A propos

Responsable de la Bibliothèque électronique de l'Université de La Réunion. La Bibliothèque électronique gère les outils et services numériques des bibliothèques, ainsi que les abonnements numériques aux revues en ligne, bases de données, presse en ligne, etc.

Ziskakan en concert, partitions à la BU

Couverture du livre Ziskakan Ziskakan est en concert ce vendredi sur le campus du Tampon pour la remise des diplômes.

Prolongez le concert de Ziskakan avec ce beau livre : partitions de guitare du groupe réunionnais illustrées par 2 grands auteurs de BD.

 

Perturbations dans le Nord : coupure Internet à prévoir Mardi 24 juin

Crédit photo : Quality Assurance, par le The Preiser Project, licence CC BY 2.0

L'Université procède à des vérifications réglementaires de ses installations électriques sur le Site du MOUFIA et celui de l'IAE : une coupure générale de l'alimentation électrique est prévue mardi 24 juin matin. Une coupure internet est également à prévoir dans la même journée. Des perturbations sont donc à envisager également du côté des bibliothèques et de leurs espaces web... 

Crédit photo : Quality Assurance, par le The Preiser Project, licence CC BY 2.0

Revues en ligne H24

Sant titre, de The Preiser Project, licence CC-BY

Il y a encore quelques semaines, l'application qui gère l'accès aux revues en ligne s'interrompait chaque nuit pour faire sa sauvegarde. C'était assez gênant pour ceux qui préfèrent la nuit pour travailler. C'est à présent terminé : vos revues sont de nouveau accessibles 24h sur 24h.

En effet, la dernière opération de maintenance a permis de changer de système, avec l'aide de la DSIUN de l'université. Désormais, les revues en ligne, ebooks et autre presse en ligne sont bien accessibles 7 jours sur 7 et 24h sur 24, de chez vous, comme depuis l'université. 

Et n'oubliez pas : si vous êtes un utilisateur de Google Scholar, pensez à connecter votre Google Scholar aux BU de La Réunion : vous profiterez en 1 clic de l'accès direct à l'article en ligne cité par Google Scholar. (c'est la même application qui entre en jeu).

Crédit photo : Sans titre, par The Preiser Project, licence CC-BY

Enquête nationale sur les coûts éditoriaux des revues de recherche

Publishing, par Redspotted, licence CC BY-NC

Une grande étude est en cours concernant les coûts éditoriaux des revues de recherche. Portée par le Collège de l'édition scientifique de la Bibliothèque Scientifique Numérique (BSN), elle s'adresse à toutes les revues de recherche, dans toutes les disciplines, qu’elles soient en libre accès ou en accès exclusif. Dans un premier temps, des entretiens ont été menés avec des représentants de revues. Il s'agit à présent de compléter l'approche qualitative par une collecte des coûts proprement éditoriaux (sans prendre en compte les coûts scientifiques de rémunération des auteurs, reviewer, directeur de rédaction, etc.). C'est l'objet du questionnaire en ligne, ouvert à tous :

L'objectif est de dresser un état des lieux des coûts actuels, afin d'envisager un accompagnement des revues qui souhaitent évoluer vers le libre accès.

A savoir : "Si l’enquête émane d’un organisme français pour produire des recommandations au ministère de la Recherche de la République française, l’enquête n’est pas fermée à ce seul territoire, les revues ayant rarement des périmètres strictement nationaux." Source : BSN

BSN

Crédit photo : Publishing, par Redspotted, licence CC BY-NC

ISTEX - OUP et IOP, les archives des revues Oxford et Institute of Physics en ligne

IOP et OUP en licence nationalie / ISTEX

Comme en janvier dernier, de nouvelles ressources électroniques sont désormais accessibles à l'Université de La Réunion grâce au dispositif ISTEX. Toutes fonctionnent à l'Université de La Réunion depuis cette semaine. Vous pouvez également y accéder hors campus à partir du site web des Bibliothèques : http://bu.univ-reunion.fr

Rappel : il s'agit d'archives des revues (pas de numéro courant)

licencesnationales.fr et Istex

ISTEX : vaste programme d'acquisition de ressources scientifiques au niveau national. Rappel des étapes précédentes : Acte I. Octobre 2012 : enquête nationale sur les besoins des enseignants-chercheurs. Acte II. Octobre 2013 : test national d'une sélection de ressources. Acte III. Janvier 2014 : 6 nouvelles ressources électroniques accessibles dans les universités.

Spécial Vacances // Empruntez pour les vacances d'hiver austral

Crédit photo : “A man reading a newspaper”, par Government Press Office, licence CC-NC-SA 2.0Comme chaque année en période de vacances, les bibliothèques élargissent les durées d'emprunt des documents. Cela vous permet de mieux gérer vos documents, en accord avec vos déplacements de fin d’année universitaire. Et d'éviter les pénalités de retard à votre retour.

 

Calendrier du "Prêt Vacances"

Principe : documents à rendre le mercredi 10 septembre 2014 dernier délai.
Pour en profiter, venez emprunter vos documents :

Prêt Vacances automatique
Empruntez à partir du :
A faire vous-mêmes :
Prolongez vos documents qui ont été empruntés à partir du :
L samedi 28 juin (+1 semaine) : samedi 21 juin
M et D
Lecteurs autorités
samedi 21 juin (+2 semaines) : samedi 7 juin
Enseignants-chercheurs samedi 14 juin (+4 semaines) : samedi 17 mai

NB : Juillet-août : horaires réduits, fermetures des BU, voir le détail BU par BU ici

Prolongez vos emprunts !
Si vous avez déjà emprunté avant les dates officielles du Prêt Vacances (en gras), pensez à prolonger vos documents : pour un étudiant en Licence, cela ajoute 1 semaine... ce qui peut permettre alors de basculer dans le Prêt Vacances. C'est ce que signifie la dernière colonne du tableau.

Mais si vous êtes en retard...
En revanche, si vous êtes déjà en retard à la fermeture du campus, vous le serez encore plus à la réouverture, et bien plus encore lorsque vous reviendrez rendre vos documents à la bibliothèque. Le « PrêtVacances » n’y change rien. Tous les jours de retard, y compris les jours de fermeture des bibliothèques, se cumulent lorsque le retard existait déjà. Pensez-y avant la fermeture des campus le vendredi 18 juillet au soir.

Crédit photo : “A man reading a newspaper”, par Government Press Office, licence CC-NC-SA 2.0

 

Découvrez Vocable en version numérique (Anglais, Allemand, Espagnol)

vocable2014-05-15_023621Test proposé jusqu'au 15 juin 2014, accessible ici.

Si vous souhaitez progresser en Anglais, en Allemand ou en Espagnol, vous pouvez tester en ligne Vocable Numérique, qui propose, en plus de la version numérique du magazine Vocable, une plateforme d'apprentissage en ligne avec interviews, exercices et tests de niveau.

Vocable est un magazine bimensuel qui propose une sélection d'articles en langue originale sur l'actualité, de différents niveaux de difficulté : sujets de société, culture (cinéma notamment), sciences et technologies, grands événements. La présence d'un lexique et d'une courte introduction en français en facilite la lecture.

Vocable Numérique est la version web du magazine qui donne accès à plus de 10 0000 ressources enrichies tous les 15 jours en anglais, espagnol et allemand :

  • "Magazine Karaoké" : lecture et écoute des articles, avec la traduction des mots difficiles dans leur contexte par les traducteurs de Vocable.
  • "Conversation Karaoké": débats et interviews en V.O.,  basés sur les thèmes d’actualité du magazine
  • Archives : articles, fichiers audio, vidéos, quiz… accessibles par le moteur de recherche. Vous pouvez rechercher par thème, mot-clé, niveau CECRL ou encore règle de grammaire. (cf. illustration)
  • Tests de niveau Cadre européen (CECRL).
  • En complément pour l’anglais : "Vocable Plus", des quiz de grammaire et de vocabulaire en lien avec les articles du magazine. Et des tests de préparation au Toeic®.
  • Accéder à Vocable numérique via le site web des BU (accès direct ici)
    NB : pour l'instant il semblerait que l'accès hors campus ne soit pas complet : problème pour accéder au quiz notamment. Travail en cours pour y remédier.
vocable_moteur2014-05-15_025419

Trouver des articles ou vidéos par thèmes, niveaux ou règles de grammaires grâce au moteur de recherche

Le Ruban blanc en DVD

Ruban, par strelitzia, licence CC-BY

Vous n'avez pas pu assister à la projection du Ruban blanc lundi 5 mai au Théâtre Canter ? Sachez que vous pouvez emprunter le film en DVD à la BU du Tampon. Références :

Et si vous ne fréquentez pas la BU Tampon, faites-le venir dans votre BU habituelle avec la navette hebdomadaire.

Crédits photo : Ruban, par strelitzia, licence CC-BY

La littérature des voyages, un genre littéraire spécifique ?

Littérature des voyages (crédits : Université de La Réunion)

"Considérée par les historiens comme un corpus avant tout documentaire, négligée par les "littéraires" comme étant, soit un objet secondaire dans l'œuvre d'un grand écrivain, soit le produit négligeable de gens de lettres mineurs ou excentriques par rapport à l'idée qu'on se fait de l'écrivain des manuels, une immense littérature est encore à la recherche de reconnaissance." C'est ainsi que s'exprimait le professeur Norbert Dodille, enseignant-chercheur à l'Université de La Réunion (source).  Pour découvrir cette littérature méconnue, voici quelques repères et pistes proposés par l'Espace Océan Indien de la BU Droit-Lettres.

Cours en ligne dédié à la littérature des voyages. Produit comme un webdocumentaire par l'Université de La Réunion, le cours numérique "Littérature des voyages" propose un parcours découverte en sept étapes, jalonnées d'extraits audiovisuels et d'activités interactives. Il est ouvert à tous, gratuitement, sur la plateforme web de l'Université numérique thématique des Sciences humaines, l'UOH (Université ouverte des humanités). A chacun de choisir son parcours.

Dans la bibliothèque Espace Océan Indien et dans la BU Droit-Lettres...
Evadez-vous avec les récits de voyages et les nombreux ouvrages sur le voyage dans la littérature.

En ligne...
Explorer la littérature francophone de l'Océan indien depuis les origines (18e siècle) jusqu'aux indépendances (1960)

L'Espace Océan Indien, situé au rez-de-chaussée de la BU Droit-Lettres rassemble toute la documentation (toutes disciplines et tous supports) concernant la zone Océan indien (Réunion, Maurice, Rodrigues, Seychelles, Mayotte et Comores, Madagascar, Afrique du Sud, Mozambique, Tanzanie).

Les auteurs du cours 'La Littérature des voyages" rendent hommage au Pr Norbert Dodille, décédé en septembre 2012.
Professeur de littérature française de renommée nationale et internationale et spécialiste reconnu de l’historiographie coloniale et postcoloniale, comme en témoigne sa remarquable Introduction aux discours coloniaux parue en 2011.
Membre du Centre de Recherches Littéraire et Historique de l’Océan Indien à l'université de la réunion, il était familier des grandes thématiques du monde indianocéanique.

Crédit photo : Université de La Réunion, DSIUN.

Prolonger les Afterwork Insertion Professionnelle avec vos BU

crédit image : Univ.RéunionL'université propose cette semaine deux Afterwork dédiés à l'insertion professionnelle, sur le campus du Moufia  : RDV 17h-19h ce jeudi 24 et vendredi 25 avril pour 4 ateliers thématiques :

  • Atelier 1 - Construire son projet professionnel 
  • Atelier 2 - Valoriser ses compétences et le recrutement (optimiser CV, lettre de motivation, présentation, etc.)
  • Atelier 3 - Entreprendre (se sensibiliser au monde de l'entrepreneuriat)
  • Atelier 4 - Construire ses réseaux

Afin de prolonger les ateliers et vous accompagner dans la mise en pratique de ces nouvelles compétences, pensez à votre bibliothèque ! Retrouvez nos pistes de lectures sur la recherche d'emploi, CV / lettres de motivation, guides métiers, etc. avec le tag "insertion-pro" sur ce blog.

A savoir : Si le document se trouve dans une autre BU que celle que vous fréquentez habituellement, vous pouvez le faire venir via la Navette.

L'Université de La Réunion sur vos écrans

Cette semaine, deux possibilités de découvrir le travail des chercheurs de notre Université.

Grand écran

Affiche du film

Le film documentaire "Taille-Vent, le pétrel des montagnes" sera projeté au Théâtre Canter, ce mercredi soir. Présenté la semaine dernière au Festival du film scientifique au Cinépalmes, le film "retrace les dernières découvertes scientifiques sur le pétrel de Barau, oiseau marin endémique de La Réunion. Il illustre également les conditions de travail des chercheurs dans les milieux reculés où niche cette espèce énigmatique. Enfin, le film relate le réseau d’acteurs associatifs, scientifiques, institutionnels et citoyens qui se mobilisent pour la conservation de cette espèce menacée." (source).

  • Théâtre Canter, 23/04/2014 à 18h30 (campus nord)
  • Taille-Vent, le pétrel des montagnes, 52 minutes, réalisé par Serge Montagnan et Emmanuel Pons (Université de La Réunion), en collaboration avec le Parc National, la Seor et le laboratoire Ecomar

En ligne.

xenius

Le magazine de vulgarisation scientifique "X:enius" diffusé à la télévision sur Arté le 19 avril 2014 était consacré à la préservation de la biodiversité. Tournée à La Réunion il y a quelques années, l'émission aborde plusieurs projets en parallèle : côté allemand, la réintroduction du chat sauvage, et côté réunionnais la sauvegarde de la forêt semi-sèche de la Grande Chaloupe, en partenariat avec les habitants, et la préservation des orchidées... avec des chercheurs de l'Université de La Réunion.

Retrouvez d'autres vidéos scientifiques produites par l'université de La Réunion sur Canal-U, la webTV de l'enseignement supérieur.

Lire et analyser en automatique toutes les revues en ligne ? Les enjeux du "text data mining"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC,

Avec le numérique, les usages évoluent. La mobilité est l'exemple le plus connu : désormais on peut accéder de partout, au bureau comme chez soi, aux revues en ligne de son université, à ses résultats d'examen, à ses documents de travail partagés, ou encore aux meilleurs scores de son jeu vidéo préféré. L'augmentation exponentielle des capacités de stockage, de calcul et de traitement par l'informatique est une autre révolution : tout est transformable en données informatiques et donc exploitable par des machines. Quoi de plus naturel alors qu'envisager la lecture, l'analyse et l'exploitation automatique de l'ensemble des publications scientifiques ?

Le text data mining et les revues en ligne scientifiques. Le text data mining, également appelé TDM ou fouille de texte, représente à ce titre l'un des nouveaux gros enjeux de nos abonnements de documentation électronique en matière de soutien à la Recherche. Jusqu'alors, les contenus des abonnements étaient lus par des humains. A présent, ils peuvent être lus (et analysés, traités, etc.) par des machines. Ces possibilités de traitement informatique ouvrent de nouveaux horizons pour les chercheurs :

  • croisement des données issues de différents abonnements,
  • élargissement des corpus de recherche des chercheurs,
  • nouvelles méthodologies d'analyses,
  • repérages de tendances "faibles" (peu repérables par des lectures humaines),
  • etc.

C'est pourquoi de nombreux instituts de recherche dans le monde mettent en place des dispositifs techniques de text data mining. C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la future "Bibliothèque scientifique numérique" française : la future plateforme web de la BSN devrait proposer des services de fouilles et traitements automatisés sur les contenus numériques souscrits ou achetés par les bibliothèques. Les contrats signés dans le cadre d'ISTEX, destinés à alimenter cette plateforme, incluent les usages TDM.

Côté publications scientifiques, certains grands éditeurs académiques proposent de commercialiser ces usages jugés "supplémentaires" : on parle de nouvelles licences d'abonnement spéciales text data mining, à payer en plus des abonnements classiques. Cela rappelle l'époque où les fournisseurs faisaient payer en plus les "accès hors campus" des étudiants et enseignants-chercheurs des établissements, alors même que c'étaient les universités qui mettaient en place les solutions techniques d'accès distant.

Outre l'aspect financier, certains éditeurs imposent des restrictions qui dénaturent le text data mining. C'est le cas d'Elsevier dans la proposition de licence nationale (qui est toujours en cours de négociation) : l'accès et l'analyse automatisée des publications Elsevier ne serait autorisée que via l'application informatique proposée par Elsevier par tronçon de 10 000 articles maximum à la fois, avec droits de citation en cas de publication des résultats n'excédant pas 350 mots (1). Ou le cas de Springer qui souhaite connaître le détail du projet de recherche avant d'autoriser (ou non) le data mining (3). N'est-ce pas prendre le risque d'un trop grand poids des éditeurs à la fois dans l'orientation des politiques de recherche et dans la connaissance des projets en cours ?

Arguments des éditeurs, enjeux pour la recherche universitaire, vigilance : tout cela est très bien expliqué dans le communiqué Couperin / ADBU sur l'édition scientifique et le text data mining. Le texte appelle à réviser la législation pour protéger ces usages : intégrer les exceptions d'usages pédagogiques et de recherche dans les droits de propriété intellectuelle (cela couvrirait le TDM), en suivant l'exemple de la Grande Bretagne ou la jurisprudence américaine. Il invite également à refuser les restrictions aux TDM. Par delà la technicité du débat, le text data mining apparait comme un révélateur des enjeux actuels de la collaboration entre les acteurs de la Recherche et les éditeurs commerciaux.

  • Accès direct au Communiqué Couperin / ADBU (PDF)
  • Ajout 17/12/2015 : l'excellent blog/carnet de recherche "Introduction aux humanités numériques" propose une introduction claire et détaillée au "Text Mining : quand le texte devient donnée"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC
(1) et (2) Source : le communiqué Couperin / ADBU, page 4 et 5, qui détaille également ses sources.

Le coût de la connaissance

Dollars on a plate, de TaxCredits, licence CC-BY-2.1

Il y a deux ans, nous évoquions sur ce blog les difficultés d'accès aux résultats de la recherche, notamment sous leur forme la plus connue : les revues scientifiques. Le billet s'intitulait : Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ? Les publications coûtent cher, la situation n'a pas changé. Le contexte s'est même durci : les budgets des universités régressent et nombreuses sont les universités qui se voient obligées de résilier une partie de leurs abonnements numériques. La presse nationale s'en est largement fait l'écho (Le Monde du 12/02/2014, p.12). Notre université n'échappe pas à la règle, en procédant cette année à des suppressions d'abonnements, après une précédente vague en 2013, et après diverses baisses successives du budget alloué à la documentation physique traditionnelle (ouvrages, manuels et revues imprimés).

Les critères de choix des désabonnements. Il faut savoir que 65% du budget "Documentation électronique" de l'Université de La Réunion est sous engagement : il s'agit d'abonnements pluriannuels, aux tarifs négociés mais à la résiliation impossible pour 2014. Cela empêche toute politique documentaire. Parmi les 35% restants, les critères de sélection ont été : la priorité au texte intégral ; la priorité à la pédagogie et à la recherche ; l'exclusivité des revues ou bases en ligne ; éviter les réengagements pluriannuels qui présentent trop de risques en période de restrictions budgétaires annuelles.

Le mouvement des "licences nationales" en France (#istex). Parallèlement, de nouveaux abonnements ont été annoncés pour 2014 : il s'agit en réalité non d'abonnements mais d'achats nationaux d'archives de quelques grandes revues (ou packages de revues de grands éditeurs). Le coût se fait donc en une seule fois, au niveau national, avec garantie de la pérennité d'accès aux numéros des revues achetées. Les enjeux et modalités sont très clairement détaillés sur le site web dédié des "licences nationales". Les choses se compliquent lorsqu'une licence nationale se met en place sous la forme d'un abonnement pluriannuel de cinq ans... avec l'éditeur Elsevier, venant ainsi compléter la licence nationale de l'achat d'archives Elsevier ISTEX.

Le cas Elsevier, le marché Elsevier 2014-2018. Beaucoup de choses ont été dites sur Elsevier et ce n'est pas fini. A l'étranger, il y a d'abord eu cette pétition The cost of knowledge, qui invitait les chercheurs à un certain boycott de l'éditeur pour leurs prochaines publications. Plus largement, les universités manifestent leur résistance à continuer de consacrer une part toujours croissante de leur budget aux grands éditeurs, dont Elsevier devient presque le symbole négatif, même s'il n'est pas le seul. Il faut dire que l'allocution de l'un de ses dirigeants, rappelant l'impérieuse nécessité de la confidentialité des négociations et tarifs pour maintenir son business modèle (... sinon les prix risqueraient de baisser), dépenses publiques ou non, n'est pas passée inaperçue. Contraintes financièrement, les universités font donc des choix. Mais les suppressions d'abonnement, entre autres mesures d'économie, accentuent les inégalités entre établissements : l'idée de proposer un abonnement national aux revues Elsevier semble donc une bonne idée... tant que son financement vient en plus. La difficulté du marché Elsevier est là, d'autant que le contrat engage pour 5 années.

Quel modèle adopter entre égalité d'accès et maîtrise locale de son budget ? entre licence nationale et autonomie des universités ? Un abonnement national pluriannuel à Elsevier ne risque-t-il pas d'exposer davantage les autres ressources numériques souscrites en local par les universités ?

Crédit photo : "Dollars on a plate", de TaxCredits, licence CC-BY-2.0 

Quelques lectures sur le développement durable

Sustainability graphic on Performance.gov, par Photologue_NP, licence CC-BY-2.0Pour prolonger la Semaine du Développement durable organisée à l'Université, la BU Droit-Lettres propose une sélection de lectures pour découvrir les enjeux du développement durable ou encore faire le point sur la recherche universitaire dans ce domaine au carrefour de diverses disciplines. Retrouvez-la sur les présentoirs du 1e étage de la BU Droit-Lettres. Tous les livres sont empruntables.

Des DVD sont également disponibles à la BU Sciences ou au Tampon, dont le film Solutions locales pour un désordre global, qui sera projeté sur le campus du Moufia le  7 avril à 18h30 (DVD et livre).

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Côté numérique, vous pouvez consulter l'ouvrage collectif Entreprises et environnement : quels enjeux pour le développement durable ?, paru aux Presses universitaires de Paris Ouest en 2011. Il est librement consultable sur internet (version html gratuit, PDF payant).

Autres suggestions :

Crédit photo : Sustainability graphic on Performance.gov, par Photologue_NP, licence CC-BY-2.0. Affiche : voir Université de La Réunion.

Pourquoi publier ma thèse sur internet ?

writing thesis, de sam hames

Lorsque vous soutenez votre thèse, vous devez indiquer si vous êtes d'accord pour la diffusion internet de votre thèse. Le plus souvent, vous êtes intéressé(e) par la visibilité offerte par le web mais vous songez également au risque des copier-coller intempestifs (plagiat) et l'opportunité d'une édition commerciale (publier). Voici quelques recommandations du service Thèses des BU de l'Université de La Réunion.

Diffusion web = Une vraie visibilité

Avec la publication sur internet, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques et les travaux universitaires :

  • France : Theses.fr, le portail national des thèses françaises
  • Europe : Dart-Europe, le portail européen des thèses
  • Monde : les annuaires spécialisés dans les thèses, mais aussi les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques de tout ordre : Google Scholar, Web of Science, Scopus, Francis, Pascal, Pubmed, etc.

Exemple de recherche : pasolini fassbinder theatre. Google Scholar donne 218 résultats : le 1e résultat est une thèse électronique de l'Université de Montpellier : belle visibilité ! (2e résultat sur 288 000 dans Google.fr)

Visibilité = Une garantie contre le plagiat

Les universités se dotent depuis plusieurs années de mécanismes anti-plagiat chargés de repérer, automatiquement ou à la demande, les suspicions de plagiat concernant les travaux universitaires rendus. Publiée sur le web, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche, dont les moteurs spécialisés dans les publications scientifiques et universitaires comme Google Scholar (cf. liste plus haut). Cela signifie que les logiciels anti-plagiat repéreront facilement les tentatives de plagiat de votre travail, puisqu'ils s'appuient sur ces sites (notamment) pour repérer les copier-coller et autres mésusages. De plus, la mise en ligne de votre thèse numérique via votre BU apporte un horodatage qui permet de prouver votre antériorité en cas de litige. Ainsi, accessible à tous sur le web, votre thèse présente moins de risques d'être plagiée.

Et l'édition commerciale de ma thèse ? 

L'autorisation de diffusion sur internet que vous nous accordez n'est pas exclusive : vous conservez tous vos droits, en particulier celui de diffuser votre thèse par d'autres moyens (publics ou privés) que ceux que nous mettons à votre disposition. Si vous envisagez la publication de votre thèse avec un éditeur commercial, sachez donc que cela reste légalement compatible avec la diffusion internet en amont de votre thèse numérique telle que vous le propose l'Université. Avec l'Université, il s'agit de la version de votre thèse telle qu'elle a été soutenue à l'Université, et donc validée (après corrections si votre jury de thèse vous les a demandées). Votre thèse sera ainsi diffusée en "open access". Avec un éditeur commercial, votre thèse sera vraisemblablement remaniée. Autrement dit, publier numériquement sa thèse en open access n'est plus un obstacle à sa publication imprimée commerciale : pour preuve ces deux exemples à Limoges et à Lyon 3.

Dans tous les cas, vous restez libre de revenir à tout moment sur la diffusion internet de votre thèse. Il vous suffit d'avertir l'Université qui effectuera les démarches nécessaires pour suspendre cette publication dans les meilleurs délais.

En cas de projet sérieux de publication, le mieux est de prendre contact avec les éditeurs en amont, pour connaître leur politique en matière d'open access. Sur la question des droits d'auteur, ce document du CNRS est assez complet. Vous pouvez aussi prendre conseil avant de négocier vos droits avec un éditeur, contactez info-bu.

Cas particulier des démarchages par les maisons d'édition. Certaines maisons démarchent systématiquement les personnes ayant soutenu un mémoire (d'école, d'université), une thèse, un HDR, etc. pour leur proposer l'édition commerciale. Quelques points de vigilance. 1) Législation : par exemple les "Editions Universitaires Européennes" étant une maison d'édition privée, c'est la législation allemande qui s'applique en cas de litige. 2) Cession des droits : il est fortement déconseillé de signer un contrat indiquant une cession complète des droits exclusifs.  3) Responsabilité de l'auteur. Bien veiller à ne pas se retrouver dans la situation où l'auteur reste seul responsable en cas de litige : une édition commerciale impose un travail de négociation des droits annexes, élément par élément : les tableaux, graphiques, illustrations de votre thèse sont légaux tant qu'il s'agit d'un travail non commercial à des fins de recherche (on parle de droit de citation). Ils contreviennent au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle dès qu'il s'agit d'une publication commerciale. 4) Services proposés par l'éditeur : travail de mise en page, relecture et corrections, assistance pour la négociation des droits annexes. 5) Toujours se renseigner sur l'éditeur qui vous démarche (via Google ou autre).

D'une façon générale, il est toujours recommandé de se méfier des propositions de publication commerciale "en l'état" (c'est à dire sans aucune retouche de votre thèse).

Contact : info-bu

Crédits photo : Writing Thesis, de Sam Hames, licence CC-BY-SA 2.0