L'accès à la revue Nature est désormais possible en ligne, via un nouvel abonnement de l'Université de La Réunion. Cela concerne l'intégralité des articles publiés en 2023 ainsi que les trois années antérieures. L'accès est garanti à tou-t-e-s les étudiant-e-s, ainsi qu'aux personnels de l'université.
Archives par mot-clé : Nature
Les archives Nature en ligne
Avez-vous déjà exploré les archives Nature ? Depuis janvier 2014, toutes les universités ont accès aux archives de la prestigieuse revue scientifique généraliste de référence, "Nature".
A travers plus de 7 000 numéros et 400 000 articles, les archives de la revue Nature permettent de découvrir les principales évolutions dans l’Histoire de la science moderne. La plateforme propose également l'accès aux archives de sept journaux spécialisés en immunologie, biologie, chimie et neurosciences.
Résumé des informations pratiques :
- Accès en ligne : depuis l'université de La Réunion ou en toute mobilité avec vos logins numériques habituels (réservé aux membres de l'université)
- Tous les numéros depuis l'origine (1869 pour Nature) jusqu'en 2012
- Nature
- Nature Reviews Immunology
- Nature Cell Biology
- Nature Reviews Drug Discovery
- Nature Chemistry
- Nature Immunology
- Nature Structural and Molecular Biology
- Nature Reviews Neuroscience
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Nature rend accessibles tous ses articles... faut-il vraiment s'en réjouir ?
Le groupe MacMillan qui édite Nature, la plus prestigieuse revue scientifique ainsi que 48 autres titres de très haut niveau, a annoncé le 2 décembre que tous les articles scientifiques de ses revues devenaient "accessibles à la lecture" (free-to-read), puis devant la confusion suscitée par les termes, ils ont renommés leur opération "Partage en lecture seule" (Read-only sharing).
Formidable nouvelle au moment où le mouvement du libre accès à l'information scientifique prend de l'ampleur. Mais en regardant d'un peu plus près, on remarque que les conditions d'accès à ces articles sont drastiquement contrôlées, le "partage" promis par Nature a un véritable coût en terme d'usage !
La lecture des articles devra se faire via un outil propriétaire qui empêchera le lecteur de télécharger, imprimer ou copier/coller le contenu de la publication. Ces verrous électroniques (ou DRM pour Digital Rights Management) rendent également impossible la lecture par les utilisateurs déficients visuels, par les machines (text-mining) ou sur support mobile.
Mais le contrôle ne se limite pas à la lecture, il concerne aussi la diffusion des articles "libérés". Seuls quelques journalistes et blogueurs triés sur le volet ainsi que les institutions abonnées aux revues Nature pourront générer et diffuser un lien VIP menant à ces articles.
Or, comme avec les autres revues scientifiques, les auteurs et lecteurs de Nature se partagent déjà les pdf des publications, plus ou moins directement, plus ou moins discrètement. Nature tente de reprendre le contrôle sur le partage de l'information scientifique en imposant son logiciel bourré de DRM et ainsi savoir qui partage, qui lit, quand, où, quoi, en combien de temps, etc.
Preuve de l'inefficacité des dispositifs de verrouillage du partage, des tentatives de contournement émergent déjà.
Comme le déplore Peter Murray-Rust (chimiste à l'Université de Cambridge) sur son blog, nous sommes peut-être en train d'assister à l'Apple-isation de la communication scientifique dans le sens où tous les maillons de la chaîne éditoriale risquent d'être contrôlés par le propriétaire de la plateforme de diffusion. Même la liberté de la lecture.