En savoir plus sur... la réforme du calendrier julien

Tea towel Cat-lendar - Anne-Caroline Alard sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Tea towel Cat-lendar - Anne-Caroline Alard sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Cela se passe en l'année -46. Jules César, en sa qualité de pontifex maximus chargé de la gestion du calendrier, introduit un nouveau calendrier qui sera appliqué une année plus tard, en -45.

Jusque-là, l'année romaine était composée de 355 jours divisés en 12 mois. Un mois intercalaire tous les 2 ans devait remettre le calendrier en accord avec l'année tropique (ou année solaire). Mais ce système n'était pas bien géré. Les mois intercalaires n'étaient pas appliqués régulièrement. Parfois, des années se déroulaient sans que le mois intercalaire soit inséré. D'autres fois, il était ajouté plusieurs années de suite. Ajoutons à cela la difficulté d'annoncer les changements dans tout l'empire romain, on peut comprendre que le citoyen romain s'y perde.

Pour remédier à cette situation, Jules César fit appel à Sosigène d'Alexandrie, un astronome grec réputé. Il créa alors ce qui deviendrait connu comme le calendrier julien, composé de 365 jour et d'une année bissextile de 366 jours tous les 4 ans. Le calendrier resterait aligné avec l'année solaire sans intervention humaine.

Mais quand César promulgua son nouveau calendrier, l'ancien calendrier romain avait pris 90 jours d'avance sur l'année tropique. Pour remédier à cette situation, l'année -46 fut rallongée des 90 jours manquants, mais en plusieurs mois intercalaires séparés. Elle dura 445 jours et fut surnommée "l'année de la confusion".

Le calendrier julien fut utilisé jusqu'en 1582, quand le pape Grégoire XIII édita la bulle Inter Gravissimas. Le calendrier julien se décalait d'un jour tous les 134 ans. En 1582, il y avait donc 10 jours de décalage entre le calendrier et l'année tropique. Pour remédier à ce défaut, le calendrier grégorien transforme les années séculaires (c'est-à-dire les multiples de 100) en années communes (non bissextiles), sauf pour les multiples de 4, comme 1600 ou 2000, qui sont bissextiles. 10 jours ont aussi été supprimés du calendrier. Le 4 octobre 1582 fut suivi par le 15 octobre 1582.

Les pays adoptèrent le calendrier grégorien à diverses dates, dépendant de leur religion, essentiellement. Si les pays catholiques suivirent rapidement le mouvement, les pays protestants ou orthodoxes ont généralement changé leurs calendriers plusieurs siècles après. Par exemple, la Russie n'adopta le calendrier grégorien qu'en 1918, ce qui explique que la Révolution russe soit désignée par des dates différentes.

Pour en savoir plus, à lire en ligne :

A emprunter dans vos BU :

Journée des femmes à la BU Sciences

Happy Women's Day, Dear Ladies ! By Mariusz Szczepanik (CC BY-NC-ND 2.0)

Happy Women's Day, Dear Ladies ! By Mariusz Szczepanik (CC BY-NC-ND 2.0)

 

 

 

 

 

 

 

 

La BU Sciences présente sur ses tables thématiques une sélection de livres, DVD et bandes dessinées pour illustrer et accompagner la Journée des femmes (8 mars)

Bandes dessinées

DVD

BUS_2016-03_8marsFemmes_600px_IMG_0176

Livres

Portraits : lisez les portraits de femmes qui se trouvent dans ces ouvrages :

Et un portrait de Wislawa Szymborska dans le Hors-série de la revue de mathématiques  "Tangente" : Mathématiques et littérature : une fascination réciproque (N° 28 de 2007)

Et ailleurs :

« Les femmes ne se demandent pas si une chose est possible, mais si elle est utile et, alors, elle l’accomplissent. » Louise Michel

 

 

 

En savoir plus sur... la 1e publication de Systema Naturae de Carl von Linné

Carl v Linné - Skara kommun sous licence CC BY 2.0

Carl v Linné - Skara kommun sous licence CC BY 2.0

En 1735, Linné, alors connu sous le nom de Linnaeus, publie la première édition de Sytema Naturae, sive regna tria naturæ systematice proposita per classes, ordines, genera, & species. Dans cette première édition de onze pages, il explique le système de classification qu'il a mis au point. Il divise la nature en trois règnes : animal, végétal et minéral. Les premières espèces sont divisées par la classe, l'ordre, le genre, l'espèce et la variété. Devant la popularité de cette publication, il publiera des éditions de plus en plus volumineuses. La 12e et dernière édition dirigée par Linné, de 1766 à 1768, comportera 2400 pages.

Sa classification repose en partie sur des classifications publiées auparavant par d'autres savants, mais également par des collaborations lors de la publication de Systema Naturae. Sa classification des animaux s'inspire de celle de John Ray, un botaniste anglais du siècle précédent. Un ami de Linné, Peter Artedi, l'aida pour les poissons et certains animaux, tandis que Linné s'occupait plutôt des mammifères, des insectes et des oiseaux. La classification des plantes est inspirée de celle de Sébastien Vaillant, un botaniste français. Devenu professeur, Linné envoya ses étudiants et ses collaborateurs en expéditions autour du globe pour ramener une description, des dessins, voire des spécimens des différentes espèces trouvées.

Linné croyait en la fixité des espèces créées par Dieu, c'est-à-dire qu'elles n'évoluaient pas. L'espèce et la variété n'étaient donc jamais modifiés dans les différentes éditions de Sytema Naturae. Par contre, les trois autres degrés de classifications, étant une construction humaine, pouvaient varier. Par exemple, la baleine passa de poisson à mammifère dans la 10e édition de 1758.

C'est dans cette 10e édition que Linné généralisa le système de nomenclature binomiale, qu'il avait introduit quelques années plus tôt pour les plantes. La classification de Linné ne survécut pas à la découverte de la théorie de l'évolution, mais ce système de nom binomial s'est propagé et est toujours utilisé aujourd'hui. Il est régulièrement mis à jour par le Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes et par la Commission internationale de nomenclature zoologique.

Une dernière chose : saviez-vous que c'est dans Systema Naturae qu'Homo sapiens fut pour la première fois placé dans le même groupe que les autres primates?

Pour en apprendre plus :

En BU :

En ligne avec nos livres numériques, "ebooks" (accessible avec vos logins ENT) :

Mise à jour des références d'ebooks le 18/06/2019.

En savoir plus sur... La mise au point d'une nouvelle échelle de température par Anders Celsius

-12 = 10 - OllBac sous licence CC BY 2.0

-12 = 10 - OllBac (licence CC BY 2.0)

Anders Celsius est un astronome et physicien suédois né à Uppsala le 27 novembre 1701 et mort dans la même ville le 25 avril 1744 de la tuberculose. Il a été nommé professeur d'astronomie en 1730. Il fit un voyage d'études en France, en Italie, en Allemagne et en Angleterre qui dura quatre ans, de 1732 à 1736. Il publia en 1733 une compilation d'observations d'aurores boréales, qu'il avait observées lui-même ou non, dans les années 1716 à 1732. Il participa à une expédition de l'Académie des Sciences de Paris en Laponie pour mesurer un arc de méridien de 1° afin de confirmer la théorie d'Isaac Newton qui disait que la terre était une sphère aplatie aux pôles. Il fut le premier à proposer une relation entre les aurores boréales et le magnétisme terrestre. Il persuada les autorités suédoises de faire construire un observatoire moderne, qu'il approvisionna avec les instruments de mesure qu'il avait acheté pendant son voyage d'études en Europe. Mais ce n'est pas pour ces réalisations qu'il est le plus connu.

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Ce n'est que vers la fin de sa vie qu'il se pencha sur l'élaboration d'une échelle de température. Il publia des articles relatant ses expériences, qui prouvèrent que le point de congélation de l'eau ne dépendait pas de la pression atmosphérique et de la latitude mais que le point d'ébullition de l'eau dépendait de la pression atmosphérique. Ce n'était pas le premier à mettre au point une échelle de température avec cent degrés, mais il fut le premier à proposer les points de congélation et d'ébullition comme extrêmes. A noter qu'il proposa le 0 en point d'ébullition et le 100 comme point de congélation. C'est après sa mort que l'échelle fut inversée. Il n'est pas très clair qui a proposé ce changement en premier.

Photo de Racineur, "Santo Nino de Praga" (licence CC BY-NC-ND)

En 1948, la 9e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) adopte dans l'annexe 6 l'échelle de Kelvin pour le système international de mesure, mais également l'échelle thermodynamique de Celsius. Cette annexe explique comment déterminer les points fixes de température Celsius pour s'assurer qu'un thermomètre fonctionne correctement. Elle fixe aussi les manières d'écrire le "°C". C'est ainsi que l'appellation degré Celsius entra dans notre vie de tous les jours, à part quelques rares pays qui utilisent encore le degré Fahrenheit.

Pour en apprendre plus :

Vous trouverez également sur les rayons de vos BU ces ouvrages à emprunter :

2015-12-01_143827Et pour se faire plaisir, une référence à une autre échelle de température dans ce roman de science fiction de Ray Bradbudy paru en 1953 : Fahrenheit 451. 451 degrés Fahrenheit est le niveau de température qui provoque l'auto-inflammation d'un livre. Une œuvre célèbre sur la censure et l'obligation d'un "bonheur commun".

Crédit des images : Aurore boréale en Alaska (domaine public, "United States Air Force photo by Senior Airman Joshua Strang") ; Photo de Racineur, "Santo Nino de Praga" (licence CC BY-NC-ND)

En savoir plus sur... la 1e réaction en chaîne d'une pile atomique

"CP-1 drawing" - Argonne National Laboratory (licence CC BY-NC-SA 2.0)

Nous sommes le 2 décembre 1942, dans un stade de football américain abandonné de l'Université de Chicago, dans une salle de jeu de raquettes (un sport très proche du squash) située sous les gradins, juste avant le repas de midi. Une structure en bois supporte et maintient en place un empilement de 50 000 briques de graphite, soit 400 tonnes, avec un cœur composé de 6 tonnes d'uranium et 36 tonnes d'oxyde d'uranium. C'est la première pile atomique, ou, comme on l'appelle plus récemment, le premier réacteur nucléaire.

L'équipe de chercheurs, menée par Enrico Fermi, se prépare à essayer d'activer une réaction en chaîne devant des dignitaires et des industriels américains. Un premier test est effectué. Les compteurs de neutrons s'affolent et la courbe d'activité grimpe, grimpe, grimpe... et la barre automatique de sécurité s'active, mettant fin à l'expérience. Elle a été placée délibérément bas. Mais il est l'heure, et Fermi, qui a un horaire strict, décide de faire une pause pour aller manger.

De Marcin Wichary, "Chicago Pile" (licence CC BY)

"Chicago Pile", Marcin Wichary (licence CC BY)

L'expérience reprend après le repas, en relevant davantage la barre de sécurité. Le bruit produit par la pile devient de plus en plus assourdissant. A 15h25, la pile devient critique, c'est-à-dire qu'une réaction en chaîne s'est produite et s'auto-alimente. 28 minutes plus tard, Fermi met fin à l'expérience.

D'après lui, l'activité engendrée dans le cadre de cette expérience n'aurait pas suffit à faire cuire un œuf. Il est intéressant de noter que ce premier réacteur nucléaire ne possède ni système de refroidissement ni écrans de protection. En 1943, le réacteur sera jugé trop dangereux pour être situé dans la ville de Chicago et sera déménagé dans ce qui deviendra plus tard le Laboratoire National d'Argonne.

La construction de la première pile atomique française, Zoé de son petit nom, fut lancée par Frédéric Joliot-Curie, alors Haut Commissaire du CEA. Elle fut abritée au fort de Châtillon et produit sa première réaction en chaîne le 15 décembre 1948 en présence du Président de la République, Vincent Auriol.

Vous pouvez en apprendre plus sur l'histoire du nucléaire avec les ressources suivantes :

Sur Internet :

Dans la BU :

Des livres en ligne :

En savoir plus sur... Le mangeur et l'animal

BUS_mangeur-animal_201511_DSCN6551 Paru en 1997 dans la collection "Mutations/Mangeurs" des éditions Autrement, "Le mangeur et l'animal" interroge les liens nouveaux entre production et alimentation. Cet ouvrage collectif transdisciplinaire réunit professionnels techniciens et chercheurs en sciences sociales (agronomes, vétérinaire, historiens, philosophe, sociologues...) pour faire le point sur l'animal mangé, dans des chapitres courts et éclairants. Les  grilles de lecture sont variées : pratiques d'élevage et traditions agricoles, mutations des modes alimentaires, bien-être animal, contradictions du consommateur.


Les plus :
ouvrage court, accessible, qui remet en perspective une pratique agricole encore récente, loin des clichés de rupture, entre un avant idéalisé et un après intensif et médiocre (malbouffe), loin des oppositions éleveurs / animaux / consommateurs.
Remarque : l'ouvrage date un peu et se concentre sur les bovins. A compléter, si le sujet intéresse, par des ouvrages plus récents (et souvent plus spécialisés autour d'un animal, d'une technique, ou d'une approche particulière : cf. références plus bas)

Pour vous donner envie de découvrir le sujet et d'explorer les rayons des bibliothèques (y compris virtuels, cf. plus bas), nous partageons ici quelques notes de lecture.

Des repères historiques. Le bœuf (bœuf, vache, veau) a longtemps été considéré comme un "mal nécessaire".  C'est un adjuvant certes utile aux travaux mais il consomme de l'espace et des céréales. On lui réserve alors les mauvais pâturages et les faibles rations (XVI-XVIIIe, p.13). Quelques tentatives agronomiques d'amélioration des espèces, par la nourriture, par le croisement génétique, commencent à attirer l'attention sur la valeur de l'élevage (fumier, engrais, lait et autres débouchés). Les transports, la spécialisation des races bovines suivant le terroir et la transition démographique participent d'une "révolution pastorale" où l'élevage peut devenir une fin en soi (XIXe). La distinction des élevages (lait/viande, veau/adulte) intervient ensuite et connait d'intenses développements jusqu'à la crise du lait et l'introduction des quotas en 1984. Les pratiques intensives qui font actuellement l'objet d'un questionnement sociétal apparaissent ainsi davantage dans la continuité d'une histoire récente que dans une rupture avec un passé pastoral mythifié.

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Espaces et traditions. En matière d'élevage, on oppose souvent une France du Nord, plus avancée, à une France du Sud (p.98). Par delà les questions de climats, de sols ou de densité de population, l'ouvrage permet de découvrir aussi l'influence majeure des traditions héritées des "deux grandes poussées de l'agriculture néolithique". Schématiquement : une France du nord davantage liée à la "vague danubienne" de la culture de céréales, sur des sols plus limoneux, associée à la fermentation/distillation (boissons alcoolisées) et à la viande ; en contraste, la "vague méditerranéenne", profitant des techniques horticoles du Moyen et du Proche Orient, favorise une France du sud portée sur le mix agricole de pratiques nécessitant des soins particuliers comme les cultures arbustives (olivier, raisin) ou maraîchères (irrigation) associées aux céréales et aux petits animaux (moutons, chèvres).

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Démographie et peuplement. L'histoire d'une hausse progressive de l'alimentation carnée couplée au développement économique apparait également nuancée lorsque le chercheur s'attarde sur les temps longs. On apprend ainsi que la viande était déjà au cœur des pratiques alimentaires de l'Europe du Moyen-Age des années 1350-1550 après les grandes vagues de pestes et guerres (moins d'hommes, plus de bêtes) avant de connaître une importante régression lorsque les populations retrouvent leur dynamisme (la noblesse s'arrogera alors les privilèges de la chasse). (p.97) Au XIXe, la montée de la viande dans les assiettes semble finalement surtout venir de la transition démographique campagne / ville : les ruraux rejoignent les villes, où, grâce aux transports, au maillage du réseau de circulation des bêtes, au goût des citadins aussi, l'approvisionnement en viande est continu. Plus d'hommes dans les villes, plus d'accès à la viande, plus de viande consommée (et une alimentation plus variée, plus riche). Posée comme un "fait urbain" (p.91), la consommation de viande se développe ensuite dans les campagnes par un alignement des pratiques.

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Viande et symboles. Du côté des pratiques de consommation, les chercheurs confrontent les symboliques de la viande aux évolutions alimentaires. On retrouve ainsi les valeurs de pureté et d'enfance associées au blanc de la chair du veau, tandis que le bœuf évoque le sang, le désir ou les impuretés et les interdits religieux (p.124). "La viande, c'est la force!" dit-on -- c'est aussi un plaisir : non plus seulement réservée aux jours de fête, la gastronomie s'invite dans le quotidien. En plein essor, les médias n'hésitent pas à parler de "désir" et de "libido" (p.110). Et la cuisine s'impose dans les médias : quand Le Monde promeut chaque semaine la "nouvelle cuisine" contre "l'establishment vieillissant et bedonnant de la critique gastronomique", Le Figaro défend, lui, vigoureusement la tradition culinaire dans Le Figaro (p.110). Clairement, certaines sociétés se montrent plus sensibles aux plaisirs de la table, comme la France, que d'autres, comme les anglo-saxons ou les américains chez qui les critiques de la mort animale semblent alors davantage faire écho.

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Industrialisation et souci de l'animal. La mise à mort de l'animal, justement, pose problème : "qui va assumer le geste qui tue ?" interroge le chercheur. En séparant l'acte en divers processus bien identifiés, insensibilisation et saignement, l'abattage industriel dilue les responsabilités et la culpabilité. (p.126). "La mort des bêtes devient une abstraction insaisissable" (Noélie Vialles, citée p.126), toutefois nuancée par le phénomène de ressemblance et de proximité symbolique de certains animaux avec l'homme. Il suffit de voir des images d'abattage (ou entendre les bruits) pour que le malaise renaisse. Voilà qui écorne la mythologie du terroir et des campagnes nourricières, le veau sous la mère...

Autres brèches dans l'image d'Epinal, les nouvelles crises alimentaires : le veau aux hormones (années 70), la crise de la vache folle (années 90) ou plus récemment les scandales de la viande de cheval dans les lasagnes. Le mangeur réclame des gages : traçage, meilleur étiquetage, labels. Et s'intéresse plus largement au bien-être animal. Si la notion est présente depuis les textes sacrés ou l'Antiquité jusqu'à nos jours, cela témoigne du moins du rôle nouveau des consommateurs dans la chaîne de production carnée. C'est ainsi que la filière porcine s'est adaptée pour produire un porc moins gras ou améliorer la qualité du lait de vache (p.43). Les passerelles existent bien entre bêtes, éleveur et consommateur.

Aller plus loin et références bibliographiques :

Tous les ouvrages sont soit empruntables* soit consultables en ligne. Vous pouvez aussi demander une numérisation pour les thèses et mémoires non disponibles en numérique.
(* emprunt le durée d'un week-end pour les thèses et mémoires).

Images : Couverture du livre Le mangeur de l'animal (photo : Liberto Macarro) | Logo des éditions Autrement | "Milk" de Mike Mozart (licence CC BY) | "Steak", de With Wind (licence CC BY-NC) | "Milk Drop" de Chris Pelliccione (licence CC BY-ND) | "Veau", de LJ42 (licence CC BY-NC-ND)

En savoir plus sur... les drones

Un Multicopter DJI-S800, par Alexander Glinz (licence CC BY SA)Avez-vous reçu un drone à Noël ? Comme l'an dernier (et l'avant dernier), le drone était annoncé dans les médias comme l'un des futurs succès de vente, que cela corresponde à la réalité ou non. En France, le mot ne désigne pas seulement l'équipement militaire mais il recouvre de façon générale tout appareil volant sans pilote.

Simple mise à jour moderne du modélisme aérien ou s'agit-il vraiment d'un nouvel objet porteur de pratiques nouvelles, aussi bien dans les loisirs que pour de nouvelles applications quotidiennes voire pour la recherche ?

D'emblée, on constate les liens étroits entre géographie, système d'information et la navigation aérienne des drones. Les appareils ouvrent, en effet, de nouvelles possibilités d'acquisition de prises de vue, de cartographie et d'interprétation de l'environnement spatial vu par le drone : la cartographie devient sémantique. Ce qui permet en retour de consolider et améliorer les calculs de trajectoire et la détection d'objet. Les drones, avec d'autres procédés comme le scanner 3D, enrichissent la géomatique et produisent de nouvelles données, en 3D notamment, porteuses de nouveaux usages.

Une conférence organisée à l'IUT de La Réunion fin 2015 dans le cadre du "Master II RNET Géomatique et Télédétection" abordait justement les perspectives ouvertes par les drones concernant la géoinformatique et l'information géographique, avec Arnaud Vandecasteel (24/11/2015).

Pour accompagner l'essor de ces nouveaux "aéronefs" dans la population, le ministère chargé des transports rassemble sur son site web les informations juridiques applicables aux utilisateurs de drones. Il existe même sites web spécialisés dans l'actualité des drones. De nombreux articles de presse ou des émissions de radio en parlent régulièrement.

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Sur les aspects techniques, on vous recommande l'excellent suivi des actualités assuré par les "Techniques de l'ingénieur". Votre BU numérique y est abonnée pour l'ensemble de la communauté universitaire de La Réunion, vous pouvez donc vous y connecter de chez vous avec vos logins numériques habituels (ENT).
> Accès : actu "drones" suivie par "Techniques de l'ingénieur"

On y découvre notamment cette expérience d'un drone piloté par téléphathie:

Le sujet vous intéresse ? Retrouvez ci bas notre sélection de ressources sur les drones :

Et vous, qu'avez-vous reçu à Noël ?

Photo : Un Multicopter DJI-S800, par Alexander Glinz (licence CC BY SA)

Il y a 150 ans : Gregor Mendel et ses pois

Gregor_Mendel - AndreaLaurel sous licence CC BY 2.0

Le 8 février et le 8 mars 1865, Gregor Mendel présentait deux conférences à la Société d’histoire naturelle de Brünn (ou Brno) qui relataient ses expériences des dix dernières années sur plusieurs milliers de plants de pois. Le texte de ces conférences sera publié en 1866 sous le titre Versuche über Pflanzen-Hybriden (ou Recherches sur des hybrides végétaux).

Photo d'Isabel Eyre, "Peas" (licence _CC-BY)

Ces travaux s’inscrivent dans un contexte de débats et d’études sur l’hérédité qui remonte à au moins trois ans avant la naissance de Mendel, en 1822. En 1819, le comte Festetics, un expert reconnu dans le domaine de la reproduction du mouton, publia les premières lois empiriques de la génétique, utilisant ce mot pour la première fois dans une publication. Des associations d’éleveurs de moutons et les monastères tiennent des conférences durant lesquelles ils essaient, à travers les études réalisées partout en Europe, de comprendre comment faire apparaître les traits voulus dans la descendance de leurs moutons.

Photo de Ludovic Hirlimann, "Moutons" (licence CC BY-NC)

Mendel étudia à Vienne avec un professeur, Franz Unger, qui pensait que des combinaisons d’éléments inconnus déterminaient l’hérédité des individus. L’abbé du monastère où Mendel vivait avait fait bâtir un jardin expérimental en 1830 et participait activement aux études sur l’hérédité des moutons. Un anglais, Thomas Andrew Knight, avait déjà fait des expériences sur les plantes annuelles dès le XVIIIe siècle et avait publié ses résultats, rapportant les principes de dominance, de ségrégation des caractères parentaux et de l’apparence uniforme des hybrides. D’autres botanistes ont étudié le pois et confirmé ces travaux.

De Tim Norris, "Give peas a chance..." (licence CC BY-NC-ND)

L’originalité de Mendel tient en plusieurs points. Il a mis en évidence que les deux parents contribuent à l’hérédité des descendants, alors qu’à l’époque on ne pensait pas que les deux sexes contribuaient à égalité à la transmission des caractères. Il avait remarqué que les résultats des études botaniques produisaient des formes d’hybrides qui se répétaient avec une grande régularité, mais qu’il n’existait aucune loi pouvant prédire quels hybrides seraient produits par des croisements donnés. Il introduisit une méthodologie expérimentale rigoureuse et l’utilisation de la modélisation mathématique. Partant de ses modèles mathématiques, il expérimenta ensuite avec ses plants pour voir si ses hypothèses se vérifiaient. Il prit aussi en compte l’environnement de son jardin expérimental, c’est-à-dire tout ce qui pouvait influencer sur la fertilisation des plants, comme le rôle des insectes.

Il encouragea ses collègues chercheurs à reproduire ses expériences -- mais personne ne l’a fait de son vivant. Ses travaux ne furent que très peu cités avant l’an 1900. Cette année-là, sur l’espace de deux mois, trois botanistes de trois pays différents publient des articles dans lesquels ils redécouvrent les lois de l’hérédité. Pour éviter une controverse, la priorité de Mendel sera reconnue. Peu après commencera une controverse sur ses travaux. Certains dirent que les résultats étaient "trop beaux pour être vrais" et qu’ils ont été falsifiés, volontairement ou non, ou alors qu’ils étaient biaisés.

Pour en apprendre plus sur Mendel ou l’histoire de la génétique : "MendelWeb" est un site web très complet qui présente les versions en allemand et en anglais des conférences de Mendel, ainsi que beaucoup d’autres informations, conçues à la base pour les enseignants.

Charles Auffray propose également une analyse du texte originel de Mendel, disponible en ligne, dans cet article en deux volets : Aux sources de la biologie des systèmes et de la génétique: la pertinence des expérimentations de Gregor Mendel sur le développement des plantes hybrides, un article en deux volets qui analyse le texte originel de Mendel, disponible sur le site de l’Observatoire de la génétique (1er volet et 2e volet), Cadrages, n°20 janvier-février 2005 et n°21 mars-avril 2005

Ressources complémentaires :

Mendel aujourd'hui : si vous voulez en savoir davantage sur ce qu’on sait et ce qu’on peut faire aujourd’hui :

Images :
Gregor Mendel, d'AndreaLaurel (licence CC BY 2.0)
Isabel Eyre, "Peas" (licence _CC-BY)
Photo de Ludovic Hirlimann, "Moutons" (licence CC BY-NC)
"Give peas a chance...", de Tim Norris, (licence CC BY-NC-ND)

 

Il y a 150 ans : le premier voyage cyclo-touristique en vélocipède

Velocipede Michaux-1 - tetedelacourse sous licence CC BY-SA 2.0

Velocipede Michaux-1 - tetedelacourse sous licence CC BY-SA 2.0

C'était autour du 25 août 1865. Trois hommes, les frères René et Aimé Olivier et leur ami Georges de la Bouglise partirent de Paris pour rejoindre la maison familiale des Olivier près d'Avignon. Ils vont mettre huit jours pour faire ce voyage en vélocipède. Mais savez-vous ce qu'est un vélocipède? Quelle est la différence avec la bicyclette et son ancêtre, la draisienne?

Le vélocipède est en fait l'étape intermédiaire entre la draisienne et la bicyclette. La draisienne, dont le brevet a été déposé en 1818, était constituée d'un cadre en bois reliant deux roues, muni d'une selle et d'un guidon et qu'on faisait avancer en marchant. Le serrurier Pierre Michaux et son fils Ernest ajoutèrent un pédalier à la roue avant. La roue avant devint aussi plus grosse que la roue arrière. Les Michaux firent breveter leur vélocipède amélioré, comprenant un système de freins, en 1868. A noter qu'un autre Français, Pierre Lallement, revendiqua avoir inventé le système à pédales à peu près en même temps que les Michaux.

Les premières courses commencèrent en 1867. Le prince impérial, fils de Napoléon III, aima tant ce mode de locomotion qu'il fut surnommé "Vélocipède IV" par les caricaturistes. Mais le vélocipède coûte cher et est peu confortable : les roues sont cerclées de fer. Imaginez circuler sur une route pavée avec de telles roues! Le mécanisme d'entraînement avec chaîne et pignons permit de déplacer les pédales sous la selle et d'augmenter la vitesse de déplacement. En 1869, le cerclage de fer est remplacé par du caoutchouc. En 1888, un Américain, John Boyd Dunlop, invente le pneumatique, mais il faut attendre 1891 pour que les frères Michelin inventent la chambre à air, qui est démontable. C'est à partir de ce moment que le vélo, raccourci de vélocipède, devient vraiment populaire. Des industries se mirent à produire beaucoup de vélocipèdes à peu de frais, ce qui permit aux classes populaires d'accéder à cet objet. Et c'est ainsi qu'il passa de loisir à mode locomotion...

Pour en apprendre un peu plus sur le vélo :

Articles de Wikipédia sur le vélocipède et sur la bicyclette

Le Vélocipède, sa structure, ses accessoires indispensables, le moyen d'apprendre à s'en servir en une heure par Alexis-Georges Lefebvre, 1868, sur Gallica

Pour fêter cet anniversaire, un petit groupe de 7 vélocipédiste reproduisit en août 2015 le voyage Paris-Avignon des frères Olivier et de leur ami de la Bouglise, leur récit se trouve sur velocipedistes.com

En BU :

Vélo vert (Riverside publ – 1989)

Maillot jaune : regards sur cent ans du Tour de France [ouvrage édité à l'occasion de l'exposition "Maillot jaune, centenaire du Tour de France", Musée auto-moto-vélo, Châtellerault, 21 mai-23 novembre 2003] (Atlantica Musée national du sport – 2003)

La reine bicyclette : histoire des Français à vélo / Laurent Védrine (Talweg – 2013)

La Réunion : du sommet des montagnes au battant des lames / Julien Chauveau (Big bike magazine n°46, Éd. Nivéales – 2009)

La Réunion à vélo : 55 circuits découverte / Stéphane Bénard ; Maëla Winckler (Austral éd. – 2012)

Le Tour de France et le vélo : histoire sociale d'une épopée contemporaine / Philippe Gaboriau (Éd. l'Harmattan – 1995)

Julien Absalon : objectif Pékin / Jean-François Verrier; Emmanuel Georges (Supermouche productions prod., distrib. – 2008)

Bien pratiquer le vélo : en tout terrain, sur route, sur piste choisir son matériel, les bons réglages, les pathologies, bien s'équiper, bien s'alimenter / Jean-Pascal Romeur (C. Geoffroy – 2009)

Projection : Aires marines protégées dans l'Océan Indien

Aires marines protégées, un documentaire de l'Université de La Réunion, disponible librement en ligne via Canal-U et Youtube.

aires marines protégéesLa Direction des Usages du Numérique de l’Université de La Réunion vous invite à la projection du nouveau documentaire scientifique réalisé par le Service Audiovisuel et Multimédia de l’Université :

 
Mardi 8 décembre 2015 (18h30) à l’amphithéâtre Sudel Fuma, UFR Lettres, Moufia
(Entrée libre)
La projection se fera en présence de l’équipe scientifique, des représentants de la Réserve marine et des réalisateurs du film.
Co-Production : WWF/ Université de La Réunion
Résumé du film : Ce documentaire nous emmène dans un voyage au long cours vers les îles de l’Océan Indien occidental. Il met en lumière la mise en place et le fonctionnement d’Aires Marines Protégées, un  concept initié par la COI depuis 2006.
De l’île Maurice à La Réunion, en passant par Madagascar, les Comores ou encore les Seychelles, découvrez comment les populations locales tentent de poursuivre leurs activités tout en préservant ces éco-systèmes marins menacés.
Nous vous proposons ici de revoir les autres films documentaires à caractère scientifique produits par l’Université : Ils sont accessibles sur la chaine Canal-U :

retrouver certaines de ces vidéos en format DVD à emprunter à l'Espace Océan Indien (rez-de-chaussée de la BU Droit-Lettres-Campus du Moufia)

En savoir plus sur... Einstein et la relativité

Albert Einstein, early 1900's - huanjo sous licence CC BY-SA 2.0

Albert Einstein, early 1900's - huanjo (licence CC BY-SA 2.0)

A la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la physique a un souci : entre les théories de l'électrodynamique de l'époque et les résultats expérimentaux, il y a des contradictions qui ne peuvent s'expliquer. On croyait alors que les ondes avaient absolument besoin d'un milieu pour pouvoir se propager. L'éther était ce milieu invisible. Mais les tentatives de calculer le mouvement de la Terre par rapport à l'éther n'arrivaient pas à des conclusions probables. Il restait toujours une zone d'ombre.

C'est en 1905 qu'Albert Einstein publie son article “De l'électrodynamique des corps en mouvement” (mais en allemand). Il s'appuie sur les travaux des physiciens qui l'ont précédé, comme James Clerk Maxwell, Henri Poincaré ou Hendrik Lorentz. Cet article pose les bases de ce qui s'appelle maintenant la relativité restreinte :

  • Les lois de la physique sont invariables dans tous les systèmes référentiels inertes, c'est-à-dire non-soumis à une accélération
  • La vitesse de la lumière dans le vide est toujours la même, indépendamment de la vitesse de déplacement de la source ou de l'observateur

On pourrait rajouter, par rapport aux croyances de l'époque, qu'il stipule aussi que la notion d'éther est superflue. De plus, cette nouvelle théorie réunit en un seul ensemble deux paramètres auparavant considérés comme distincts : l'espace et le temps.

Mais cette théorie n'explique toujours pas tout. Notamment, elle ne prend pas en compte la notion d'accélération et ne peut pas fonctionner avec la théorie de la gravité d'Isaac Newton. Einstein retourne donc au travail et publie en 1915 la théorie de la relativité générale, qui refond les principes de la gravitation tout en respectant les principes de la théorie de la relativité. Deux mathématiciens, Marcel Grossmann et David Hilbert, ont aidé Albert Einstein dans la conception de cette nouvelle théorie.

La relativité générale ajoute à la relativité restreinte l'idée qu'une masse peut déformer l'espace-temps. Elle remplace la notion de force par la courbure de l'espace-temps. La théorie de gravitation d'Isaac Newton est toujours valable à basse vitesse, par contre quand on se rapproche de la vitesse de la lumière, il faut utiliser la théorie de la relativité générale.

Pour voir les détails de ces travaux et en apprendre davantage :

Sur Internet :

Dans vos BU :

L'Agence spatiale européenne prévoit de lancer le 2 décembre 2015 le satellite LISA Pathfinder de la base de Kourou en Guyane. Le but de ce satellite est de tester des technologies pour le futur lancement du laboratoire spatial LISA, qui observera la présence d'ondes gravitationnelles, prévues par Einstein grâce à sa théorie de la relativité.

Quelques articles sur le sujet :

LISA Pathfinder est prêt au décollage, 30 novembre 2015, sur le site de l'ESA

LISA Pathfinder overview, 16 octobre 2015, sur le site de l'ESA

LISA Pathfinder : le retour d'Einstein, 27 août 2015, sur le site de la Cité de l'espace

LISA Pathfinder mission journal : approaching lauch, sur le site elisascience.org, pour suivre le lancement

En savoir plus sur... la COP21

logo-COP21
La France accueille actuellement la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Comme chaque année, les participants de cette conférence se réunissent pour parvenir à un accord international de mesures visant à limiter le réchauffement climatique en dessous de °C. (source wikipedia).  La "COP21"  se tient au Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015.

 

 

Pour vous aider à vous repérer dans la masse d'articles et actualités qui paraissent sur cet événement majeur, les Bibliothécaires des BU de La Réunion vous proposent ces éclairages.

Pour commencer, le site officiel de la COP21 propose une rubrique "Comprendre", claire et ludique : http://www.cop21.gouv.fr/  Copie d'écran du 01/12/2015 :

Site web officiel de la COP21, rubrique "Comprendre" (cliquez pour y aller)

Excellent complément, le n° 17 du magazine Alternatives internationales fait le point, par des analyses et des reportages, sur les solutions citoyennes, étatiques ou entrepreneuriales pour lutter contre le réchauffement climatique. La revue est disponible à l'espace Presse de la BU Droit-Lettres et à l'IUT (possibilité de le faire venir).

Pour des éclairages plus avancés, nous vous proposons ces sélections de ressources universitaires, toutes accessibles à la communauté de l'Université de La Réunion

En complément, de nombreux médias se font l'écho de ce rendez-vous : choisissez votre média et votre support préférés !

Restez connectés et suivez l'actu en direct sur les réseaux sociaux :

COP21_TwitterA écouter : des émissions de radio 2015-12-01_162530

  • A destination des étudiants : les émissions spéciales COP21 de Radio Campus
  • Pour tous : les émissions spéciales COP21 sur France Culture

A regarder : des vidéos La COP21 sur Youtube (dont le clip officiel). Exemple :

A lire : presse en ligne : pour accéder aux articles de la presse française et internationale, rendez-vous sur Europresse, la base de presse numérique des BU. Une initiative est à souligner :

A apprendre, pour valider des connaissances : un cours en ligne (ou "MOOC")

  • MOOC Climat : Causes et enjeux du changement climatique
    L'UVED, Université Virtuelle Environnement & Développement durable, a fédéré 36 experts scientifiques de 17 universités et organismes de recherche pour créer un MOOC unique sur le climat. Le LACy, laboratoire de l'Université de La Réunion est partie prenante de ce MOOC.

Un autre regard : la Cop21 autrement, par des étudiants

Retrouvez à l'accueil de la BU Sciences une table de sélection de livres (numériques et papier) et de DVD.

Des Livres :

Livres numériques :

Des DVD  :

Fête de la science à La Réunion : 26-27-28 novembre 2015

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Le programme de la fête de la science (24e édition) est sur le site de l'association Sciences Réunion

 Une sélection de livres pour la fête de la science à emprunter dans vos BU :

Des DVD :

Des ebooks, livres à lire en ligne :

2015 : Année des sols et de la lumière :
sélection de documents par les bibliothécaires des BU à découvrir sur notre blog

Pour toutes les infos sur les BU de l'Université de La Réunion (emprunt de documents, accès aux livres en ligne,...) rendez-vous sur http://bu.univ-reunion.fr

Rendez-vous au village de la science (Parc des expositions de St Denis) pendant ces 3 jours. L'Université de La Réunion y sera présente.

Semaine européenne de réduction des déchets

Licence CC BY-NC-ND 2.0

Chaussure en toile BY MatHellum

 

 

 

 

 

 

 

Pour accompagner la semaine européenne de réduction des déchets (du 21 au 29 novembre 2015), les bibliothécaires des BU de l'Université de La Réunion ont sélectionné pour vous des documents à lire ou à visionner sur la gestion des déchets.

Des livres à consulter et à emprunter dans vos BU (pensez à la navette pour les faire venir dans votre BU) :

Des ebooks, livres à lire en ligne proposés par vos BU :

Des DVD :

Site Internet : http://www.serd.ademe.fr/

Les premières revues scientifiques

Journal des sçavans sur gallica.bnf.fr

Journal des sçavans sur gallica.bnf.fr

C’était il y a fort, fort longtemps, 350 ans pour être exact, dans des pays fort, fort lointains : la France et l’Angleterre.

Le 6 janvier 1665, parut à Paris le premier numéro du Journal des sçavans, le premier périodique littéraire et scientifique d’Europe. Il fut supprimé en 1792 et reprit en 1816, sous le nouveau nom de Journal des savants.

Cette revue avait pour but de proposer une bibliographie détaillée des principaux livres publiés en Europe, des nécrologies de savants célèbres, de rapporter les principales découvertes en physique et chimie, dans les arts et sciences, c’est-à-dire les nouvelles machines et inventions, les mathématiques, l’astronomie et l’anatomie. Elle souhaitait aussi discuter des décisions rendues par les tribunaux séculiers, ecclésiastiques et universitaires. Bref, il ne devait rien se passer en Europe intéressant les gens de lettres qui ne puisse être appris par la lecture de cette revue.

Dans le premier numéro, on y trouve notamment une mention des nouveaux télescopes de Giuseppe Campani, qui lui ont permis d’étudier Jupiter et Saturne, une critique de la seconde édition de 1664 du Traité de l’Homme de René Descartes et l’annonce de la naissance d’un monstre près d’Oxford (en fait, des sœurs siamoises).

La revue sur le site de Gallica où on peut accéder aux archives de 1665 à 1944

Sur Persée.fr, on peut accéder aux articles de 1909 à 2009

Contacté par le Journal des sçavans pour leur faire part des nouvelles publications d’ouvrages, le secrétaire de la Royal Society of London décida de faire paraître sur ses propres deniers un périodique dédié complètement aux sciences. Le 6 mars 1665, parut le premier numéro de Philosophical Transactions, Giving some Account of the present Undertakings, Studies, and Labours of the Ingenious in many considerable parts of the World, connu plus simplement sous le nom de Philosophical Transactions of the Royal Society.

En 1887, le journal se scinda en deux séries : Philosophical Transactions of the Royal Society A: Physical, Mathematical and Engineering Sciences et Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences.

N’ayant jamais eu d’interruption de publication, c’est la revue scientifique qui a la plus longue longévité.

Dans son premier numéro, la revue relate, entre autres, une amélioration des verres optiques, la découverte de la grande tache rouge de Jupiter, des observations de comètes et une nouvelle manière de tuer les crotales.

Le site de la Royal Society sur lequel on peut accéder aux archives de 1665 à 1886

Les accès de la BU à la revue Philosophical Transactions of the Royal Society