Nouveautés en BU Sciences : santé, addictions, cerveau, et science sous influence

Santé : addictions, médicaments, douleurs
Santé mentale, cerveau, altruisme, biais cognitifs
Neurosciences, performances, etc.

La science en débat : le point sur la fraude dans les laboratoires ("Malscience"), l'influence des lobbys sur la science ("Lobbytomie") et notamment dans la prise en compte de l'environnement sur la santé ("Le mal du dehors"), et des anecdotes scientifiques de science "improbable" .

Et demain ? Quelle place pour le vivant dans un monde de plus en plus artificiel ? ("La singularité du vivant") Que peut-on prévoir au vu des données scientifiques actuelles ? (Atlas de la France du futur", Ce que la science sait du monde de demain").

De quoi nourrir vos réflexions personnelles pour quelques semaines 🙂

Tous les livres sont empruntables à la BU Sciences ou à faire venir dans la BU de votre choix. Pour rappel, les BU sont gratuites pour l'ensemble des personnels et étudiants de l'université de La Réunion. Plus d'info ici.

Billet G. Marchais

Café débat : Les violences faites aux femmes

Mercredi 2 et jeudi 3 novembre, de 12h30 à 13h30, la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres vous propose d'échanger sur le thème des violences faites aux femmes, tout particulièrement à la Réunion.

afficheimageLe débat sera mené par Mme Martine Liminana, conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation et Mme Noémie Danigo, psychologue au service pénitentiaire d'insertion et de probation.

Autour d'un café et des quelques gâteaux, différents thèmes pourront être discutés selon les souhaits des participants : violences conjugales, violences psychologiques, violences verbales, prostitutions,...

Mme Liminana et Mme Danigo présenteront ensuite un compte rendu de ces échanges lors des États Généraux des violences faites aux femmes à la Réunion les 25 et 26 novembre 2016.

L'entrée est libre, gratuite et ouverte à tous.

 

Lieu : Salle de presse de la BU Droit-Lettres (RDC)3131
Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres
Campus du Moufia
15 avenue René Cassin
97400 Saint-Denis
Renseignements : 0262 93 83 8331

Semaine de la pop philosophie

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Semaine de la pop philosophie - 26-31 Mai.
Ce festival de philosophie se tiendra pour la première fois à Saint Denis, au Port et à Saint Paul. Extrait du dossier de presse :

Ce festival réunit des philosophes, des sociologues et des artistes, qui mènent une réflexion sur les objets de la pop culture et de la culture médiatique.

En partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Art de La Réunion, la programmation de cette première édition sur l’île a été conçue par Jacques Serrano, directeur artistique des Rencontres Place Publique, et Cédric Mong-Hy, chercheur et enseignant à l’ESA Réunion.
A cette occasion, seront réunis des intellectuels français et belges qui travaillent sur la musique métal, la prostitution, la vague, les Dents de la mer, l’insularité et le fait divers.

Ces rencontres-débats seront accueillies dans des lieux de la culture et de la nuit : Les Récréateurs, Les Potirons, l’Ancien Hôtel de Ville et le Café Edouard à Saint-Denis, l’Ecole Supérieure d’Art de La Réunion au Port, et La Cerise à Saint-Paul
Retrouvez les personnalités participant à l'événement sur les rayons de vos BU cliquez ici pour voir la liste détaillée (PDF).

 

Plus d'infos : www.semainedelapopphilosophie.fr

Réforme des rythmes scolaires : quelques pistes bibliographiques

3837365052_96235bcc40Depuis les premières annonces du ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, la question de la réforme des rythmes scolaires n'a cessé d'être largement commentée.

Afin d'éclairer un débat où mauvaise foi et positions partisanes l'emportent sur le fond du problème et pour vous faire une idée sur la question, nous vous proposons quelques pistes bibliographiques.

La réforme des rythmes scolaires à l'école primaire constitue la mesure phare de la Loi de programmation et d'orientation sur la refondation de l'école publiée le 9 juillet 2013 au Journal officiel.

Cette mesure vise à mieux respecter les spécificités chronobiologiques et chronopsychologiques des enfants pour améliorer l'apprentissage (voir Chronopsychologie et rythmes scolaires de F. Testu ou L'enfant et ses rythmes : pourquoi il faut changer l'école des professeurs Testu et Fontaine). Elle est depuis longtemps réclamée par bon nombre d'acteurs du monde éducatif et intègre toutes les préconisations et rapports officiels sur la question depuis plusieurs années.

La France vit un véritable paradoxe car elle cumule à la fois le plus faible nombre de jours d'enseignement avec le plus grand nombre d'heures d'enseignement annuelles. A ce sujet, lire par exemple Georges Fotinos, L'« aberration » des rythmes scolaires en France. Constat, analyse, propositions dans le n°55 d'Enfances & Psy de 2012, Louis Forgeard, « Rythmes scolaires : le temps de cerveau disponible des élèves » dans Enfances & Psy, n° 59, 2013 ou Anne Querrien, Rythmes scolaires : permanence et ouvertures d'une grille dans le n°46 de la revue Multitudes en 2011 (article accessible après identification). Tout le monde s'accorde sur l'importance d'un changement mais pas sur la méthode.

La presse quotidienne nationale et locale s'est largement fait l'écho des oppositions et des échecs de l'application de la réforme sur le terrain : vous pouvez retrouver tous ces articles sur la base d'articles de presse EUROPRESSE (en cliquant sur Accès direct à droite de la notice). Le blog Éduveille traite aussi de la question (Rythmes scolaires : le temps de (la) presse).

Enfin, les Cahiers pédagogiques (n°490), référence dans le domaine, ont proposé un dossier complet en juin 2011 : "Les temps d'apprendre" (disponible à la BU Droit-Lettres et à la BU du Tampon).

Crédit photo Back to School de Barron Fujimoto CC BY-NC-SA

Libre-accès à l'information scientifique et technique : débat

Le libre-accès à l'IST fait débat en ce moment : bref résumé d'une veille récente.

Évolution de l’archive ouverte HAL-SHS  (Laurent Capelli). Le CCSD est en train de repenser son archive ouverte HAL. Il propose d'en dévoiler les futurs contours : le chercheur au centre du dispositif, moteur de recherche, dépôt de vidéo, épirevues, etc.

Libre accès à la recherche britannique : un projet controversé  (par Annie Vercasson sur Actualitté). Les articles de recherche qui exposent des travaux financés par le contribuable britannique seront consultables gratuitement par les universités, les entreprises et les particuliers, et ce, pour n'importe quel motif et où qu'ils se trouvent. Ce projet est controversé en raison du choix de la voie "premium" ou "gold" (l'auteur paye pour son libre-accès) au détriment de la "verte" (dépôt gratuit dans une archive ouverte)

Chercheurs, le CNRS continue de vendre cher nos articles gratuits  (site de Rue89) Ce texte a été initialement publié sur le blog d’Olivier Ertzscheid, sous forme d’adresse au responsable du service Refdoc (lettre à l'Inist sur le site d'Affordance) à l’Institut de l’information scientifique et technique du CNRS (Inist), et au directeur de l’Inist. Le Refdoc, service de commande de documents de l’INIST/CNRS, dispose d’un catalogue enrichi de 52 millions de notices.

et comme toujours URFIST Info

Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ?

Serait-ce une énième contestation vouée à faire long feu ou un mouvement de fond qui fera reculer le premier éditeur scientifique mondial, Elsevier ?
Par l’intermédiaire de son blog, Tim Gowers, mathématicien à l’Université de Cambridge et récipiendaire de la Médaille Fields (plus haute distinction académique en mathématiques) en 1998 a radicalisé sa position vis à vis de l’éditeur. Depuis longtemps, défenseur de la libre diffusion des résultats de la recherche scientifique, il enjoint désormais ses collègues chercheurs, à travers une pétition et un site web (The Cost of Knowledge), à refuser l’augmentation incontrôlée des prix des revues scientifiques et les pratiques commerciales d’Elsevier : vendre à prix très élevé un “pack” de centaines de revues plus ou moins intéressantes, enfermer ses clients, universités et bibliothèques en tête, dans un système où ils ne contrôlent ni le contenu, ni la tarification.
En signant la pétition, les chercheurs peuvent s’engager à ne plus publier, participer à la relecture des articles ou faire partie des comités éditoriaux des revues Elsevier.
Depuis son lancement, la pétition a recueilli plus de 6100 signatures à travers le monde, un succès inespéré qui pourrait traduire une prise de conscience des principaux acteurs, les chercheurs, face à un modèle éditorial à bout de souffle, un modèle économique insoutenable et un modèle de diffusion scientifique en décalage par rapport aux enjeux du 21ème siècle.
Et vous, avez-vous signé la pétition ?

crédit photo : Diamonds, Kim-bodia, Licence CC By