Les archives Nature en ligne

nature_archive_1Avez-vous déjà exploré les archives Nature ? Depuis janvier 2014, toutes les universités ont accès aux archives de la prestigieuse revue scientifique généraliste de référence, "Nature".

A travers plus de 7 000 numéros et 400 000 articles, les archives de la revue Nature permettent de découvrir les principales évolutions dans l’Histoire de la science moderne. La plateforme propose également l'accès aux archives de sept journaux spécialisés en immunologie, biologie, chimie et neurosciences.

Résumé des informations pratiques :

  • Accès en ligne : depuis l'université de La Réunion ou en toute mobilité avec vos logins numériques habituels (réservé aux membres de l'université)
  • Tous les numéros depuis l'origine (1869 pour Nature) jusqu'en 2012
  • Nature
  • Nature Reviews Immunology
  • Nature Cell Biology
  • Nature Reviews Drug Discovery
  • Nature Chemistry
  • Nature Immunology
  • Nature Structural and Molecular Biology
  • Nature Reviews Neuroscience
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Nature Publishing Group

Plus de ressources numériques ? Retrouvez la liste complète des abonnements numériques et autres plateformes web spécialisées disponibles pour la communauté universitaire de La Réunion sur notre site web BU > Chercher, Trouver > bases en ligne :

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Quand la BD explique l'Univers

Cosmicomic, chez Nouveau Monde Edition

Cosmicomic, Nouveau Monde Edition, 2015

Si vous voulez enfin comprendre en quoi "l'univers est en expansion" et comment les scientifiques ont conçu la notion de Big Bang.. cette BD est pour vous !

Une bande dessinée facile à lire, même pour non scientifiques, tout en étant richement documentée : voilà un bel exemple de vulgarisation scientifique assurée par l'astrophysicien Amedeo Balbi et son compatriote Rossano Piccioni.

Jens Harder, Alpha...directions

Jens Harder, Alpha...directions

Dans un autre style, Jens Harder propose un exercice de style halluciné du Grand Récit : Alpha... directions retrace pas moins de 14 milliards d'années en dessins bichromes qui semblent tout juste sortis d'une "Bible en images", ainsi que le commente l'auteur qui n'hésite pas à jouer sur l'iconographie religieuse et mythologique pour donner un relief étonnamment philosophique à cette quête des origines. Les images s'enchaînent avec une précision là aussi ultra documentée : les dernières connaissances scientifiques sont exploitées pour tracer une somme monumentale à la puissance graphique spectaculaire. Le second volume concerne l'apparition de l’Homme (Bêta... civilisations). Le troisième et dernier devrait évoquer l'avenir (non paru).

Toutes les BD sont disponibles à la BU Sciences. Venez les emprunter ou faites-les venir dans votre BU habituelle !

  • Cosmicomic, d'Amedeo Balbi et Rossano Piccioni, Nouveau Monde Editions, 2015 (rayon BD BAL)
  • Alpha...directions, de Jens Harder, Actes Sud, 2009 (rayon BD HAR).
    Bêta...civilisations, idem., 2014
Extrait d'Alpha...directions, de Jens Harder

Extrait d'Alpha...directions, de Jens Harder

Les orchidées fleurissent en BU Sciences

P52-S8 BY Cheyennes77_CC BY-NC-ND 2.0

P52-S8 BY Cheyennes77 (CC BY-NC-ND 2.0)

Les belles fleurissent en ce moment dans les bois mais aussi dans votre bibliothèque. La BU Sciences vous propose de découvrir pendant une semaine de beaux ouvrages sur les orchidées.

orchidées

orchidée BY CpaKmoi_CC BY-NC-ND 2.0

Orchidée BY CpaKmoi (CC BY-NC-ND 2.0)

A notre collègue qui aimait les orchidées.

"Il cueillit une orchidée orange et grise dont la corolle délicate fléchissait. Elle brillait de couleurs diaprées.
— Elle a la couleur de la souris à moustaches noires..."
L'écume des jours (1947), Boris Vian, éd. Pauvert, 1963 (ISBN 2-7202-1311-02), II., p. 30


BU Sciences
Campus du Moufia
(Université de La Réunion)
15 avenue René Cassin
CS 92003
97744 Saint-Denis Cedex 9
Tél. Accueil : 0262 93 86 04
Horaires : du lundi au vendredi de 8h à 19h / le samedi de 8h à 12h

 

Prix Nobel de chimie 2016 : un français parmi les 3 lauréats

nobelprizesLa liste des prix Nobel 2016 se trouve sur le site officiel Nobel Prizes

Le prix de Nobel de chimie 2016 récompense trois chercheurs pour leurs travaux sur la conception et la synthèse de machines moléculaires :

  • le français : Jean-Pierre Sauvage (Université de Strasbourg)
  • l'écossais, James Fraser Stoddart (Université Northwestern aux Etats-Unis)
  • le néerlandais, Bernard Lucas Feringa (Université de Groningen aux Pays-Bas)
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JP Sauvage : fiche du laboratoire de chimie organo-minérale (Unistra)

Articles dans la presse :

La réaction de Jean-Pierre Sauvage à l'Université de Strasbourg :

Jean-Pierre Sauvage dans vos BU :
- Retrouvez les articles de Jean-Pierre Sauvage dans nos bases de données en ligne : Wiley, Science Direct, Springer.
- De nombreux articles ont été publiés dans la base de l'American Chemical Society (ACS)

Le changement climatique à La Réunion

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La BU Sciences (campus du Moufia) continue son partenariat avec Météo France. Après une première exposition de présentation du métier de météorologue, nous vous proposons une exposition sur le changement climatique à La Réunion.

Cette exposition est basée sur le 5ème et dernier rapport en date du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rapport paru en 2014.

La première partie parle du constat de la situation actuelle : on y détaille l'évolution des températures, des précipitations, du nombre de cyclone, et de leur pic d'intensité, sur une période de quarante ans.

La deuxième partie nous présente des projections pour la fin du siècle, avec plusieurs scénarios différents (les scénarios RCP : Representative Concentration Pathway) basés sur l'évolution de la concentration des gaz à effets de serre, projections qui concernent les températures, les alizés, les précipitations, et l'évolution du niveau de la mer.

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Retrouvez notre billet sur la COP 21 avec une sélection d'ouvrages, de DVD et d'ebooks sur la question.

Pour voir l'expo à la BU Sciences, rendez-vous ici :
Université de La Réunion - Campus du Moufia
15 avenue René Cassin
97400 St Denis
Renseignements : 0262 93 86 04
Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 8h à 19h / samedi de 8h à 12h

La tête dans les étoiles : exposition en BU Sciences

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Galaxie du Tourbillon

En attendant l'éclipse solaire prévue sur le Réunion jeudi 1er septembre prochain, et pour une rentrée tout en douceur, nous vous proposons de venir découvrir des nébuleuses, des étoiles super géantes, des galaxies, des super novas, des amas globulaires, etc. en BU Sciences avec l'exposition "La tête dans les étoiles".

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Galaxie Andromède

Antarès, Hercule, Orion, Centaure, Cassiopée, etc. retrouvez la mythologie grecque dans un jeu de piste cosmique...

Vous pouvez aussi emprunter et consulter les collections de la bibliothèque en lien avec ce sujet :

  • Livres

Le Soleil, notre étoile, Pål Brekke, CNRS, 2013.

Observer la lune et le soleil, Philippe Henarejos, Delachaux et Niestlé , 2008.

Architecture de l'univers, Jean Hladik, Ellipses , 2005.

Astronomie fondamentale : astronomie de position et mécanique céleste,  Gianni Pascoli, Dunod, 2000.

Le mouvement des planètes autour du soleil : le cours perdu de Richard Feynman, Richard Phillips Feynman, Cassini, 2009.

Le destin de l'Univers : trous noirs et énergie sombre,  Jean-Pierre Luminet , Gallimard, 2010.

Planétologie : géologie des planètes et des satellites, Christophe Sotin, Dunod, 2009.

Le ballet des planètes, Donald C Benson, De Boeck, 2014.

Observer les étoiles et les planètes,  Philippe Henarejos, Delachaux et Niestlé, 2008.

Ciel de nuit, Kevin Tildsley ; Philip Eales, Larousse, 2013.

Cosmographie : comprendre les mouvements du soleil, de la lune et des planètes, Denis Savoie, Belin-Pour la science, 2006.

Atlas de l'astronomie, Joachim Herrmann, Librairie générale française, 1995.

  • DVD

Nos plus beaux rendez-vous : avec Olivier Sauzereau, astrophotographe, Paul Cornet (Réalisateur), Odysséus productions, 2006.

Voyage vers le soleil noir = 2009 : et ce que révèle l'univers quand la lune éclipse le soleil, Paul Cornet ; Olivier Sauzereau, 2009.

Des étoiles plein les yeux : pour explorer et questionner le cosmos, Paul de Brem  ; Olivier Le Bihan, CNRS Images, 2010.

La magie du cosmos & L'univers élégant, Brian Greene, L'odyssée des sciences n°3, Arte éditions, 2012.

  • Revue

Ciel et Espace : site internet

  • Blog

Autour du Ciel, Guillaume Cannat, blog du Monde.

  • Site

Observatoire des Makes

  • Ebooks

Profession astronome, François Wesemael, Presses de l’Université de Montréal, 2006.

Le visage qui apparaît dans le disque de lune (De facie quae in orbe lunae apparet), Alain Lernould (dir.), Presses universitaires du Septentrion, 2013.

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Amas d'étoiles

L'exposition finira la semaine prochaine avec la disparition (momentanée) du soleil...

 

 

 

Photographies libres de droit.

 

 

Nuits du 27 et 28 août 2016 : 20e Nuit internationale de la chauve-souris

 

Nuit internationale de la chauve-souris

Depuis 1997, la dernière fin de semaine du mois d'août est consacrée à la Nuit internationale de la chauve-souris dans plus d'une trentaine de pays, de la Scandinavie à l'Afrique du Nord, grâce à la coordination d'Eurobats, l'organisme européen chargé de la conservation des chauves-souris. En France, c'est avec la coordination de la Société française pour l'étude et la protection des mammifères que les manifestations sont organisées.

bats by get down sous licence CC BY-NC-ND 2.0

bats by get down sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Les chauve-souris sont le deuxième ordre de mammifères les plus représentés au monde, après les rongeurs. Elles représentent 20% des espèces de mammifères, avec près de 1240 espèces répertoriées. On les retrouve partout dans le monde, sauf dans les régions extrêmement froides, comme les pôles. Elles sont aussi les seuls mammifères capables de voler activement. Les autres, comme l'écureuil volant, ne font que planer. Elles forment l'ordre des chiroptères : "chiro" veut dire main et "ptère" veut dire aile. La membrane de l'aile, le patagium, est tendue entre l'avant-bras et les doigts de la chauve-souris, sauf le pouce, qui est en-dehors du patagium. Ce dernier est composé d'une fine membrane de peau fortement vascularisée et pourvue de nerfs et de muscles. Il est très fragile, mais se régénère très vite.

Bat by Noel Reynolds sous licence CC BY 2.0

Bat by Noel Reynolds sous licence CC BY 2.0

L'ordre des chauve-souris est composé de 2 sous-ordres : les mégachiroptères et les microchiroptères. Les mégachiroptères comportent les plus grandes espèces et se nourrissent pour la plupart de fruits et de nectar. Les microchiroptères incluent les plus petites espèces de chauve-souris et sont pour l'essentiel insectivores. Les plus grandes chauve-souris connues sont certaines espèces de roussettes, comme le renard volant des Philippines, qui peut mesurer 30 cm avec une envergure minimale de 1,50 m. La plus petite espèce connue est la Kitti à nez de porc dont le corps mesure 29 mm à 34 mm et qui a une envergure de 15 cm. C'est aussi le plus petit mammifère connu. Les mégachiroptères se fient davantage à leur vue et à leur odorat pour se déplacer alors que les microchiroptères utilisent l'écholocation. L'écholocation est la faculté d'émettre des ultrasons et de les interpréter pour déterminer la composition de son environnement. Par exemple : repérer où sont les obstacles et les proies. Ou bien les filets des chercheurs...

Fruit bat by huge hume - sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Fruit bat by huge hume - sous licence CC BY-NC-ND 2.0

A la Réunion, la chauve-souris est la seule espèce de mammifère endémique. Toutes les autres, y compris le tangue, ont été introduites par l'homme. On y dénombre actuellement 3 espèces. La roussette noire avait disparu au début du 19e siècle, mais une petite population installée dans les Hauts de l'Est a été observée en 2007. La roussette noire mesure environ 1 m d'envergure et a un pelage brun. Elle est endémique des Mascareignes. Cette espèce aime bien se reposer dans les arbres. On soupçonne que cette nouvelle population est originaire de Maurice. On retrouve également à la Réunion le taphien de Maurice. Insectivore, cette espèce de microchiroptère aime bien se reposer contre le tronc des arbres, mais aussi dans les anfractuosités, les bâtiments et les ponts. On peut la voir parfois sur des terrains éclairés la nuit, comme les terrains d'entraînement.  Elle mesure 30 cm d'envergure et a un ventre blanc. On la retrouve en Afrique, à Maurice et à Madagascar. On peut aussi observer le petit molosse de la Réunion. Seule espèce endémique de l'île, elle adore se réfugier dans les grottes, les fissures des falaise et des ravines, ainsi que dans les bâtiments et sous les ponts. Le petit molosse est insectivore et a un pelage brun foncé et une envergure de 20 cm.

Bracken cave bats by Daniel Spless sous licence CC BY-SA 2.0

Bracken cave bats by Daniel Spless sous licence CC BY-SA 2.0

Trois autres espèces de chauves-souris ont habité l'île de la Réunion, mais elles ont aujourd'hui disparu. Le scotophile de Bourbon a été décrit en 1803, mais il n'a pas été observé depuis 1902. La chauve-souris blanche de Bory a été décrite en 1801 et trouvait refuge dans les lataniers rouges. Enfin, la roussette à collet rouge a disparu de la Réunion dans les années 1860 et de l'île Maurice dans les années 1870.

Depuis 2009, certaines observations laissent penser qu'il y aurait deux espèces inconnues de chauves-souris présentes dans l'île, mais il n'y a pas encore eu d'observation directe ou de capture. Si vous êtes curieux, on en parle ici et .

Les chauves-souris ont un rôle important dans l'écosystème. Les frugivores dispersent les graines des fruits. Les nectarivores aident à la pollinisation. Les insectivores peuvent avaler entre le tiers et la moitié de leur poids en insectes chaque nuit, y compris des insectes nuisibles à l'homme ou à l'agriculture.

Elles sont cependant vecteurs de maladies et il vaut mieux éviter de se faire mordre. Ce qui est très simple à faire : il suffit de ne pas les manipuler! Les seules espèces dites vampires n'habitent qu'en Amérique centrale ou du Sud et elles s'attaquent rarement à l'homme.

Pour en apprendre un peu plus sur les chauves-souris, la BU Sciences vous invite à compléter votre lecture grâce à ces quelques ressources.

En ligne :

Articles de Wikipédia sur les chauves-souris en français et en anglais (version plus complète)

Le site de l'organisme Eurobats (en anglais)

Le site officiel français de la 20e nuit internationale de la chauve-souris

Planète chauves-souris, le site spécial du Muséum d'histoire naturelle de Bourges

La page consacrée aux chauves-souris sur le site de la DEAL de la Réunion, avec des pamphlets qui vous en disent un peu plus sur les chauves-souris de notre île

Un livre en open access : Bats in the Anthropocene: Conservation of Bats in a Changing World, Christian C. Voigt, Tigga Kingston, Springer, 2016

En BU (ou à faire venir par la navette dans votre BU) :

Guide des chauves-souris d'Europe : biologie, identification, protection / Wilfried Schober ; Eckard Grimmberger (Delachaux et Niestlé – 1991)

Les chauves-souris : maîtresses de la nuit description, biologie, moeurs, observation, protection.. / Laurent Arthur  ; Michèle Lemaire (Delachaux et Niestlé – 1999)

Les chauves-souris ont-elles peur de la lumière ? : 100 clés pour comprendre les chauves-souris / François Prud'homme (Quae – 2013)

Les chauves-souris de Madagascar : guide de leur distribution, biologie et identification / Steven M Goodman (Association Vahatra diff. Biotope – 2011)

L'encyclopédie des chauves-souris d'Europe et d'Afrique du Nord : biologie, caractéristiques, protection / Christian Dietz ; Otto von Helversen ; Dietmar Nill (Delachaux et Niestlé – 2009)

Faune de Madagascar. 84. Chiroptères / R. L Peterson ; J. L Eger ; L Mitchell (Museum national d'histoire naturelle – 1995)

Écologie acoustique des chiroptères d'Europe : identification des espèces, étude de leurs habitats et comportements de chasse / Michel Barataud  ; Yves Tupinier (Biotope Muséum national d'histoire naturelle – 2014)

Thèses :

Relations hôtes parasites zoonotiques : diversité, aspects évolutifs et implications épidémiologiques. Le cas de la leptospirose dans les îles du sud-ouest de l'océan Indien / Yann Gomard – 2015

Investigations éco-épidémiologiques et génétiques des Lyssavirus et des Paramyxovirus chez les micromammifères du sud-ouest de l'océan Indien / Julien Mélade – 2015

En DVD :

Des chauves-souris et des hommes / Jean-Marie Migaud ; Jon Kalina (Beta production distrib. – 2010)

Le peuple des volcans / Bertrand Loyer ; François de Riberolles (L'odyssée des sciences n°1 Arte éditions – 2012)

Fiction :

Trois petits morceaux de nuit / Rose-Marie Vassallo-Villaneau ; Godeleine de Rosamel (Albin Michel jeunesse – 2006)

Les chauves-souris : roman / Bernard Nanga (Présence africaine – 1995)

Pigeons roses et chauves-souris dorées / Gerald Durrell (Buchet-Chastel – 1984)

BD en ligne :

Pipistrell, les aventures d'une petite chauve-souris rose qui rêve d'être un vampire

Les nouvelles aventures du Rhinolophe, une chauve-souris super-héros qui a quelques difficultés...

Coup d’œil sur l'herpétofaune malgache : exposition en BU Sciences

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Faites un voyage visuel avec l'exposition photographique de Vincent Prémel, étudiant de l'Université de La Réunion et photographe naturaliste : "Au cœur de l'endémisme en forêt primaire malgache (région d'Andasibe)".

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Retrouvez-vous nez-à-nez avec le Calumna malthe ou avec la nouvelle espèce de Calumna, découverte l'année dernière.

Fermez les yeux et entendez le chant de la Boophis sibilanus, ou le "toc toc toc" de la Spinomantis phantasticus.

Venez étudier les mœurs des Platypelis barbouri et laissez-vous surprendre par le gecko satanique à queue en feuille !

Retournez au temps des dinosaures avec le Brookesia superciliaris.

Retrouvez-vous face à un boa aurantiaca et découvrez la Mantella baroni, la Boophis pyrrhus, la Boophis luteus etc.

Laissez-vous porter par cette invitation au voyage qui fleure bon les vacances prochaines...

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Espérons que ces photographies (quinze en tout) ne soient pas les derniers témoins de populations qui ne cessent de décroître ou qui sont en danger d'extinction. Pour connaître la situation de chaque espèce, cliquez sur le lien qui mène à sa fiche "Liste Rouge" de l'UICN.

Retrouvez Vincent Prémel sur son site web et sa page Facebook. Vous pouvez aussi le suivre sur sa chaîne Youtube ou sur son compte Twitter.

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Après être passée par les locaux de l'UFR de Sciences, l’exposition est aujourd'hui visible à la BU sciences du campus Moufia jusqu'au 30 juin (du lundi au vendredi de 8H à 19H et le samedi de 8H à 12H).

Un grand merci à Catherine Tourrand (UFR Sciences) et à Karine Vandersteen (SUAC) qui ont préparé l'exposition.

Bonne visite!

En savoir plus sur... les ondes électromagnétiques

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Heinrich Rudolf Hertz, 1894 - domaine public

En 1886, le physicien allemand Heinrich Rudolf Hertz commence ses recherches sur les ondes électromagnétiques. Son directeur de thèse lui avait proposé en 1879 de faire sa thèse sur les théories de l'électromagnétisme de Maxwell, mais Hertz ne voyait pas comment bâtir un appareil qui prouverait l'existence des ondes électromagnétiques et il choisit un autre sujet.

Vingt ans plus tôt, en 1865, James Clerk Maxwell avait publié une série d'articles décrivant des équations qui permettaient de déduire que les champs électriques et magnétiques se déplacent sous forme d'onde à la vitesse de la lumière. Ce qui entraîne, logiquement, l'idée que la lumière est aussi une onde électromagnétique.

En 1885, Hertz devient professeur à l'Université de Karlsruhe, qui disposait des meilleurs laboratoires en physique. C'est à ce moment qu'il décide de se consacrer à la théorie de Maxwell. L'année suivante qu'il observa une étincelle produite à un moment où elle n'était pas censée se produire durant une de ses expériences. Il commença alors une série d'expériences au cours desquelles il put prouver que les ondes se propageaient dans l'espace et il les mesura. Ses calculs concluaient que les ondes électromagnétiques se propageaient bien à la vitesse de la lumière. Il put aussi démontrer que les ondes électromagnétiques se comportaient comme la lumière : elles pouvaient se polariser, être réfléchies, réfractées, diffusées ou causer des interférences.

Pour en savoir plus sur Hertz et comment il a découvert les ondes électromagnétiques (en ligne) :

Hertz et la découverte des ondes électromagnétiques, par Gérard Borvon, 24 février 2014, consulté le 18/05/2016, sur le Blog d’histoire des sciences

L'article sur Heinrich Hertz sur la base de données Tout sur les unités de mesure

Pour en apprendre plus sur l'électromagnétisme, vous pouvez consulter les documents ci-dessous.

En ligne :

Articles de Wikipédia sur les ondes électromagnétiques, les rayonnements électromagnétiques (en anglais), l'onde radio et le spectre électromagnétique.

Explication par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)

Pour ceux ayant des connaissances mathématiques, vous pouvez consulter le site de Claude Saint-Blanquet, maître de conférences à l'Université de Nantes.

Champs électromagnétiques, environnement et santé / Springer Science+Business Media, Inc. Springer e-books - 2011

En BU (ou à faire venir dans votre BU par la navette) :

Électromagnétisme / Odile Picon ; Patrick Poulichet (Dunod l'Usine nouvelle – 2010)

Électromagnétisme / Richard Taillet (De Boeck – 2013)

Le cours de physique de Feynman. Électromagnétisme 1 / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2013)

Le cours de physique de Feynman. Électromagnétisme 2 / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2013)

Exercices pour le Cours de physique de Feynman : 900 exercices corrigés / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2015)

Électromagnétisme, optique : exercices et problèmes corrigés classes préparatoires MPSI, PCSI, PTSI / Jean-Pierre Dubarry-Barbe ; Antoine Frey (Ellipses – 2009)

Mini-manuel d'électromagnétisme : cours + exercices / Michel Henry ; Abdelhadi Kassiba (Dunod – 2009)

Ondes et électromagnétisme / Maxime Nicolas (Dunod – 2009)

Électromagnétisme : équations de Maxwell, propagation et émission / Tamer Becherrawy (Hermès Science publications Lavoisier – 2012)

A student's guide to Maxwell's equations / Daniel A Fleisch (Cambridge University press – 2008)

Physique. 2. Electricité et magnétisme / Raymond A Serway ; John W Jewett (De Boeck – 2013)

Introduction to the physics of waves / Tim Freegarde (Cambridge University Press – 2013)

Pour en apprendre plus sur les impacts sur la santé de l'électromagnétisme (toujours à emprunter en BU ou à faire venir dans votre BU) :

Vivre dans les champs électromagnétiques / Pierre Zweiacker (Presses polytechniques et universitaires romandes – 2009)

Au coeur des ondes : les champs électromagnétiques en question / Fabien Ndagijimana ; François Gaudaire (Dunod – 2013)

Rapport sur les lignes à haute et très haute tension : quels impacts sur la santé et l'environnement ? / France, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques Impressions, projets de loi, propositions, rapports ... - Assemblée nationale n°1556 Impressions (Sénat. 1959) n°307 (Assemblée nationale Sénat – 2009)

Faut-il avoir peur des ondes ? / Jean-Pierre Brasebin (Ellipses – 2010)

Résonance / Serge Fretto (Ana films éd., distrib. – 2010)

Il y a 140 ans : La première conversation téléphonique

A cat on the phone by Tiz sous licence CC BY-NC-ND 2.0

A cat on the phone by Tiz sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Comme plusieurs autres inventions, il est difficile de dire qui a inventé le téléphone. Alexander Graham Bell a déposé en premier un brevet aux Etats-Unis et est généralement crédité comme l'inventeur du téléphone. Mais un autre inventeur, Elisha Gray, avait déposé une demande de brevet quelques heures plus tôt que Bell. Cependant, elle ne fut examinée que le lendemain alors que la demande de Bell avait été examinée le jour même. On pourrait aussi citer Johann Philipp Reis et Antonio Meucci, entre autres, qui travaillèrent sur des prototypes d'appareils de transmission de voix.

Ce qui est sûr, c'est que la première conversation téléphonique connue eut lieu le 10 mars 1876. D'après le journal de Bell, il aurait appelé son assistant, Thomas A. Watson, situé dans la pièce à côté, et lui aurais dit "Mr Watson, come here! I want to see you!". Celui-ci serait venu le rejoindre et lui aurait assuré qu'il avait entendu et compris ce que Bell avait dit. Il est amusant de noter que d'après le journal de l'assistant, la première conversation aurait plutôt été "Mr Watson, come here! I want you!".

Le 10 août 1876, ce fut le tour du premier appel longue distance. Une extension du réseau télégraphique avait été réalisée pour atteindre 106 kilomètres entre deux villes de l'Ontario (province canadienne), Brantford et Paris. Le père d'Alexander Graham Bell, Alexander Melville Bell, chanta des chansons, récita Shakespeare et lut de la poésie. Le système ne permettait pas à Alexander Graham Bell de répondre par téléphone et il utilisa le télégraphe pour dire à son père qu'il l'entendait. Plus tard, Alexander Graham Bell déclara que la première conversation réciproque eut lieu le 9 octobre 1876 à Boston.

Pour en savoir plus :

A emprunter en BU :

Et pour se marrer :

Le poisson d'avril de 1966 : l'utilisation du téléphone dans le métro parisien, sur le site de l'INA

Femmes de sciences : Sophie Germain

Marie-Sophie Germain - Domaine public

Il y a 240 ans, le 1er avril 1776, naquit Marie-Sophie Germain dans une famille bourgeoise de Paris. Elle se prend de passion pour les mathématiques à l'âge de 13 ans, après avoir lu un chapitre d'ouvrage sur Archimède. Elle fut particulièrement touchée par la légende de sa mort aux mains d'un soldat romain alors qu'il traçait des figures géométriques sur le sol. Autodidacte, elle se forma en mathématiques, malgré l'opposition de sa famille qui fit son possible pour l'en empêcher. Devant la détermination de Sophie, son père plia et la laissa étudier un domaine considéré comme exclusivement masculin.

Elle apprend qu'un étudiant de l'Ecole Polytechnique ne va plus en cours et demande, par correspondance et en utilisant le nom de cet étudiant, à recevoir les polycopiés distribués à l'Ecole Polytechnique, interdite aux femmes. Sophie correspondit avec certains des professeurs, dont Joseph-Louis Lagrange, sous le nom de cet étudiant absentéiste. Lagrange finit par découvrir la supercherie, mais lui conserva son amitié.

Sophie s'intéressa particulièrement au dernier théorème de Fermat. C'est en travaillant dessus qu'elle démontra ce qui fut ensuite désigné comme le théorème de Sophie Germain. Elle prit contact, toujours son nom d'emprunt masculin, avec le "prince des mathématiciens" Carl Friedrich Gauss. Lorsque l'armée napoléonienne reçut l'ordre d'envahir la Prusse, Sophie demanda au général Pernety de s'assurer qu'il n'arriverait rien à Gauss, craignant qu'il ne subisse le même sort qu'Archimède. C'est ainsi que Gauss apprit l'identité réelle de son correspondant français.

En 1811, elle présenta pour la première fois sous son vrai nom une réponse au concours de l'Institut de France sur la formulation mathématiques et l'élasticité des corps. C'est à sa troisième soumission, en 1816, que le jury considéra son travail comme satisfaisant et lui attribua comme prix une médaille en or. Médaille qu'elle n'ira pas chercher, estimant que le jury n'avait pas jugé son travail à sa juste valeur du fait qu'elle était une femme. Grâce au soutien de Joseph Fourier, elle sera la première femme autorisée à assister aux séances de l'Institut de par ses propres mérites : les autres étaient acceptées en tant qu'épouses de membres.

Elle mourra d'un cancer du sein en 1831, avant de pouvoir recevoir un doctorat honorifique de l'université de Göttingen, sur la suggestion de Gauss.

Pour en savoir un peu plus sur Sophie Germain (en ligne) :

Ses écrits (en ligne) :

Sur son oeuvre (en ligne) :

image : Marie-Sophie Germain (domaine public)

12 avril : Journée internationale du vol spatial habité

International Space Station (NASA, 09/08/09) par la NASA, sous licence CC BY-NC-ND 2.0

International Space Station (NASA, 09/08/09) par la NASA, sous licence CC BY-NC-ND 2.0

En 2011, l'ONU a pris une résolution qui institue le 12 avril comme la journée internationale du vol spatial habité. Cette année-là marquait le 50e anniversaire du premier vol spatial habité par le russe Youri Gagarine. Ce premier vol durera en tout 108 minutes. L'équipe responsable du programme estimait les chances de survie de Gagarine à 50%. L'ONU commémore ce premier vol pour encourager l'exploration spatiale et l'exploitation des ressources de l'espace dans un esprit pacifique et pour le bien-être de l'humanité.

La BU Sciences de l'Université de La Réunion vous propose d'en apprendre plus sur l'exploration de l'espace avec cette sélection documentaire :

A lire en ligne :

A emprunter à la BU Sciences (ou à faire venir dans votre BU) :

Bonne découverte !

En savoir plus sur... le poisson d'avril

Poisson d'avril - Bernard Laguerre sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Poisson d'avril - Bernard Laguerre sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Le poisson d'avril, ou Canularichthus aprilis de son plus ancien nom latin, est une espèce de poisson éphémère, à la durée de vie d'un jour au grand maximum. On le retrouve en Europe, en Amérique du Nord, en Russie et au Japon. Les jeunes évoluent plutôt dans des milieux textiles alors que les plus âgés tendent à préférer les milieux médiatiques ou dématérialisés.

Les scientifiques n'ont pas réussi à dater l'apparition de cette espèce. L'explication la plus souvent citée daterait l'apparition du Canularichthus aprilis en 1564, quand le roi Charles IX décida par l'Edit de Roussillon que le début de l'année serait le 1er janvier et non plus le 1er avril. La réforme grégorienne du calendrier (voir notre billet de blog sur le calendrier) harmonisa cette date dans toute l'Europe catholique. Les réfractaires et étourdis recevaient des faux poissons. Mais plusieurs écrits mentionnent le poisson d'avril avant ces dates. Le plus ancien est un poème de Pierre Michault, daté de 1466.

Pourquoi un poisson? Selon l'explication qu'on choisit, ce peut être parce que c'était la période du carême, pendant laquelle il était interdit de manger de la viande et donc la consommation de poisson était plus importante. Une autre explication dit que c'était la période où la pêche était interdite afin de permettre la reproduction des poissons. Ou enfin parce que, lorsque le 1er avril était encore le jour de l'an, les cadeaux étaient généralement composés de nourriture. Or, comme le 1er avril tombait pendant le carême, les adeptes du 1er janvier se sont mis à offrir de faux poissons à ceux qui célébraient encore le 1er avril.

Pour en apprendre un peu plus sur cette mystérieuse espèce :

Le Poisson d'avril sur la base Données d'observations pour la reconnaissance et l'identification de la faune et de la flore subaquatiques (DORIS)

L'article de Wikipédia sur le poisson d'avril

L'explication par l'éditeur La France pittoresque

Retranscription du poème de Pierre Michault dans Bibliothèque françoise ou Histoire de la littérature françoise, de l'abbé Goujet, 1745, 9e tome, p. 351

Pour vivre (ou revivre) le poisson d'avril :

L'internaute.com propose 10 poissons d'avril à imprimer et découper

Des chercheurs du CERN confirment l’existence de la Force par Cian O'Luanaigh, 1er avril 2015

Hatch-Pei réfléchit au téléchargement de sandwich, clubic.com, 1er avril 2009

Gag 1er avril : Interdiction de fumer dans tous les lieux publics, ORTF, 1er avril 1972, sur le site de l'INA

Curiosity : l’étonnante expérience pour tester le sol martien, Sciences et Avenir, 3 avril 2013

Exclusif : le gouvernement envisage de lâcher des pandas géants dans les Pyrénées, France 3 Midi-Pyrennées, 1er avril 2013

Stonehenge Site of First 'Rock' Concert, Science, 1er avril 2013

A emprunter en BU Sciences : Anatomie et biologie des rhinogrades / Harald Stümpke (Dunod – 2012)

23 mars 2016 : Journée météorologique mondiale

Journée météorologique mondiale 23 mars 2016

Journée météorologique mondiale 23 mars 2016

Le 23 mars 1950 est créée l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'organisme spécialisé de l'ONU pour tout ce qui touche au climat, à l'atmosphère et aux ressources en eau, y compris les océans. La journée météorologique mondiale commémore cette date.

En l'honneur de cette journée, la BU Sciences de La Réunion vous propose de vous plonger dans des ressources sur la science du temps et du climat.

A lire en ligne :

  • Le site dédié, en français, de l'OMM sur la journée du 23 mars 2016. Pour des exemples de records (température, précipitation, etc.), voyez plutôt la version en anglais, beaucoup plus complète.
  • Le portail Météorologie de Wikipédia

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Femmes de sciences : Irène Joliot-Curie

Irène Joliot-Curie (1897-1956), c. 1935 - Smithsonian Institution - Aucune restriction de droits d'auteur connue

Irène Joliot-Curie (1897-1956), c. 1935 - Smithsonian Institution - Aucune restriction de droits d'auteur connue

Il y a 60 ans, le 17 mars 1956, s'éteignait une des scientifiques françaises les plus connues : Irène Joliot-Curie. Fille aînée de Pierre Curie et de Marie Curie (née Sklodowska), elle naît le 12 septembre 1897 à Paris.

Durant la Première guerre mondiale, elle aide sa mère à effectuer des radiographies des blessés pour localiser les balles et autres débris avant que les chirurgiens n'opèrent. Elle en profite pour passer le diplôme d'infirmière. En 1918, tout en continuant ses études, elle entre à l'Institut du radium en tant que préparatrice pour sa mère. Elle soutiendra en 1925 sa thèse sur les rayons alpha du polonium. Elle épouse en 1926 Frédéric Joliot et ils travailleront désormais ensemble.

Leurs travaux leur permettront en janvier 1932 de découvrir un phénomène de projection de photons. Leur interprétation erronée permettra à James Chadwick de découvrir le neutron un mois plus tard. En 1934, ils découvrent les premiers éléments radioactifs artificiels. Cette découverte leur vaudra en 1935 de recevoir le prix Nobel de chimie. Elle mènera aussi à la mise au point des isotopes médicaux.

Irène mènera avec Pavel Savitch des recherches sur les isotopes créés par bombardement de l'uranium. Les publications qui résultent de ces recherches ont permis la découverte de la fission de l'atome par les allemands Otto Hahn et Fritz Strassman en collaboration avec Lisa Meitner.

En 1936, elle est nommée sous-secrétaire d'Etat à la recherche scientifique. Elle fait partie des trois première femme à entrer au gouvernement. Il est intéressant de se souvenir qu'à cette date, les femmes françaises n'ont pas encore le droit de vote. Elle ne restera par choix que trois mois, mais elle a commencé à travailler sur le projet de création du CNRS, qui sera repris par son successeur, Jean Perrin. Elle augmentera aussi les salaires et les moyens des chercheurs.

En 1937, elle remplace son mari en tant que maître de conférence à la faculté des sciences de Paris. En 1946, elle prend la tête du laboratoire de physique-chimie de l'Institut du radium. Un mois plus tard, elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité de la faculté des sciences. Elle travaillera sur un projet de laboratoires plus vastes près d'Orsay, afin d'y accueillir des accélérateurs de particules, mais elle décèdera avant la fin des travaux.

A la création du CEA en 1948, elle fera partie des premiers Commissaires à l'Energie atomique nommés pour un mandat de six ans. Il ne sera pas renouvelé pour Irène Joliot-Curie pour cause de sympathies communistes.

Elle milita contre l'utilisation militaire de l'énergie atomique et reçut en 1950 le prix international de la paix. Elle était membre de l'Union des Femmes Françaises, un mouvement féministe qui prône la parité entre hommes et femmes.

Elle mourut le 17 mars 1956 des suites d'une leucémie due à sa longue exposition aux radiations.

Pour en savoir plus :

La page dédiée du site web de la fondation du prix Nobel sur Irène Joliot-Curie.

Le site web du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche sur le prix Irène Joliot-Curie, qui souligne l'importance des femmes dans la vie scientifique française.

Un texte de Françoise Balibar, professeur émérite à l'Université Paris VII, écrit à l'occasion des 50 ans de la mort d'Irène Joliot-Curie.

L'hommage à Irène Joliot-Curie, diffusé à la télévision le 21 mars 1956, sur le site de l'INA.

Irene Joliot-Curie, une féministe engagée ? Article de Louis-Pascal Jacquemond publié dans Genre & Histoire [En ligne], 11 | Automne 2012, mis en ligne le 02 août 2013, consulté le 7 mars 2016.

Marie Curie et Irène Joliot-Curie. Le féminisme arcouestien, Article de Christine Bard, Revue de la BNF 2/2009 (n° 32), p. 30-41.

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