Documentation photographique, une expo à la BU Esiroi

La BU ESIROI vous présente jusqu'au 8 avril 2018 une expo sur la revue
"La Documentation Photographique"

 Fondée en 1949, "La Documentation Photographique" est une revue traitant d'un thème particulier, à chaque numéro, en proposant une synthèse rédigée par un spécialiste universitaire et en rassemblant divers documents multimédias (cartes, photos, diapos,...).

La Documentation photographique est un outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, fréquemment utilisé par les Historiens et les Géographes mais aussi par toute personne souhaitant parfaire sa culture générale & se tenir au courant des grands thèmes d'actualité.

Pendant ses 69 années d'existence, La Documentation Photographique a suivi de près les évolutions mondiales et plus particulièrement celles de la société française. D'abord constitués de dossiers et de photographies, les supports de présentation ont évolué au fil du temps, les diapositives projetables sont apparues puis ont cédé la place aux transparents utilisables sur un rétroprojecteur. Avec l'avènement d'Internet, les projetables sont progressivement remplacés par des compléments numériques en ligne.

Les numéros exposés proviennent des anciennes collections de l'Ecole Normale de St Denis. Il s'agit d'une sélection de numéros anciens, datant de 1958 à 1986. Ces documents sont désormais intégrés aux collections de la BU ESPE (Bellepierre), la majorité des numéros sont disponibles depuis 1958.

Les dossiers d'accompagnement sont disponibles à la BU ESIROI pour consultation et témoignent des méthodes de travail documentaires de l'époque, bien loin des méthodes de travail actuelles, des ordinateurs et d'Internet...

Revue de presse à la BU Esiroi

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La bibliothécaire de la BU de l'Esiroi vous propose sa sélection d'articles issue des revues disponibles à la bibliothèque.

A lire en ligne sur Europresse dans la partie "Dossier"

  • L'étiquetage nutritionnel en test dans 60 magasins / Camille Marel. - In : LSA, n° 2428, septembre 2016
  • Perspectives clémentes pour la IVe gamme / Armand Chauvel. - In : LSA, n°2428, septembre 2016
  • DOM-TOM : qui est sous les tropiques (Enseignes : analyse) / Frédéric Carluer-Lossouarn. - In : Linéaires, n°326, juillet-août 2016
  • Réglementation : la teneur en sucre encadrée en outre-mer / A. Dereuder. - In : Process alimentaire, n°1338, juillet-août 2016

Des articles à lire à la BU dans le fonds Presse (revues papier de la BU)

  • Ecotrophélia - Note de présentation / CCI Vaucluse, juin 2016
  • Ecotrophélia récompense la créativité étudiante. - In : RIA, n°781, septembre 2016
  • La spiruline, un aliment à découvrir avec Akal Food . - In : Leader Réunion, n°173, octobre 2016
  • Extraits végétaux : des alliés pour bien vieillir / Sylvie Richard. - In : RIA, n°780, juillet 2016

La BU Esiroi est ouverte
° du lundi au jeudi  : 8h-13h et 13h45-17h
° le vendredi : 8h30-12h30
Renseignements : Mme Martine Perrin 0262 48 33 46

 

En savoir plus sur... Le mangeur et l'animal

BUS_mangeur-animal_201511_DSCN6551 Paru en 1997 dans la collection "Mutations/Mangeurs" des éditions Autrement, "Le mangeur et l'animal" interroge les liens nouveaux entre production et alimentation. Cet ouvrage collectif transdisciplinaire réunit professionnels techniciens et chercheurs en sciences sociales (agronomes, vétérinaire, historiens, philosophe, sociologues...) pour faire le point sur l'animal mangé, dans des chapitres courts et éclairants. Les  grilles de lecture sont variées : pratiques d'élevage et traditions agricoles, mutations des modes alimentaires, bien-être animal, contradictions du consommateur.


Les plus :
ouvrage court, accessible, qui remet en perspective une pratique agricole encore récente, loin des clichés de rupture, entre un avant idéalisé et un après intensif et médiocre (malbouffe), loin des oppositions éleveurs / animaux / consommateurs.
Remarque : l'ouvrage date un peu et se concentre sur les bovins. A compléter, si le sujet intéresse, par des ouvrages plus récents (et souvent plus spécialisés autour d'un animal, d'une technique, ou d'une approche particulière : cf. références plus bas)

Pour vous donner envie de découvrir le sujet et d'explorer les rayons des bibliothèques (y compris virtuels, cf. plus bas), nous partageons ici quelques notes de lecture.

Des repères historiques. Le bœuf (bœuf, vache, veau) a longtemps été considéré comme un "mal nécessaire".  C'est un adjuvant certes utile aux travaux mais il consomme de l'espace et des céréales. On lui réserve alors les mauvais pâturages et les faibles rations (XVI-XVIIIe, p.13). Quelques tentatives agronomiques d'amélioration des espèces, par la nourriture, par le croisement génétique, commencent à attirer l'attention sur la valeur de l'élevage (fumier, engrais, lait et autres débouchés). Les transports, la spécialisation des races bovines suivant le terroir et la transition démographique participent d'une "révolution pastorale" où l'élevage peut devenir une fin en soi (XIXe). La distinction des élevages (lait/viande, veau/adulte) intervient ensuite et connait d'intenses développements jusqu'à la crise du lait et l'introduction des quotas en 1984. Les pratiques intensives qui font actuellement l'objet d'un questionnement sociétal apparaissent ainsi davantage dans la continuité d'une histoire récente que dans une rupture avec un passé pastoral mythifié.

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Espaces et traditions. En matière d'élevage, on oppose souvent une France du Nord, plus avancée, à une France du Sud (p.98). Par delà les questions de climats, de sols ou de densité de population, l'ouvrage permet de découvrir aussi l'influence majeure des traditions héritées des "deux grandes poussées de l'agriculture néolithique". Schématiquement : une France du nord davantage liée à la "vague danubienne" de la culture de céréales, sur des sols plus limoneux, associée à la fermentation/distillation (boissons alcoolisées) et à la viande ; en contraste, la "vague méditerranéenne", profitant des techniques horticoles du Moyen et du Proche Orient, favorise une France du sud portée sur le mix agricole de pratiques nécessitant des soins particuliers comme les cultures arbustives (olivier, raisin) ou maraîchères (irrigation) associées aux céréales et aux petits animaux (moutons, chèvres).

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Démographie et peuplement. L'histoire d'une hausse progressive de l'alimentation carnée couplée au développement économique apparait également nuancée lorsque le chercheur s'attarde sur les temps longs. On apprend ainsi que la viande était déjà au cœur des pratiques alimentaires de l'Europe du Moyen-Age des années 1350-1550 après les grandes vagues de pestes et guerres (moins d'hommes, plus de bêtes) avant de connaître une importante régression lorsque les populations retrouvent leur dynamisme (la noblesse s'arrogera alors les privilèges de la chasse). (p.97) Au XIXe, la montée de la viande dans les assiettes semble finalement surtout venir de la transition démographique campagne / ville : les ruraux rejoignent les villes, où, grâce aux transports, au maillage du réseau de circulation des bêtes, au goût des citadins aussi, l'approvisionnement en viande est continu. Plus d'hommes dans les villes, plus d'accès à la viande, plus de viande consommée (et une alimentation plus variée, plus riche). Posée comme un "fait urbain" (p.91), la consommation de viande se développe ensuite dans les campagnes par un alignement des pratiques.

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Viande et symboles. Du côté des pratiques de consommation, les chercheurs confrontent les symboliques de la viande aux évolutions alimentaires. On retrouve ainsi les valeurs de pureté et d'enfance associées au blanc de la chair du veau, tandis que le bœuf évoque le sang, le désir ou les impuretés et les interdits religieux (p.124). "La viande, c'est la force!" dit-on -- c'est aussi un plaisir : non plus seulement réservée aux jours de fête, la gastronomie s'invite dans le quotidien. En plein essor, les médias n'hésitent pas à parler de "désir" et de "libido" (p.110). Et la cuisine s'impose dans les médias : quand Le Monde promeut chaque semaine la "nouvelle cuisine" contre "l'establishment vieillissant et bedonnant de la critique gastronomique", Le Figaro défend, lui, vigoureusement la tradition culinaire dans Le Figaro (p.110). Clairement, certaines sociétés se montrent plus sensibles aux plaisirs de la table, comme la France, que d'autres, comme les anglo-saxons ou les américains chez qui les critiques de la mort animale semblent alors davantage faire écho.

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Industrialisation et souci de l'animal. La mise à mort de l'animal, justement, pose problème : "qui va assumer le geste qui tue ?" interroge le chercheur. En séparant l'acte en divers processus bien identifiés, insensibilisation et saignement, l'abattage industriel dilue les responsabilités et la culpabilité. (p.126). "La mort des bêtes devient une abstraction insaisissable" (Noélie Vialles, citée p.126), toutefois nuancée par le phénomène de ressemblance et de proximité symbolique de certains animaux avec l'homme. Il suffit de voir des images d'abattage (ou entendre les bruits) pour que le malaise renaisse. Voilà qui écorne la mythologie du terroir et des campagnes nourricières, le veau sous la mère...

Autres brèches dans l'image d'Epinal, les nouvelles crises alimentaires : le veau aux hormones (années 70), la crise de la vache folle (années 90) ou plus récemment les scandales de la viande de cheval dans les lasagnes. Le mangeur réclame des gages : traçage, meilleur étiquetage, labels. Et s'intéresse plus largement au bien-être animal. Si la notion est présente depuis les textes sacrés ou l'Antiquité jusqu'à nos jours, cela témoigne du moins du rôle nouveau des consommateurs dans la chaîne de production carnée. C'est ainsi que la filière porcine s'est adaptée pour produire un porc moins gras ou améliorer la qualité du lait de vache (p.43). Les passerelles existent bien entre bêtes, éleveur et consommateur.

Aller plus loin et références bibliographiques :

Tous les ouvrages sont soit empruntables* soit consultables en ligne. Vous pouvez aussi demander une numérisation pour les thèses et mémoires non disponibles en numérique.
(* emprunt le durée d'un week-end pour les thèses et mémoires).

Images : Couverture du livre Le mangeur de l'animal (photo : Liberto Macarro) | Logo des éditions Autrement | "Milk" de Mike Mozart (licence CC BY) | "Steak", de With Wind (licence CC BY-NC) | "Milk Drop" de Chris Pelliccione (licence CC BY-ND) | "Veau", de LJ42 (licence CC BY-NC-ND)

Nouveaux horaires dans vos BU

IUT

IUT

2014 apporte des modifications dans les horaires de vos BU :

  • BU Droit-Lettres, Espace Océan indien et BU Sciences
    changement des horaires d'ouverture du samedi :
    samedi de 8h00 à 12h00 
  • BU Esiroi : changement des horaires d'ouverture :
    du lundi au vendredi de 7h45 à 12h00 et de 13h00 à 15h45 
  • BU IUT changement des horaires :
    du lundi au vendredi de 7h30 à 18h00

Pas de changement pour la BU du Tampon, ni la BU Santé, ni la BU Bellepierre.

La BU de l'ESIROI recrute 1 moniteur-étudiant pour la prochaine rentrée universitaire

Esiroi

 

Missions :
accueil et renseignement des publics,
participation aux opérations de prêt et rangement des documents

Le poste est à pourvoir à partir du 2 septembre pour le 1er semestre de l'année universitaire 2013 - 2014 (campus Nord - Parc Technologique Universitaire - bâtiment 4) .

Conditions nécessaires :
être inscrit (e) à l'Université pour l'année 2013-2014,
être en niveau L3 minimum,
être âgé(e) de moins de 27 ans.

50 heures par mois sur la base du SMIC horaire et 25 heures en décembre.

CV et lettre de motivation sont à adresser avant le 15 juillet, 18 heures à Lynda Goyer (lynda.goyer@univ-reunion.fr)
Tél. : 0262.48.33.46

30-11 : Fermeture des BU pour réunion générale du personnel

Le vendredi 30 novembre 2012, les bibliothèques de l'Université seront fermées le matin pour une réunion générale du personnel

 

Les BU du Campus du Moufia ouvriront à 14h00
La BU de l'Esiroi ouvrira à 13h
La BU du Tampon ouvrira à 14h30
La BU de Bellepierre ouvrira à 14h00

La BU de l'IUT de St Pierre assurera son ouverture habituelle : 7h30-18h

 

Les BU recrutent : 1 moniteur-étudiant à la BU de l’ESIROI

La bibliothèque de l’Esiroi recrute un moniteur-étudiant pour la prochaine rentrée universitaire :

Missions : accueil et renseignement des publics, participation aux opérations de prêt et rangement des documents
50 heures/mois sur la base du SMIC horaire

Le poste est à pourvoir au 13 août 2012 au 19 décembre, pour le 1er semestre (septembre, octobre, novembre et décembre) de l'année universitaire 2012-2013, à la BU Esiroi (campus Nord – Parc technologique universitaire – bât. 4).

Conditions nécessaires :
•    être inscrit(e) à l’Université pour l’année 2012-2013
•    être en niveau L3 minimum
•    être âgé(e) de moins de 27 ans

CV et lettre de motivation sont à envoyer avant le 6 juillet 2012 auprès de Lynda Goyer (lynda.goyer(at)univ-reunion.fr)
tél. : 02.62.48.33.46

Des fermetures "éclair" pour inventaires

 

La BU de l'IUT de St Pierre sera fermée du 27 au 29 juin
La BU de l'ESIROI (Parc technologique universitaire) sera fermée du 9 au 11 juillet

Les expositions dans vos BU

- Voyage autour du goût : exposition proposée par la Bibliothèque départementale de La Réunion et présentée à la BU de l'ESIROI jusqu'au 13 avril 2012

- Mora, mora...pas tant que ça : exposition de photographies de Yves Bouhin présentée à la BU Sciences jusqu'au 14 avril 2012

- Récits des corps - Danseurs de combat : exposition de photographies de Karl Kugel présentée en salle de presse de la BU Droit-Lettres jusqu'au 30 avril 2012

- Margouill'art : illustrations de 6 auteurs, Flo,
Hobopok, Li-An, Téhem, Tolliam, Urbatro du collectif
du Cri du Margouillat. Exposition présentée à la galerie
Art & Essai de la BU du Tampon jusqu'au 7 avril 2012

Les expositions proposées par les BU en février 2012

Les BU accueillent 4 belles expositions en ce mois de février :

  • Papillon : encres de Catherine Boyer (BU Sciences)
  • From Earth to the Universe : exposition d'images astronomiques étonnantes (BU Tampon)
  • Tout est Chimie : exposition réalisée par Centre Sciences (BU Esiroi)
  • Compostage domestique : exposition réalisée par l'Ademe et proposée par la Civis (BU IUT)