Lire et analyser en automatique toutes les revues en ligne ? Les enjeux du "text data mining"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC,

Avec le numérique, les usages évoluent. La mobilité est l'exemple le plus connu : désormais on peut accéder de partout, au bureau comme chez soi, aux revues en ligne de son université, à ses résultats d'examen, à ses documents de travail partagés, ou encore aux meilleurs scores de son jeu vidéo préféré. L'augmentation exponentielle des capacités de stockage, de calcul et de traitement par l'informatique est une autre révolution : tout est transformable en données informatiques et donc exploitable par des machines. Quoi de plus naturel alors qu'envisager la lecture, l'analyse et l'exploitation automatique de l'ensemble des publications scientifiques ?

Le text data mining et les revues en ligne scientifiques. Le text data mining, également appelé TDM ou fouille de texte, représente à ce titre l'un des nouveaux gros enjeux de nos abonnements de documentation électronique en matière de soutien à la Recherche. Jusqu'alors, les contenus des abonnements étaient lus par des humains. A présent, ils peuvent être lus (et analysés, traités, etc.) par des machines. Ces possibilités de traitement informatique ouvrent de nouveaux horizons pour les chercheurs :

  • croisement des données issues de différents abonnements,
  • élargissement des corpus de recherche des chercheurs,
  • nouvelles méthodologies d'analyses,
  • repérages de tendances "faibles" (peu repérables par des lectures humaines),
  • etc.

C'est pourquoi de nombreux instituts de recherche dans le monde mettent en place des dispositifs techniques de text data mining. C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la future "Bibliothèque scientifique numérique" française : la future plateforme web de la BSN devrait proposer des services de fouilles et traitements automatisés sur les contenus numériques souscrits ou achetés par les bibliothèques. Les contrats signés dans le cadre d'ISTEX, destinés à alimenter cette plateforme, incluent les usages TDM.

Côté publications scientifiques, certains grands éditeurs académiques proposent de commercialiser ces usages jugés "supplémentaires" : on parle de nouvelles licences d'abonnement spéciales text data mining, à payer en plus des abonnements classiques. Cela rappelle l'époque où les fournisseurs faisaient payer en plus les "accès hors campus" des étudiants et enseignants-chercheurs des établissements, alors même que c'étaient les universités qui mettaient en place les solutions techniques d'accès distant.

Outre l'aspect financier, certains éditeurs imposent des restrictions qui dénaturent le text data mining. C'est le cas d'Elsevier dans la proposition de licence nationale (qui est toujours en cours de négociation) : l'accès et l'analyse automatisée des publications Elsevier ne serait autorisée que via l'application informatique proposée par Elsevier par tronçon de 10 000 articles maximum à la fois, avec droits de citation en cas de publication des résultats n'excédant pas 350 mots (1). Ou le cas de Springer qui souhaite connaître le détail du projet de recherche avant d'autoriser (ou non) le data mining (3). N'est-ce pas prendre le risque d'un trop grand poids des éditeurs à la fois dans l'orientation des politiques de recherche et dans la connaissance des projets en cours ?

Arguments des éditeurs, enjeux pour la recherche universitaire, vigilance : tout cela est très bien expliqué dans le communiqué Couperin / ADBU sur l'édition scientifique et le text data mining. Le texte appelle à réviser la législation pour protéger ces usages : intégrer les exceptions d'usages pédagogiques et de recherche dans les droits de propriété intellectuelle (cela couvrirait le TDM), en suivant l'exemple de la Grande Bretagne ou la jurisprudence américaine. Il invite également à refuser les restrictions aux TDM. Par delà la technicité du débat, le text data mining apparait comme un révélateur des enjeux actuels de la collaboration entre les acteurs de la Recherche et les éditeurs commerciaux.

  • Accès direct au Communiqué Couperin / ADBU (PDF)
  • Ajout 17/12/2015 : l'excellent blog/carnet de recherche "Introduction aux humanités numériques" propose une introduction claire et détaillée au "Text Mining : quand le texte devient donnée"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC
(1) et (2) Source : le communiqué Couperin / ADBU, page 4 et 5, qui détaille également ses sources.

Le coût de la connaissance

Dollars on a plate, de TaxCredits, licence CC-BY-2.1

Il y a deux ans, nous évoquions sur ce blog les difficultés d'accès aux résultats de la recherche, notamment sous leur forme la plus connue : les revues scientifiques. Le billet s'intitulait : Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ? Les publications coûtent cher, la situation n'a pas changé. Le contexte s'est même durci : les budgets des universités régressent et nombreuses sont les universités qui se voient obligées de résilier une partie de leurs abonnements numériques. La presse nationale s'en est largement fait l'écho (Le Monde du 12/02/2014, p.12). Notre université n'échappe pas à la règle, en procédant cette année à des suppressions d'abonnements, après une précédente vague en 2013, et après diverses baisses successives du budget alloué à la documentation physique traditionnelle (ouvrages, manuels et revues imprimés).

Les critères de choix des désabonnements. Il faut savoir que 65% du budget "Documentation électronique" de l'Université de La Réunion est sous engagement : il s'agit d'abonnements pluriannuels, aux tarifs négociés mais à la résiliation impossible pour 2014. Cela empêche toute politique documentaire. Parmi les 35% restants, les critères de sélection ont été : la priorité au texte intégral ; la priorité à la pédagogie et à la recherche ; l'exclusivité des revues ou bases en ligne ; éviter les réengagements pluriannuels qui présentent trop de risques en période de restrictions budgétaires annuelles.

Le mouvement des "licences nationales" en France (#istex). Parallèlement, de nouveaux abonnements ont été annoncés pour 2014 : il s'agit en réalité non d'abonnements mais d'achats nationaux d'archives de quelques grandes revues (ou packages de revues de grands éditeurs). Le coût se fait donc en une seule fois, au niveau national, avec garantie de la pérennité d'accès aux numéros des revues achetées. Les enjeux et modalités sont très clairement détaillés sur le site web dédié des "licences nationales". Les choses se compliquent lorsqu'une licence nationale se met en place sous la forme d'un abonnement pluriannuel de cinq ans... avec l'éditeur Elsevier, venant ainsi compléter la licence nationale de l'achat d'archives Elsevier ISTEX.

Le cas Elsevier, le marché Elsevier 2014-2018. Beaucoup de choses ont été dites sur Elsevier et ce n'est pas fini. A l'étranger, il y a d'abord eu cette pétition The cost of knowledge, qui invitait les chercheurs à un certain boycott de l'éditeur pour leurs prochaines publications. Plus largement, les universités manifestent leur résistance à continuer de consacrer une part toujours croissante de leur budget aux grands éditeurs, dont Elsevier devient presque le symbole négatif, même s'il n'est pas le seul. Il faut dire que l'allocution de l'un de ses dirigeants, rappelant l'impérieuse nécessité de la confidentialité des négociations et tarifs pour maintenir son business modèle (... sinon les prix risqueraient de baisser), dépenses publiques ou non, n'est pas passée inaperçue. Contraintes financièrement, les universités font donc des choix. Mais les suppressions d'abonnement, entre autres mesures d'économie, accentuent les inégalités entre établissements : l'idée de proposer un abonnement national aux revues Elsevier semble donc une bonne idée... tant que son financement vient en plus. La difficulté du marché Elsevier est là, d'autant que le contrat engage pour 5 années.

Quel modèle adopter entre égalité d'accès et maîtrise locale de son budget ? entre licence nationale et autonomie des universités ? Un abonnement national pluriannuel à Elsevier ne risque-t-il pas d'exposer davantage les autres ressources numériques souscrites en local par les universités ?

Crédit photo : "Dollars on a plate", de TaxCredits, licence CC-BY-2.0 

Pourquoi publier ma thèse sur internet ?

writing thesis, de sam hames

Lorsque vous soutenez votre thèse, vous devez indiquer si vous êtes d'accord pour la diffusion internet de votre thèse. Le plus souvent, vous êtes intéressé(e) par la visibilité offerte par le web mais vous songez également au risque des copier-coller intempestifs (plagiat) et l'opportunité d'une édition commerciale (publier). Voici quelques recommandations du service Thèses des BU de l'Université de La Réunion.

Diffusion web = Une vraie visibilité

Avec la publication sur internet, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques et les travaux universitaires :

  • France : Theses.fr, le portail national des thèses françaises
  • Europe : Dart-Europe, le portail européen des thèses
  • Monde : les annuaires spécialisés dans les thèses, mais aussi les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques de tout ordre : Google Scholar, Web of Science, Scopus, Francis, Pascal, Pubmed, etc.

Exemple de recherche : pasolini fassbinder theatre. Google Scholar donne 218 résultats : le 1e résultat est une thèse électronique de l'Université de Montpellier : belle visibilité ! (2e résultat sur 288 000 dans Google.fr)

Visibilité = Une garantie contre le plagiat

Les universités se dotent depuis plusieurs années de mécanismes anti-plagiat chargés de repérer, automatiquement ou à la demande, les suspicions de plagiat concernant les travaux universitaires rendus. Publiée sur le web, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche, dont les moteurs spécialisés dans les publications scientifiques et universitaires comme Google Scholar (cf. liste plus haut). Cela signifie que les logiciels anti-plagiat repéreront facilement les tentatives de plagiat de votre travail, puisqu'ils s'appuient sur ces sites (notamment) pour repérer les copier-coller et autres mésusages. De plus, la mise en ligne de votre thèse numérique via votre BU apporte un horodatage qui permet de prouver votre antériorité en cas de litige. Ainsi, accessible à tous sur le web, votre thèse présente moins de risques d'être plagiée.

Et l'édition commerciale de ma thèse ? 

L'autorisation de diffusion sur internet que vous nous accordez n'est pas exclusive : vous conservez tous vos droits, en particulier celui de diffuser votre thèse par d'autres moyens (publics ou privés) que ceux que nous mettons à votre disposition. Si vous envisagez la publication de votre thèse avec un éditeur commercial, sachez donc que cela reste légalement compatible avec la diffusion internet en amont de votre thèse numérique telle que vous le propose l'Université. Avec l'Université, il s'agit de la version de votre thèse telle qu'elle a été soutenue à l'Université, et donc validée (après corrections si votre jury de thèse vous les a demandées). Votre thèse sera ainsi diffusée en "open access". Avec un éditeur commercial, votre thèse sera vraisemblablement remaniée. Autrement dit, publier numériquement sa thèse en open access n'est plus un obstacle à sa publication imprimée commerciale : pour preuve ces deux exemples à Limoges et à Lyon 3.

Dans tous les cas, vous restez libre de revenir à tout moment sur la diffusion internet de votre thèse. Il vous suffit d'avertir l'Université qui effectuera les démarches nécessaires pour suspendre cette publication dans les meilleurs délais.

En cas de projet sérieux de publication, le mieux est de prendre contact avec les éditeurs en amont, pour connaître leur politique en matière d'open access. Sur la question des droits d'auteur, ce document du CNRS est assez complet. Vous pouvez aussi prendre conseil avant de négocier vos droits avec un éditeur, contactez info-bu.

Cas particulier des démarchages par les maisons d'édition. Certaines maisons démarchent systématiquement les personnes ayant soutenu un mémoire (d'école, d'université), une thèse, un HDR, etc. pour leur proposer l'édition commerciale. Quelques points de vigilance. 1) Législation : par exemple les "Editions Universitaires Européennes" étant une maison d'édition privée, c'est la législation allemande qui s'applique en cas de litige. 2) Cession des droits : il est fortement déconseillé de signer un contrat indiquant une cession complète des droits exclusifs.  3) Responsabilité de l'auteur. Bien veiller à ne pas se retrouver dans la situation où l'auteur reste seul responsable en cas de litige : une édition commerciale impose un travail de négociation des droits annexes, élément par élément : les tableaux, graphiques, illustrations de votre thèse sont légaux tant qu'il s'agit d'un travail non commercial à des fins de recherche (on parle de droit de citation). Ils contreviennent au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle dès qu'il s'agit d'une publication commerciale. 4) Services proposés par l'éditeur : travail de mise en page, relecture et corrections, assistance pour la négociation des droits annexes. 5) Toujours se renseigner sur l'éditeur qui vous démarche (via Google ou autre).

D'une façon générale, il est toujours recommandé de se méfier des propositions de publication commerciale "en l'état" (c'est à dire sans aucune retouche de votre thèse).

Contact : info-bu

Crédits photo : Writing Thesis, de Sam Hames, licence CC-BY-SA 2.0

 

Les 3 fonctionnalités cachées de Google Scholar (qui pourraient vous intéresser)

Troisième volet de la série Ma BU dans Google ScholarVous savez désormais accéder aux ressources souscrites par l'Université depuis Google Scholar et vous créer des alertes. Certaines fonctionnalités vous feront également gagner du temps.

1. Citer facilement un article trouvé dans Google Scholar

Sous chaque référence, plusieurs liens sont à votre disposition.

Lien Citer dans Google Scholar Le lien Citer vous permet d'afficher la référence bibliographique aux formats APA, ISO 690 et MLA. Il ne vous reste plus qu'à copier-coller la référence.

Types de citation dans google ScholarNous vous conseillons néanmoins de paramétrer Google Scholar pour qu'il affiche le lien "Importer dans [un logiciel de gestion de références bibliographiques]"
Pour cela, cliquez sur Paramètres et cochez "Afficher les liens permettant des citations dans " en choisissant votre logiciel préféré (BibTex, EndNote, Reference Managers ou RefWorks). L'import dans Zotero est toujours possible depuis l'icône de la barre URL.

Choisir l'affichage de l'importationUn lien vous permettra d'importer les citations directement depuis la page des résultats.

GScholar102. Enregistrer les références dans votre bibliothèque (gérer vos articles favoris)

Cette fonctionnalité, très récente, est disponible depuis la page des résultats. Elle vous permet d'enregistrer les références dans un espace personnel appelé "Bibliothèque". Enregistrer la référenceCliquez sur Ma bibliothèque pour afficher et organiser vos références.

Accéder aux références de votre bibliothèque Vous pouvez créer des dossiers, appelés ici Libellés en cliquant sur Gérer les libellés.

3. Citations et indicateurs bibliométriques

Google Scholar vous permet de créer un profil d'auteur lié à votre bibliothèque de références. Ce profil public ou privé affichera vos propres articles et leurs indicateurs bibliométriques (h-index, indice i-10, nombre de citations). Vous pourrez aussi suivre les citations de vos articles ou celles d'autres auteurs.

Profil Google Scholar de Richard Feynman

Et pour commencer avec Google Scholar :
Ma BU dans Google Scholar
Ma BU dans Google Scholar (2) Etre alerté par email des nouveaux articles

Pour créer votre profil, il est nécessaire de créer ou utiliser un compte Google puis de suivre les étapes précisées dans cette aide.

Ma BU dans Google Scholar (2) Etre alerté par email des nouveaux articles

Suite de la série Ma BU dans Google Scholar. Grâce aux paramétrages expliqués dans l'épisode 1, votre Google Scholar vous connecte directement aux abonnements numériques de l'Université, dès la liste de résultats. C'est le moment de créer vos alertes, pour recevoir par email les nouveaux résultats Google Scholar de votre recherche.

Créer des alertes email Google Scholar

  • Lancer votre recherche dans Google Scholar (1) : par exemple "emotional webdesign". Ce sont les nouveaux résultats de cette recherche qui vont seront envoyés par email, à l'avenir.
  • Dans la liste des résultats, cliquez sur "Créer l'alerte" (2), en bas à gauche :
    GoogleScholar_Etape1_et_2
  • Page de création de l'alerte : ajouter votre email (3), puis bouton "Créer l'alerteGoogleScholar_etape_3
    NB : Vous pouvez choisir combien de résultats vous serons envoyés par email (10 par défaut). Vous pouvez aussi modifier les termes de la recherche, pour affiner ou élargir votre recherche : les résultats correspondants s'affichent en-dessous pour vous permettre de tester votre nouvelle requête.
  • Votre alerte est créée ! Vous recevrez un email à chaque ajout de nouvelles publications dans Google Scholar correspondant à votre recherche.
    Exemple d'email : Google Scholar : exemple d'email reçu

Cas particulier, les alertes de citation

  • Pour être alerté dès qu'un article précis fait l'objet d'une nouvelle citation, il faut se placer sur l'article et cliquer sur le lien de ses citations : "Cité 169 fois"GoogleScholar_Alerte_Citation_1
  • Cela ouvre la page "de résultats" des 169 citations de l'article de départ. C'est la liste des citations actuelles : pour être alerté des nouvelles, cliquer sur le bouton "Alertes", en bas à gauche, comme pour les alertes classiques.

Gérer mes alertes email

  • Revenir en page d'accueil de Google Scholar et cliquer sur "Alertes"GoogleScholar_Alerte_Gerer
  • Vous retrouvez alors l'ensemble de vos alertes emails :
    GoogleScholar_Alerte_Gerer_2_
    NB : Les alertes de citation apparaissent clairement : "citation de documents". A savoir : pour l'instant, les alertes ne sont pas modifiables. Il faut donc supprimer l'alerte de départ puis créer la nouvelle alerte.

A suivre aussi :
Ma BU dans Google Scholar
Les 3 fonctionnalités cachées de Google Scholar (qui pourraient vous intéresser)

En savoir plus

Pour suivre les évolutions de Google Scholar, vous pouvez vous abonner au blog Google Scholar.

Numérisation : appel à projets

BSN

 

 

 

La Bibliothèque Scientifique Numérique (segment BSN5) lance pour la deuxième année consécutive un appel à projets pour la numérisation des données de la Recherche à hauteur de 500 000 €  pour rendre accessible et valoriser le patrimoine scientifique de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Vous pouvez prendre connaissance du bilan de l'appel à projets 2013, qui a remporté un vif succès et suscité de nombreuses candidatures de qualité. A l'issue de l'appel, 16 projets ont été retenus pour un financement total de 650 000€.

ISTEX – Acte III : des nouvelles ressources électroniques dans votre Université

De nouvelles ressources électroniques sont désormais accessibles à l'Université grâce au dispositif ISTEX. Le projet ISTEX, vaste programme d'acquisition de ressources scientifiques au niveau national, franchit ainsi une nouvelle étape :

Acte I. Octobre 2012 : enquête nationale sur les besoins des enseignants-chercheurs
Acte II. Octobre 2013 : test national d'une sélection de ressources
Acte III. Janvier 2014 : 6 nouvelles ressources électroniques accessibles dans les universités

licencesnationales.fr et Istex

Vous trouverez ici le communiqué officiel sur ces nouvelles ressources électroniques ISTEX. Toutes fonctionnent à l'Université de La Réunion depuis quelques jours. Vous pouvez également y accéder hors campus à partir du site web des Bibliothèques.

Accès et listes des titres concernés :

  • Archives de revues Elsevier (toutes disciplines) : 2200 titres de revues scientifiques publiées par Elsevier depuis les origines jusqu’à 2001 - Voir la liste des revues Elsevier
  • Nature (sciences): la revue Nature + 7 autres publications (immunologie, biologie, chimie...). Voir la liste des revues Nature
  • Royal Society of Chemistry (chimie) : 118 titres de revues scientifiques publiées par la Royal Society of Chemistry depuis les origines jusqu’à 2010 - Voir la liste des revues RSC
  • Brill Journals (SHS, droit) : 220 titres de revues publiées par Brill depuis les origines jusqu’à 2012, consacrées principalement aux humanités, aux sciences sociales, au droit international et aux droits de l’homme, et à la biologie - Voir la liste des revues Brill
  • RCADI (droit) : Recueil des cours de l'Académie de Droit international de La Haye, depuis les origines jusqu'en 2012. NB : On perd donc 1 an par rapport à l'abonnement payant que nous avons arrêté pour 2014.
  • New Pauly (SHS) : Encyclopédie de référence en sciences de l’Antiquité, dans sa version anglaise et allemande.

En savoir plus sur : les autres négociations en cours // l'ensemble des ressources déjà disponibles en licence nationale // qu'est-ce qu'une licence nationale et pourquoi ISTEX

Editeurs / Fournisseurs participants :logo des participants

 

Ma BU dans Google Scholar

Edit 09/2018 : On vous conseille de faire la même chose avec "ISTEX" (ressources acquises nationalement), ainsi qu'avec les éventuelles autres institutions de recherche dont vous dépendez, si elles sont compatibles (CNRS, CIRAD, INSERM...).

Google, c'est plus de 8,5 milliards de recherches par jour. Le temps de lire cette phrase, plus de 200 000 recherches ont été lancées. Mais connaissez-vous vraiment Google ? Connaissez-vous, par exemple, Google Scholar ? Il s'agit de la version universitaire du moteur de recherche, spécialisée dans les articles de revues scientifiques, les actes de colloques, etc. Google Scholar est compatible avec les BU de votre Université. En effet, votre bibliothèque étant abonnée à diverses collections de revues en ligne, il suffit de la déclarer dans Google Scholar pour profiter du service complet, de chez vous, en 1 clic.

Pourquoi mettre ma BU dans Google Scholar

Par défaut, Google ne sait pas que vous venez de l'Université de La Réunion. Lors d'une recherche Google Scholar de chez vous, dans la liste des résultats, vous ne pourrez donc pas reconnaître les articles en ligne des revues auxquelles votre Université est abonnée. Surtout, vous ne pourrez pas accéder au texte des articles (pdf, html), puisque rien n'indique, dans votre connexion  internet, que vous faites partie de l'Université de La Réunion. Solution : il faut dire à Google Scholar que vous venez de l' "Univ. Réunion".

Comment mettre ma BU dans Google Scholar

  • Aller sur Google Scholar (abréviation GS) :http://scholar.google.fr/
  • Dès la page d'accueil de GS, cliquer sur Paramètres, en haut à droite

Page d'accueil GS, cliquer sur Paramètres

  • Page Paramètres : choisir la rubrique "Liens vers les bibliothèques", dans le menu gauche
    - taper "Réunion" dans le champ de recherche et cliquer sur la loupe pour lancer la recherche
    - repérer "Université de La Réunion - Accès Univ.Réunion" et vérifier que la case est bien cochée
    - valider avec le bouton Enregistrer

GoogleScholar_2

  • Tester votre "Google Scholar Univ. Réunion" en lançant une recherche :

GoogleScholar_3

  • A savoir : voici comment lire les résultats : tout se passe dans les mentions à droite.
    - "Accès Univ. Réunion" = OK. Accès payant mais gratuit pour les membres de l'Université de La Réunion (en cliquant, vous serez invité-e à vous identifier avec vos logins Univ.Réunion)
    - HTML ou PDF = OK. Accès gratuit, pour tout le monde
    - aucune mention du tout = pas OK. Accès payant, aucun abonnement Univ. Réunion

NB technique : si votre navigateur efface les cookies à chaque fermeture, il faut recommencer cette opération à chaque fois. Si vous souhaitez conserver votre Google Scholar Univ.Réunion, vous devez modifier les paramètres de cookies de votre navigateur. Ou alors, vous pouvez aussi choisir d'utiliser GoogleScholar en mode connecté avec un compte Google (après avoir enregistré ces paramètres GoogleScholar/bibliothèques UnivRéunion en version connectée à son compte Google bien sûr!).

Pour compléter :
Ma BU dans Pubmed
Ma BU dans Google Scholar (2) Etre alerté par email des nouveaux articles
Les 3 fonctionnalités cachées de Google Scholar

Besoin d'aide sur Google Scholar ? contactez-nous 

ISTEX – Acte II : Participez au test national pour choisir les ressources électroniques qui feront l'objet d'un financement exceptionnel

Spécial Enseignants - chercheurs

Le projet ISTEX (Initiative d'Excellence de l'Information Scientifique et Technique) est « un vaste programme d’acquisition de ressources scientifiques visant à créer une bibliothèque numérique aux meilleurs standards internationaux »

istex logoCe projet national, porté par le CNRS, la CPU, le consortium Couperin et l'ABES, consacrera 55 millions d'euros sur 3 ans à l'achat de ressources documentaires numériques.


Acte I. Octobre 2012 : enquête nationale sur vos besoins

Acte II. Octobre 2013 : test national des ressources

Une première sélection de ressources a été établie d'après les résultats de l'enquête 2012. Pour finaliser la seconde, une campagne nationale de test est organisée pour vous permettre de prendre connaissance des produits et de donner votre avis.

Participer au test est la garantie de voir vos besoins et ceux de votre champ disciplinaire pris en considération lors de la sélection des ressources.

Pour participer au test
(jusqu'au 31 octobre)
et obtenir plus d'infos :
www.istex.fr

Notes importantes

1. Pour accéder au test hors campus, suivez-ce lien spécial "accès distant". Les logins demandés sont ceux de votre compte numérique UR. 

2. Les éditeurs ont accepté d’ouvrir leur plateforme à titre gracieux. Nous comptons sur la responsabilité de chacun pour faire bon usage de ces ressources et pour ne les utiliser qu’à titre de test.

Adresse pour nous communiquer vos avis, questions, commentaires :
docelec(at)listes.univ-reunion.fr

Déposez vos publications dans HAL - Ateliers du 21 au 27 octobre

Logo Open AccessDu 21 au 27 octobre se déroulera la Semaine internationale du Libre-accès qui vise à promouvoir la diffusion immédiate et gratuite des résultats de la recherche scientifique financée sur fonds publics.

L'Université de La Réunion mène de front réflexions et actions sur ce mouvement désormais bien ancré dans la communauté scientifique : présentation au Conseil Scientifique du 28 mars 2013, rencontres avec les laboratoires de l'Université, création et alimentation des collections sur l'archive ouverte HAL, projet-pilote avec le laboratoire ECOMAR, etc.

Afin de poursuivre ces efforts, des ateliers "Déposez vos publications dans HAL" sont organisés du 21 au 27 octobre.
Le principe est simple : apportez vos publications, vos références bibliographiques liées à l'Université de La Réunion ou antérieures, nous vous aiderons à les déposer dans l'archive ouverte HAL en vous expliquant la procédure pas à pas.

Accessibles depuis une archive ouverte, vos publications ont beaucoup plus de chance d'être lues donc citées !

Horaires et lieux des ateliers :

  • mardi 22 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Lettres et Sciences humaines
  • mercredi 23 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Droit et Économie
  • jeudi 24 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Sciences et Technologies

Vous vous posez encore des questions sur le principe de l'Open access ? cette courte vidéo (en anglais sous-titré en français) devrait y répondre.

Plagiat dans la recherche : ne fermons pas les yeux

Jean-Noël Darde, Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 Saint-Denis, se lance dans une grande bataille contre le plagiat dans la recherche universitaire.

Auteur et éditeur du blog Archéologie du copier-coller, il poursuit ses investigations et lance une pétition déjà signée par plus de 70 universitaires.

Istex : Initiative d’excellence de l’Information Scientifique et Technique

Le projet ISTEX a pour principal objectif d’offrir, à l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, un accès en ligne aux collections rétrospectives de la littérature scientifique dans toutes les disciplines en engageant une politique nationale d’acquisition massive de documentation : archives de revues, bases de données, corpus de textes…

Un site web vient d'ouvrir : http://www.istex.fr

Vous êtes Chercheur, répondez à l’enquête et favorisez ainsi vos recherches en accédant à une documentation de qualité complétant l’offre actuelle.

Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ?

Serait-ce une énième contestation vouée à faire long feu ou un mouvement de fond qui fera reculer le premier éditeur scientifique mondial, Elsevier ?
Par l’intermédiaire de son blog, Tim Gowers, mathématicien à l’Université de Cambridge et récipiendaire de la Médaille Fields (plus haute distinction académique en mathématiques) en 1998 a radicalisé sa position vis à vis de l’éditeur. Depuis longtemps, défenseur de la libre diffusion des résultats de la recherche scientifique, il enjoint désormais ses collègues chercheurs, à travers une pétition et un site web (The Cost of Knowledge), à refuser l’augmentation incontrôlée des prix des revues scientifiques et les pratiques commerciales d’Elsevier : vendre à prix très élevé un “pack” de centaines de revues plus ou moins intéressantes, enfermer ses clients, universités et bibliothèques en tête, dans un système où ils ne contrôlent ni le contenu, ni la tarification.
En signant la pétition, les chercheurs peuvent s’engager à ne plus publier, participer à la relecture des articles ou faire partie des comités éditoriaux des revues Elsevier.
Depuis son lancement, la pétition a recueilli plus de 6100 signatures à travers le monde, un succès inespéré qui pourrait traduire une prise de conscience des principaux acteurs, les chercheurs, face à un modèle éditorial à bout de souffle, un modèle économique insoutenable et un modèle de diffusion scientifique en décalage par rapport aux enjeux du 21ème siècle.
Et vous, avez-vous signé la pétition ?

crédit photo : Diamonds, Kim-bodia, Licence CC By

Isidore

ISIDORE (www.rechercheisidore.fr) est une plateforme de recherche permettant l'accès aux données numériques des sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier aux enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants, elle s'appuie sur les principes du web de données et donne accès à des données en accès libre (open access).

ISIDORE est une réalisation du très grand équipement ADONIS (CNRS) et mise en œuvre par le centre pour la communication scientifique directe (CCSD/CNRS).

Pour connaître toutes les sources (bases de données, réservoirs documentaires, collections d'ouvrages, de revues, d'images ou de données) moissonnées et indexées par Isidore, c'est ici : http://www.rechercheisidore.fr/annuaire

Bonne recherche