L'actualité est dense sur le projet d'archive ouverte de l'Université aussi bien au niveau local que national.
La production scientifique de l'Université de La Réunion de la période 2008-2014 est désormais signalée sur HAL-Réunion. Vous retrouverez sur l'archive toutes les références des articles, chapitres de livre ou actes de colloques signés par nos chercheurs. Près de 5100 publications sont ainsi recensées démontrant le dynamisme et la diversité de la recherche scientifique réunionnaise.
Preuve de l'engagement de l'Université dans le mouvement de l'open access, à partir de 2016, les publications déposées dans HAL-Réunion seront prises en compte dans la répartition des crédits Recherche. Autre geste fort, l'évolution des dépôts sur la plateforme constituera l'un des jalons du prochain contrat d’établissement.
Pour faciliter la mise en place de la politique Open access de notre Université, chaque laboratoire dispose d'un référent HAL, relais entre le chef de projet et les chercheurs mais aussi premier conseil auprès de ses collègues.
De courts tutoriels vidéo (Créer un compte, Déposer une publi, Quelle version déposer ?) sont disponibles sur le site web du Pôle Recherche pour vous lancer dans le dépôt d'article sur HAL-Réunion. Si vous rencontrez le moindre problème sur HAL-Réunion ou si vous avez simplement une question, une adresse mail unique est à votre disposition :
L'actualité de l'Open access au niveau national n'est pas moins riche et pourrait être la plus décisive.
Le Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES, organisme remplaçant l'AERES) envisage la possibilité de prendre en compte les dépôts d’article en archive ouverte lors des campagnes d'évaluation des laboratoires (annonce faite lors de la Réunion annuelle des directeurs de BU et du secteur de l’IST en novembre 2015).
Enfin, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture l'article 17 du projet de loi numérique sur le libre accès aux résultats de la recherche scientifique (les discussions parlementaires sur cet article sont disponibles en ligne). Cet article résout le problème épineux du dépôt en archive ouverte : la cession d'une partie des droits des auteurs à l'éditeur qui publie les travaux. Suite à la signature du contrat entre éditeur et auteur, ce dernier perd le plus souvent la possibilité d'utiliser sa publication comme il l'entend. L'article 17 rectifie ce déséquilibre en proposant aux auteurs de disposer de leur article après une période d'embargo de 6 mois pour les sciences dures et 12 mois pour les sciences humaines et sociales.
Art. L. 533-4. –
I. – Lorsqu’un écrit scientifique, issu d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, par des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne, est publié dans un périodique paraissant au moins une fois par an, dans des actes de congrès ou de colloques ou dans des recueils de mélanges, son auteur dispose, même après avoir accordé des droits exclusifs à un éditeur, du droit de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert, par voie numérique, sous réserve de l’accord des éventuels coauteurs, toutes les versions successives du manuscrit jusqu’à la version finale acceptée pour publication, dès lors que l’éditeur met lui-même celle-ci gratuitement à disposition par voie numérique et, à défaut, à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est de six mois pour une publication dans le domaine des sciences, de la technique et de la
médecine et de douze mois dans celui des sciences humaines et sociales. Un délai inférieur peut être prévu par un arrêté du ministre chargé de la recherche pour certaines disciplines ou familles de disciplines.
Les termes barrés sont les dispositions retoquées suite à un amendement de députés. Avant son passage au Sénat, l'article 17 ne concerne donc plus les actes de colloques ou les recueils de mélanges (chapitre de livre). Il faudra attendre la fin de la navette parlementaire voire les décrets d'application pour connaître les contours définitifs de cette loi.