 1999 à nos jours)
  • ESAIM-PS (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Probability and Statistics, de 1997 à nos jours)
  • EPJ The Applied Physics (European Physical Journal, de 1998 à 2017)
  • Europhysics News (de 2000 à nos jours ; revue en open access)
  • Histoire Epistémologie Langage (de 2015 à nos jours)
  • Journal de Physique Archives (à partir de 2017)
  • Matériaux et Techniques (de 2008 à 2017)
  • Mathematical Modelling of Natural Phenomena (de 2006 à nos jours)
  • Mechanics & Industry (de 2004 à nos jours)
  • Médecine Sciences (de 2001 à nos jours)
  • Metallurgical Research & Technology (de 2008 à nos jours)
  • Movement & Sport Sciences / Sciences & motricité (de 2002 à nos jours)
  • Natures Sciences Sociétés (de 1997 à nos jours)
  • L'Orthodontie française (de 2000 à nos jours)
  • Pédagogie médicale (de 2000 à nos jours)
  • Perspectives Psy (de 2004 à nos jours)
  • Psychologie clinique (de 2009 à nos jours)
  • Radioprotection (de 1990 à nos jours)
  • RAIRO - RO (Operations Research, de 1999 à nos jours)
  • RAIRO - ITA (Theoretical Informatics Applications, de 1999 à nos jours)
  • Revue d'Orthopédie dento-faciale (de 2013 à nos jours)
  • Revue française de Géotechnique (à partir de 2016)

Liste des 32 revues accessibles en open access dont les frais de publication sont pris en charge pour nos chercheurs (APC pré-payés) :

  • Annales de Limnologie / International Journal of Limnology
  • Aquatic Living Resources
  • Astronomy & Astrophysics
  • EPJ Applied Metamaterials
  • EPJ Applied Physics
  • EPJ Nonlinear Biomedical Physics
  • EPJ Nuclear Sciences & Technologies
  • EPJ Photovoltaics
  • EPN Europhysics News
  • ESAIM-COCV
  • ESAIM-M2AN
  • ESAIM-PS
  • International Journal for Simulation and Multidisciplinary Design Optimization
  • International Journal of Metrology and Quality Engineering
  • Journal of Space Weather and Space Climate
  • Manufacturing Review
  • Mathematical Modelling of Natural Phenomena
  • Mechanics & Industry
  • Médecine Sciences
  • Metallurgical Research
  • Parasite
  • Photoniques
  • RAIRO ITA
  • RAIRO RO
  • Regenerative Medecine Research
  • Renewable Energy and Environmental Sustainability
  • Sicot-J
  • Surgery and Medical Technologies
  • Sustainable Buildings

Licencesnationales.fr / Istex / IDEX

En complément à cet accord, et grâce à la nouvelle signature d'une licence nationale ISTEX, nous profitons depuis fin 2017 des archives de 90 revues éditées par EDP Sciences. L'accès en ligne concerne les articles publiés généralement depuis les origines des revues jusqu'aux numéros parus en 2012. Les prestigieux titres Journal de Physique et Le Radium sont inclus. Connectez-vous avec vos logins numériques habituels, comme pour les autres abonnements de l'Université de La Réunion :

Plus d'info sur les pratiques éditoriales : rubrique "publier"
Plus d'info sur les abonnements numériques de l'université de La Réunion : page Bases en ligne du site web des BU
Contacts : docelec[at]listes.univ-reunion.fr | archive-ouverte[at]univ-reunion.fr

 

BU Numérique : un résumé de l'année 2017 concernant la documentation numérique pour chercheurs et étudiants

Avant d'entamer le concert des nouveautés 2018 concernant les bibliothèques...

Et si l'on faisait le point sur tout ce qui s'est passé en 2017 concernant la documentation numérique utile aux chercheurs et aux étudiants ?

La BU Numérique vous propose ce résumé de l'année 2017 (PDF en ligne).

Vous y retrouverez la liste des actualités 2017 marquantes en matière de revues en ligne et de livres numériques. Nouvelles ressources, nouveaux modes de publication scientifique, projets des BU pour faciliter les usages de la documentation électronique, etc.  Accès: http://bu.univ-reunion.fr/fileadmin/Fichiers/bu/Documents_officiels_SCD/DOCELEC_Resume2017_UnivReunion.pdf

Pour rappel, toutes les ressources citées sont accessibles à distance avec vos logins numériques habituels. Les liens sont cliquables :-)1424

Semaine du Libre Accès 2017 #3 Diffuser sa thèse sous licence Creative Commons

La semaine de l'Open Access, du 23 au 29 octobre 2017, promeut le dépôt en archives ouvertes dans le domaine de la recherche universitaire.

A cette occasion, on remarquera qu'il est encore anecdotique aujourd’hui, à la consultation de thèses ou travaux de recherche en ligne, de constater qu’elles aient pu faire l’objet du choix d’une licence « Creative Commons » de la part de leur auteur.

C'est pourtant une option pertinente et juridiquement possible pour le doctorant ou le chercheur.

Creative Commons logo on the front of the shirt, par Andy Melton (Flickr/CC)

 

Petit préalable, rappelons ce que sont les Creative Commons. Il s’agit d’une boîte à outil qui supplée le système de protection juridique du droit d’auteur et dans les pays appliquant le droit d'auteir, de Common Law, du ©Copyright – jugé peu souple et inadapté aux usages numériques actuels (copie, réutilisation, modification). Cet ensemble de licences est proposé par l’organisation non-lucrative Creative Commons, animée par des volontaires du web participatif. En guise de résumé, le schéma ci-dessous précise les options possibles, de la plus ouverte (CC0, soit le domaine public ou le copyleft) à la plus restrictive (paternité de la création, non réutilisation commerciale, reproduction sans modification).

 

Les différentes options de licence Creative Commons

A noter que si la licence Creative Commons est purement déclarative (de l'auteur à son lecteur), elle se plie aux articles du Code de la propriété intellectuelle (articles L. 123-1 à 12 et exceptions prévues aux articles L. 132-19 et L. 211-4). C’est principalement sur la cession ou le renoncement aux droits de cession que les licences CC changent la donnent, mais aussi sur le droit moral de l’auteur sur son œuvre.

En 2006, Mathias Klang, responsable du projet Creative Commons pour la Suède prouvait son attachement total à ce système de licences CC, en diffusant sa propre thèse sous licence Attribution-Non commercial-Sharealike 2.5. Autrement dit, il s'agit d'une licence très restrictive, tandis que le contenu de la thèse en lui-même reste sous copyright.

Licence CC apposée sur la page de titre de la thèse de Mathias Klang "Disruptive technology : effects of technology regulation on democracy" (Université de Göteborg)

Sachez, chers doctorants, que si vous n’avez pas envisagé un contrat d’édition commerciale ou une publication en revue scientifique imposant un embargo, vous pouvez diffuser vos travaux sous licence Creative Commons. Il n’y a pas a priori de contradiction avec le dépôt et la diffusion de la thèse dans HAL et son signalement dans Theses.fr et le Sudoc. Logiquement, l’université de tutelle exigera de vous que la thèse ne puisse pas être amendée par un tiers (reproduction et partage à l’identique).

Si certaines universités ont fait le choix d’une incitation forte ou d’une obligation (c’est plus rare), vous êtes libre de définir plus précisément les termes du contrat que vous passez avec votre potentiel lecteur.

Contrat 1 : Paternité - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter cette création)

Contrat 2 : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter, ni utiliser cette création à des fins commerciales).

 

 

Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique.

Les thèses dont l’auteur a autorisé la diffusion sur Internet sont accessibles à partir du portail UPhD et protégées par la « licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/fr/ ) et par la licence  « Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/) en fonction du choix de l’auteur de la thèse, ou par l’une des six autres licences définies par Creative Commons choisie par l’auteur.

 

En ce qui concerne les travaux universitaires, la licence CC la plus couramment employée est CC-BY-NC-ND : toute personne utilisant l’oeuvre doit mentionner le nom de son auteur. Il est possible de la reproduire et la diffuser librement, mais uniquement dans sa version originale (pas de modification, traduction etc. sans autorisation de l’auteur), et uniquement dans un but non commercial.
Si vous souhaitez favoriser la diffusion de votre thèse, tout en la protégeant au maximum, nous vous conseillons cette option de diffusion. Il vous faudra alors en avertir la Bibliothèque universitaire au moment de votre dépôt, et intégrer la mention de la licence choisie dans tous vos pieds de page.

 

Pour définir précisément les usages autorisés sur son œuvre diffusée sur internet il est recommandé à l’auteur de la placer sous une des licences Creative Commons

 

Pour conclure, les doctorants et les chercheurs ont les mains libres pour choisir un contrat Creative Commons. En effet, tout comme les dispositions juridiques ne peuvent contraindre un doctorant à publier sa thèse sur Internet, elles ne peuvent le contraindre à l'adoption d'une licence Creative Commons (pas plus, qu'en théorie, il ne peut le contraindre au ©copyright). Si une licence CC n'est pas choisie, c'est par défaut que s'appliquera le droit d'auteur (mention "Tous droits réservés"). L'accord de l'auteur devra donc être obtenu pour toute reproduction et représentation. (Code de la propriété intellectuelle, art, L.122- 1).

Il suffit, pour ce faire, de bien définir en amont (et en cohérence avec les règles de l'université de soutenance)  les critères qui présideront à la diffusion de ce travail dans sa version immatérielle et d'en générer la licence CC la plus appropriée.

Semaine du Libre Accès 2017 #2 Actualité des modes de publication scientifique : les preprints

Depuis plusieurs mois, le paysage informationnel scientifique connait un fort développement des plateformes web de preprints. En chimie et sciences de la vie, six archives d'articles librement accessibles en ligne ont ainsi ouvert dans les derniers mois :

 

 

Le mot Preprint, ou pré-publication désigne un article qui n'a pas encore été publié dans une revue mais dont les résultats deviennent publics via un entrepôt en ligne (repository ou encore archive). Ces plateformes web librement accessibles assurent à la fois stockage et diffusion en ligne des articles, comme arXiv.org l'une des premières grandes "archives" ouvertes à la reconnaissance internationale.

Pour faire le point sur les preprints :  Ce court billet de l’excellent blog Redaction Médicale et Scientifique fait le point sur ce mouvement actuel : http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2017/08/les-archives-ouvertes-de-preprints-se-d%C3%A9veloppent-rapidement.html

Quelques éclairages supplémentaires pour aller plus loin :

Le contexte. Cette appétence des chercheurs pour les preprints, qu'ils en soient les lecteurs ou les auteurs, participe du profond renouvellement en cours des pratiques de publication -- et plus largement d'éditorialisation de la science.

  • L'éditeur de revues n'est plus au centre du système.
  • On peut publier sans revue (archives de preprints, meta-revues, ou encore les réseaux sociaux académiques comme ResearchGate avec de nombreuses incertitudes).
  • On peut s'évaluer autrement : la relecture par les pairs peut par exemple se faire après la publication (post-peer-review), de façon ouverte voire anonyme ou pas.
  • On peut même presque tout lire sur des plateformes pirates (cf. notre billet sur SciHub).

Des plateformes numériques dédiées aux preprints : pour faciliter la création d’entrepôts de preprint, de nouvelles offres techniques se mettent en place. Exemple : un nouveau service en ligne, l’OSF Preprint propose de créer des archives de preprints librement accessibles en ligne, utilisant l’Open Science Framework (gratuit et open-source). On peut également retrouver les différentes archives thématiques sur le site web d’OSF Preprint : en plus des nouvelles citées plus haut, AgriXiv (agriculture), BITSS (méthodologie de la recherche), engrXiv (ingénierie),  LawArXiv (droit),  PsyArXiv  (psychologie), SocArXiv  (sciences sociales), Thesis Commons (theses and dissertations), et  OSF Preprints (toutes disciplines).

Les acteurs des preprints : là encore, nous retrouvons à la fois les acteurs du libre accès, comme le Center for Open Science, et les éditeurs traditionnels, comme Elsevier ou l’ACS.

  • On voit ainsi Elsevier conforter sa présence dans le monde des prépublications avec la création successive de BioRN (juin 2017) et chemRN (août 2017), après son rachat du célèbre réseau de recherche en sciences sociales SSRN (2016) et, tout récemment, le rachat de Bepress (août 2017).
  • Des rachats qui n'ont pas fini de susciter polémique et mécontentements auprès des chercheurs inquiets de la perte d'indépendance de leurs outils de diffusion. En témoigne le lancement ces derniers jours de l'Opération beprexit (pour "bepress exit") : l'université de Penn s'organise pour quitter l'écosystème web des grands éditeurs et se tourner vers des plateformes ouvertes et librement modifiables (open source). Tous les détails sur l'opération beprexit ici

Preprint et rigueur scientifique ? Question fréquente même si le problème ne concerne pas que les preprints, ni plus largement les publications en open access : les articles relus, validés et publiés dans de grandes revues d’éditeurs scientifiques font aussi régulièrement l’objet de critiques voire de dé-publication (on parle de retraction : cf. blog Retraction Watch).

  • Attention, comme pour les revues, il existe des archives de preprints « prédatrices », de mauvaise qualité scientifique : ChemArxiv qui joue sur la ressemblance avec la toute nouvelle ChemRxiv d’ACS en cours de lancement (source ACS)

Droits et éditeurs : Liens entre preprint et la publication chez un éditeur : Pour une liste de maisons d'éditions et de revues utilisant des preprints.

Ajout du 27/10/2017
Vers une reconnaissance des preprints dans les carrières ? "Un collectif français d'institutions déclare que les preprints peuvent être pris en compte dans les CV !" (source : l'excellent blog Rédaction médicale)

Logos des institutions reconnaissant les preprints (même source)

Pour conclure en image, voici quelques logos de plateformes ("archives") de preprints :

Publications scientifiques en ligne : bataille autour de Sci-Hub

Le point de rentrée sur une plateforme qui bouscule les pratiques éditoriales de la recherche.

Sci-Hub est un site web qui regroupe des millions d'articles scientifiques issues de la recherche. Toutes ces publications y figurent illégalement, sans l'accord des éditeurs qui commercialisent les revues. C'est pourquoi on parle de "PirateBay des chercheurs" ou encore de "black open access", ceci par opposition aux vraies publications en "open access", ces publications légalement et librement accessibles en ligne qui se développent depuis des années pour améliorer l'accès de tous aux résultats de la recherche.
Voilà pour la terminologie qui situe bien Sci-Hub, créé en 2011, au coeur des plateformes scientifiques.

Sci-Hub est désormais le site le plus utilisé dans le monde pour l'accès aux publications scientifiques. Comment on en est-on arrivé là ? piratage, coûts toujours croissants des abonnements numériques aux revues, difficultés financières des universités, inégalités mondiales, praticité d'une plateforme unique même erratique...? Un article retrace les grandes étapes : https://scholarlykitchen.sspnet.org/2017/09/05/sci-hub-moves-center-ecosystem/

Ce que contient Sci-Hub : 68,9% de toute la recherche académique. 85,2% des articles publiés dans des revues payantes. Beaucoup d'articles très récents. Source :

source : extrait de Sci-Hub Stats Browser (09/2017)

Qui l'utilise ? une étude de 2016 l'annonce clairement : "tout le monde", dans les pays riches comme dans les pays pauvres, et y compris dans des institutions payant déjà de nombreux abonnements aux revues scientifiques en ligne : http://www.sciencemag.org/news/2016/04/whos-downloading-pirated-papers-everyone

Sci-Hub activity on 5 February 2016 - (source : cliquer sur le lien)

Des poursuites judiciaires en cours. Après Elsevier, c'est ACS qui en réclame la fermeture : https://www.insidehighered.com/quicktakes/2017/09/06/american-chemical-society-moves-block-access-sci-hub

Un site web régulièrement inaccessible. Le site change souvent d'adresse. Il peut aussi être complètement bloqué comme en septembre 2017 en Russie (blocage volontaire par sa fondatrice, en réponse à des intimidations et des critiques).

Le piratage massif signe-t-il la fin du modèle économique des abonnements payants? Y concourt déjà depuis de nombreuses années, légalement, le développement des publications en open access, dont la vogue actuelle des plateformes ouvertes de preprints est une extension (billet à venir). Si les géants de l'édition scientifique multiplient les attaques, et pas seulement contre Sci-Hub (Research Gate, Academia), ils sont aussi en train de diversifier leurs modèles économiques et leurs activités, et là aussi depuis plusieurs années : frais de publication en gold open access, rachat de plateformes de preprints (SSRN et bepress pour Elsevier), investissement dans les systèmes d'évaluation et de pilotage de la recherche.

A suivre donc !

>>> Plus d'articles sur l'édition scientifique ? suivez nos liens thématiques ci-bas

Note sur les couleurs de l'open access
- "green open access" : les auteurs ont fait légalement le choix d'une publication en ligne dans une archive ouverte (comme HAL-Réunion) ou dans des plateformes de preprints
- "gold open access", ou encore modèle "auteur payeur"  : les auteurs ou leur institution paient pour publier dans une revue avec la modalité d'une diffusion gratuite à tous de leur article
- "black (ou dark) open access" : accès pirates, il ne s'agit pas d'open access.

Publier la Science : 2 actualités qui illustrent la vitalité de l'Open Access et 1 outil pour se repérer dans les revues

HAL dans Pubmed

 bandeau HAL

Depuis quelques mois, Pubmed permet de signaler, en plus de l'article vers le site de l'éditeur, la version gratuite disponible dans une archive ouverte (lorsqu'elle existe et si les responsables de la dite archive ont fait le travail d'implémentation dans Public).

Pour la grande archive ouverte française HAL, c'est le CCSD qui est à la manœuvre : ça y est, on peut désormais retrouver les liens vers l'article en libre accès dans HAL, à côté du traditionnel lien Editeur. L'intérêt ?

"Toute personne souhaitant consulter l’article, mais ne disposant pas d’un abonnement à la revue, peut ainsi accéder au contenu du document qui l’intéresse."

Autrement dit, c'est une meilleure visibilité pour les travaux français et aussi un  service de promotion du libre accès au niveau international. L'open access vient compléter l'édition scientifique traditionnelle sur abonnement. 

Exemple : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28088052

Plus d'info dans ce billet du blog du CCSD.

Sociologie du travail rejoint OpenEdition (Revues.org) et opte pour l’accès ouvert

Autre information en provenance de la galaxie OpenEdition : "La revue Sociologie du travail met un terme au contrat qui la liait à Elsevier depuis 1999 et passe à une diffusion intégralement numérique et en accès ouvert sur OpenEdition/Revues.org."

A lire sur http://leo.hypotheses.org/13372 et revue à retrouver sur OpenEdition/Revues.org https://journals.openedition.org/sdt

Où publier ? L'outil "Think, Check, Submit" désormais francisé

A tester en ligne : http://thinkchecksubmit.org/translations/french/
La traduction française n'est pas encore optimale... mais le site web a le mérite de proposer des listes de questions utiles pour choisir sa revue. Un guide utile pour des premières publications ? Evaluation par les pairs ? revue répertoriée dans les grands annuaires officiels de l'open access comme le DOAJ s'il s'agit d'une publication en libre accès ? rôle de l'éditeur ? pays d'origine (et quelques conseils liés) ? etc. L'initiative est sans doute imparfaite là aussi, avec toute la difficulté de simplifier des parcours complexes à partir de critères qu'il faut bien choisir et qui font débat...  Un peu comme la vogue du fact-checking, à double tranchant.
Donc : à tester ! (ou pas)

Si ces sujets vous intéressent, le site web LALIST d'INIST CNRS propose une excellente veille sur l'information scientifique et technique : http://lalist.inist.fr

L'Open access dans le mille

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Darts | Julien Mangez | CC by-nc-sa

Du 24 au 30 octobre se déroulera la semaine internationale de l'Open access, l'occasion de promouvoir le libre accès aux publications scientifiques dans les universités du monde entier.

L'open access est le fait de mettre à disposition immédiatement, gratuitement et en ligne les résultats de la recherche scientifique financés sur fonds publics. Ce mouvement, initié par les chercheurs eux-mêmes, a plus de 20 ans aujourd'hui et ne cesse de se développer dans le monde académique grâce aux initiatives individuelles (The cost of Knowledge du médaillé Fields Tim Gower) ou aux lois nationales en faveur de la libre circulation des écrits scientifiques (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Argentine et plus récemment France).

L'objectif est toujours le même : rendre accessible les résultats de la recherche en les exposant dans des bases de données publiques (appelées Archive ouverte). Et ainsi lever la barrière économique, les revues scientifiques étant généralement très couteuses.

HAL-Réunion est l'archive ouverte de l'Université de La Réunion, elle contient plus de 5500 références et s'approche rapidement des 1000 publications en texte intégral.

De nombreux ateliers auront lieu au sein même des laboratoires de l'Université pour échanger sur la crise de l'édition scientifique et les pistes alternatives, accompagner les chercheurs lors du dépôt de leur publication et ainsi franchir ensemble la barrière symbolique des 1000 publications en texte intégral sur HAL-Réunion

Venez nombreux !

Calendrier des ateliers :

  • lundi 24 octobre
    • 10h-12h : LACy
    • 13h-15h : LGSR
  • mardi 25 octobre
    • 16h30-17h30 : LCF
    • 17h30-18h30 : DIRE
  • jeudi 27 octobre
    • 10h-12h : IRISSE (Campus du Tampon)
  • vendredi 28 octobre
    • 11h-13h : OIES
  • vendredi 4 novembre
    • 15h-16h30 : ICARE (ESPE)

 

 

6 astuces pour truquer votre H-index

Le H-index est un indicateur bibliométrique en vogue depuis sa création en 2005 par le chercheur en physique Jorge E. Hirsch (Université de Californie à San Diego). L'avantage de cette mesure synthétique et facilement compréhensible est qu'elle résume à la fois la productivité et l'impact des publications d'un chercheur.

Définition : Le H-Index d'un chercheur est le plus grand nombre H de publications tel que chaque article a reçu au moins H citations

Calculer votre H-Index est relativement simple. Classez d'abord tous vos articles scientifiques par ordre décroissant de citations. Attribuez un rang à chaque item. Comparez maintenant le rang des articles et le nombre de citations. Quand le rang de l'article est supérieur au nombre de citations, alors le rang précédent équivaut à votre H-Index :

h-index

Dans l'exemple ci-dessus, le H-Index est de 6. Le rang dépasse le nombre de citations à l'article E (7>3). Le rang précédent est donc le H-Index.

Voici maintenant quelques astuces pour faire progresser votre h-index sans trop vous fatiguer :

  1. Ni trop productif, ni trop d'impact : que vous disposiez de 3 publications citées 1000 fois ou de 1000 publications citées 3 fois, le résultat est le même, votre H-Index sera de 3. Préférez un juste milieu, une publication régulière de papiers modérément influents.
  2. Choisissez la base de données la plus avantageuse : le H-Index est calculé par les principales bases de données bibliographiques : Web of Science, Scopus, Google Scholar. Comme ces bases n'indexent pas les mêmes revues, faites le comparatif pour déterminer laquelle vous est la plus favorable.
  3. Oubliez livres, chapitres et brevets, ne publiez plus que des articles et des conférences : livres, chapitres et brevets sont généralement mal comptabilisés par les bases de données. Optez plutôt pour les types de publication les mieux reconnues dans les bases !
  4. Devenez un passager clandestin de la publication scientifique : le H-Index ne prend en compte ni le nombre de co-auteurs de la publication, ni leur position relative dans la publication. Que vous ayez rédigé seul un livre primé de 700 pages ou que vous soyez 28e co-auteur sur 41, le H-Index sera calculé de la même manière, dés lors pourquoi se compliquer la vie ? Privilégiez le ventre mou du peloton des co-auteurs, il vous garantira une progression régulière sans vous épuiser.
  5. Laissez faire le temps (et arrêtez de publier) : la jeunesse est l'ennemi du H-Index ! Le jeune chercheur combine faible nombre de publications et faible nombre de citations, une véritable tare lorsqu'il s'agit de comparer son H-Index au sein des équipes de recherche. L'astuce consiste à être déjà un chercheur expérimenté avec une production scientifique conséquente. Vous pourrez même vous arrêter de publier bien avant l'âge de la retraite, les citations faisant le travail pour vous, votre H-Index progressera sans que vous vous en souciez. N'oubliez pas, votre H-Index ne pourra jamais diminuer !
  6. Publiez un article négatif de référence internationale : L'astuce ultime pour vous assurer d'un H-Index d'excellence réside dans la publication d'un (et de préférence plusieurs) articles négatifs dans votre champ de recherche. Des articles tellement négatifs qu'ils seront pris en contre-exemple et donc cités en masse par les chercheurs du monde entier. Votre carrière scientifique risque d'être compromise sur le long terme mais vous verrez votre H-Index décoller en flèche vers les sommets de la gloire bibliométrique !

Loin de nous l'idée de vous inciter à manipuler vos indicateurs bibliométriques. Ces quelques astuces ont uniquement pour vocation à vous alerter sur les mécanismes parfois douteux de leur production pour ainsi les utiliser en toute connaissance de cause.

HAL-Réunion et Open access : une actualité dense

23987077863_b164de407d_zL'actualité est dense sur le projet d'archive ouverte de l'Université aussi bien au niveau local que national.

La production scientifique de l'Université de La Réunion de la période 2008-2014 est désormais signalée sur HAL-Réunion. Vous retrouverez sur l'archive toutes les références des articles, chapitres de livre ou actes de colloques signés par nos chercheurs. Près de 5100 publications sont ainsi recensées démontrant le dynamisme et la diversité de la recherche scientifique réunionnaise.

Preuve de l'engagement de l'Université dans le mouvement de l'open access, à partir de 2016, les publications déposées dans HAL-Réunion seront prises en compte dans la répartition des crédits Recherche. Autre geste fort, l'évolution des dépôts sur la plateforme constituera l'un des jalons du prochain contrat d’établissement.

Pour faciliter la mise en place de la politique Open access de notre Université, chaque laboratoire dispose d'un référent HAL, relais entre le chef de projet et les chercheurs mais aussi premier conseil auprès de ses collègues.

De courts tutoriels vidéo (Créer un compte, Déposer une publi, Quelle version déposer ?) sont disponibles sur le site web du Pôle Recherche pour vous lancer dans le dépôt d'article sur HAL-Réunion. Si vous rencontrez le moindre problème sur HAL-Réunion ou si vous avez simplement une question, une adresse mail unique est à votre disposition :

L'actualité de l'Open access au niveau national n'est pas moins riche et pourrait être la plus décisive.

Le Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES, organisme remplaçant l'AERES) envisage la possibilité de prendre en compte les dépôts d’article en archive ouverte lors des campagnes d'évaluation des laboratoires (annonce faite lors de la Réunion annuelle des directeurs de BU et du secteur de l’IST en novembre 2015).

Enfin, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture l'article 17 du projet de loi numérique sur le libre accès aux résultats de la recherche scientifique (les discussions parlementaires sur cet article sont disponibles en ligne). Cet article résout le problème épineux du dépôt en archive ouverte : la cession d'une partie des droits des auteurs à l'éditeur qui publie les travaux. Suite à la signature du contrat entre éditeur et auteur, ce dernier perd le plus souvent la possibilité d'utiliser sa publication comme il l'entend. L'article 17 rectifie ce déséquilibre en proposant aux auteurs de disposer de leur article après une période d'embargo de 6 mois pour les sciences dures et 12 mois pour les sciences humaines et sociales.

Art. L. 533-4. –
I. – Lorsqu’un écrit scientifique, issu d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, par des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne, est publié dans un périodique paraissant au moins une fois par an, dans des actes de congrès ou de colloques ou dans des recueils de mélanges, son auteur dispose, même après avoir accordé des droits exclusifs à un éditeur, du droit de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert, par voie numérique, sous réserve de l’accord des éventuels coauteurs, toutes les versions successives du manuscrit jusqu’à la version finale acceptée pour publication, dès lors que l’éditeur met lui-même celle-ci gratuitement à disposition par voie numérique et, à défaut, à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est de six mois pour une publication dans le domaine des sciences, de la technique et de la
médecine et de douze mois dans celui des sciences humaines et sociales. Un délai inférieur peut être prévu par un arrêté du ministre chargé de la recherche pour certaines disciplines ou familles de disciplines.

Les termes barrés sont les dispositions retoquées suite à un amendement de députés. Avant son passage au Sénat, l'article 17 ne concerne donc plus les actes de colloques ou les recueils de mélanges (chapitre de livre). Il faudra attendre la fin de la navette parlementaire voire les décrets d'application pour connaître les contours définitifs de cette loi.

Crédit photo : SDASM Archives - Atlas Negative Collection Image

La documentation numérique dans les médias

La semaine commence avec deux actualités intéressantes dans les médias qui concernent la documentation numérique (universitaire ou non) :

Si l'offre de manuels universitaires en version numérique est encore faible, vos bibliothèques proposent en revanche un certain nombre de manuels scolaires en ligne, du CP au BTS, idéal pour les révisions en Licence ou pour préparer les concours de l'éducation : consultez-les en ligne via KNE et via CNS.

Le sujet vous intéresse ? pour tout contact concernant la documentation numérique à l'université, contactez-nous via docelec[arobase]listes.univ-reunion.fr.