Revue de presse à la BU Esiroi

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La bibliothécaire de la BU de l'Esiroi vous propose sa sélection d'articles issue des revues disponibles à la bibliothèque.

A lire en ligne sur Europresse dans la partie "Dossier"

  • L'étiquetage nutritionnel en test dans 60 magasins / Camille Marel. - In : LSA, n° 2428, septembre 2016
  • Perspectives clémentes pour la IVe gamme / Armand Chauvel. - In : LSA, n°2428, septembre 2016
  • DOM-TOM : qui est sous les tropiques (Enseignes : analyse) / Frédéric Carluer-Lossouarn. - In : Linéaires, n°326, juillet-août 2016
  • Réglementation : la teneur en sucre encadrée en outre-mer / A. Dereuder. - In : Process alimentaire, n°1338, juillet-août 2016

Des articles à lire à la BU dans le fonds Presse (revues papier de la BU)

  • Ecotrophélia - Note de présentation / CCI Vaucluse, juin 2016
  • Ecotrophélia récompense la créativité étudiante. - In : RIA, n°781, septembre 2016
  • La spiruline, un aliment à découvrir avec Akal Food . - In : Leader Réunion, n°173, octobre 2016
  • Extraits végétaux : des alliés pour bien vieillir / Sylvie Richard. - In : RIA, n°780, juillet 2016

La BU Esiroi est ouverte
° du lundi au jeudi  : 8h-13h et 13h45-17h
° le vendredi : 8h30-12h30
Renseignements : Mme Martine Perrin 0262 48 33 46

 

L'Atlas d'anatomie humaine de Frank H. Netter est disponible en ebook

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La base Elibrary du fournisseur Elsevier propose cette année la sixième édition de l'atlas d'anatomie humaine de Netter en version électronique.

Version Pdf, version epub, vous pouvez le consulter sur votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone, en ligne ou non.

Et  retrouvez les autres titres de la Elibrary : le Gray's Anatomie et fiches d'anatomie, les Mémofiches Anatomie Netter - Membre, Tête et cou, Tronc.

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Et vous pouvez toujours consulter la version papier dans votre bibliothèque.

Bonne lecture !

Actu Sciences

Pour bien commencer l'année, on vous propose une rapide revue de presse de nos abonnements. Du moins, d'une première sélection !

Source : Ciel & EspaceL'almanach du Ciel 2017 : le guide de vos futurs rendez-vous célestes. De janvier à décembre, découvrez tous les événements à venir concernant le ciel et l'espace, pour ne rater aucun spectacle astronomique !
> Magazine Ciel & Espace, dispo BU Sciences (coin presse)

 

Pourquoi le monde existe ? Comment la matière a gagné son combat contre le néant. C'est le dossier du n°1191 de décembre de Science & Vie. Et aussi :  les voitures autonomes, des nouvelles de l'hypnose, et une usine solaire pour désaler l'eau de mer.
> Magazine Science & Vie, dispo BU Sciences et BU Tampon

Mathématiques de la plage ! Ce n'est pas le dernier numéro mais on ne pouvait pas passer à côté en période estivale : le n° 171 de "Tangente, l'aventure mathématique" : géométrie des dunes et des tas de sable ; ombre ; vagues etc.
> Magazine Tangente, dispo BU Sciences  (coin presse)

 

 

Le temps. A-t-il un début ? A-t-il une fin ? Voyage aux frontières de la physique. C'est ce que vous propose le Hors-Série de décembre-janvier du magazine La Recherche
> Magazine La recherche, dispo BU Sciences et BU Tampon (coin presse)

 

 

Pour les plus aguerris en anglais ou en sciences de l'informatique, deux numéros vous proposent de réfléchir aux évolutions numériques :

  • Could Facebook save your life ? Dans ce numéro de décembre 2016, le magazine Wired revient sur la fonctionnalité "Safety Check" de Facebook proposée lors des attentats récents qui ont marqué divers pays dans le monde
  • Réalité Virtuelle, ce que vous pouvez en attendre, par la magazine L'informaticien, décembre 2016. Sommaire complet à retrouver ici.
  • > les deux magazines sont disponibles en  BU Sciences  (coin presse)

Pour plus d'actu presse, pensez aussi à nos abonnements numériques : Europresse.

Ebooks WILEY collection Santé et Sciences de la vie

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La nouvelle année s'annonce riche en promesses électroniques!

Dans le cadre d'un dispositif national en collaboration avec la bibliothèque interuniversitaire de Santé de Paris Descartes, nous bénéficions d'un test de 6 mois sur plus de 930 ebooks de l'éditeur Wiley sur sa collection Santé et Sciences de la vie.

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Le test est ouvert et ira jusqu'en juin 2017.

Au terme de ce test une cinquantaine de titres seront acquis définitivement d'après les statistiques d'usage nationales sur la période du test.

Les collections se présentent sous trois thématiques principales, qui se déploient en sous-thématiques.

Accès :
découvrez la liste des titres et consultez-les directement sur la plateforme de l'éditeur.

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N'oubliez pas nos autres ressources Wiley : presque 1400 titres de revues consultables sur la Wiley Online Library.

Et retrouvez la documentation en médecine sélectionnée par la bibliothèque de Santé.

 

Bonne année et bonne lecture!

La BU Droit-Lettres fête la Chine

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Du 17 janvier au 8 février 2017, plusieurs évènements auront lieu en salle de presse de la BU Droit-Lettres :

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  • Du 17 janvier au 3 février : ne manquez pas l'exposition photo "La Chine à travers mes yeux". Cette exposition est le fruit d'un concours photo organisé par l'Institut Confucius de la Réunion.

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  • Mardi 7 février et mercredi 8 février de 9h à 16h30 : Stage de peinture traditionnelle et de calligraphie organisé par l'Institut Confucius. Programme et inscription.
  • Mardi 7 février de 17h30 à 19h : Démonstration "Les paysages chinois classiques" par l'artiste Wong Wa. Entrée libre et ouverte à tous.
  • Mercredi 8 février de 17h30 à 19h : Animations et cocktail de clôture. Entrée libre et ouverte à tous.

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Crédits photos :
- "Edmonton Chinese New Year 2015" CC BY IQRemix
- "La beauté du Tibet" - ZHAO Xiwei
- "Edmonton Chinese New Year 2015" CC BY IQRemix

L'équilibriste : expo à la BU du Tampon

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Du 16 janvier au 11 février 2017, la Galerie de la BU du Tampon présente
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une exposition des oeuvres de Didier Chauvet

Vous êtes invités au vernissage qui aura lieu le vendredi 27 janvier 2017 à 17h
(Attention : la BU ouvrira exceptionnellement à 15h ce vendredi 27/01)

L'artiste nous explique sa démarche :

Avec ce que je trouvais,
ce qui avait été oublié, abandonné,
ce qui avait été cassé, jeté au bord du chemin
 où je me promenais.
 
 Avec ce qui trainait dans la benne du lycée,
au fond de mon garage encombré,
avec ce que rejetait la mer sur une plage,
entre les rochers.
À tous ceux-là, histoire de s’amuser,
Pourquoi ne pas donner une nouvelle chance ?
Les faire renaitre avec plaisir, même sans utilité,
et peut être, les magnifier, les sublimer.
Afin de confirmer ; selon le vieil adage
« Rien ne se perd, tout se transforme »
pour recréer
un monde rêvé.

 
La galerie de la BU du Tampon est ouverte
° du lundi 16 au vendredi 20 janvier de 8h à 17h
° à partir du lundi 23 janvier de 7h30 à 18h30
° vendredi 27 janvier : 15h-18h30
° et le samedi de 8h à 12h (à partir du 4 février 2017)
Renseignements : 0262 57 95 61
nicole.bonazzi[at]univ-reunion.fr

 

Bonne et heureuse année 2017

meilleurs-voeux

Le Personnel des Bibliothèques universitaires de

La Réunion

vous souhaitent

une heureuse année 2017

Même pendant les vacances, la bibliothèque numérique reste ouverte : revues en ligne, thèses en ligne, livres numériques, bases en ligne sont accessibles pour vos recherches sur le site Web de la BU : http://bu.univ-reunion.fr

Femmes de sciences : Emilie du Châtelet

Emilie du Châtelet, portrait par Quentin de La Tour

Emilie du Châtelet, portrait par Quentin de La Tour

Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil est née le 17 décembre 1706 et est morte le 10 septembre 1749. Pendant très longtemps, elle ne fut reconnue que comme la protectrice de Voltaire. Ses contributions en tant que mathématicienne, physicienne et femme de lettres commencent à être reconnues depuis la fin du XXe siècle.

Son père était de la petite noblesse, mais il avait un poste à la cour de Louis XIV en tant qu'introducteur des ambassadeurs. Il tenait un salon hebdomadaire à Paris qui recevait des écrivains et des scientifiques, dont Fontenelle, le secrétaire perpétuel de l'Académie Royale des Sciences. Elle reçut la même éducation que ses frères : un privilège rare à cette époque. Elle étudia les mathématiques, la physique, plusieurs langues dont le latin, la littérature, l'équitation, le clavecin, le chant et la danse.

Après son mariage avec le marquis du Châtelet en 1725, elle mène une vie de femme de cour mondaine. Après avoir donné naissance à trois enfants, son mari et elle menèrent des vies séparées. Elle rencontra Voltaire en 1733. Ils s'installent à Cirey-sur-Blaise en Haute-Marne. Elle reprend alors des études scientifiques, notamment en se formant auprès de Maupertuis et de Clairaut. Elle étudie Leibniz et correspond avec Euler, différents membres de la famille Bernoulli, Koenig et Réaumur.

Une aile fut ajoutée à la demeure pour abriter des laboratoires. C'est Voltaire qui introduisit Emilie aux idées de Newton qu'il avait découvertes pendant son exil en Angleterre. Ils collaborèrent sur leurs recherches et entrèrent même en compétition en 1737 au Prix de l'Académie de Paris sur la nature du feu. C'est Euler qui finit premier de la compétition. Les soumissions étant anonymes, les contributions de du Châtelet et de Voltaire furent toutes les deux considérées comme étant de bonne qualité et furent publiées avec celles des gagnants. C'est ainsi qu'elle est devenue la première femme à être publiée par l'Académie des Sciences. Elle continua ses recherches sur la nature du feu et en déduisit que la couleur des flammes dépend de la température, ce qui préfigure la découverte des infrarouges.

Elle publia en 1740 les Institutions de physique, un livre sur les fondements de la physique, destiné à l'éducation de son fils de 13 ans. Deux articles du Journal des sçavans en firent des critiques très positives. Une partie de l'ouvrage, qui porte sur les forces vives, provoqua une controverse entre Emilie du Châtelet et le secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Dortous de Mairan. En 1742, l'ouvrage eut une seconde édition incluant les réponses d'Emilie à de Mairan et fut traduit en allemand et en italien. Il fit l'objet d'une troisième édition en 1744 après des modifications toujours suite à la controverse.

Une partie de la décennie de 1740 fut consacrée à l'oeuvre pour laquelle elle est le plus connue : la traduction en français des Principia mathematica philosophiae naturalis de Newton, publié en latin en 1687. Elle a non seulement traduit en français le texte, mais elle a fait la transition entre le système de géométrie euclidienne utilisé par Newton et le nouveau système de notation mathématique inventé par Leibniz. Elle a aussi utilisé ce manuscrit pour faire un commentaire des travaux de Newton, expliquer les idées de Newton à un niveau compréhensible par des non-mathématiciens et remettre en cause certains de ses résultats. Cette traduction est à l'heure actuelle la seule qui ait jamais été faite en français des Principes mathématiques de Newton. Emilie du Châtelet a été un des piliers dans l'acceptation de la physique newtonienne en Europe.

Elle est morte en 1749, suite à un accouchement difficile. A l'époque, les grossesses dans la quarantaine étaient risquées pour la mère. Craignant de ne pas survivre, elle se consacra à la traduction des Principes mathématiques et les envoya au bibliothécaire du roi quelques heures avant sa mort. Il fallut attendre 10 ans pour que Voltaire réussisse à faire publier sa traduction, à titre posthume.

Ses écrits, à retrouver en ligne :

Sur Emilie Du Châteler, en ligne :

Vos Bibliothèques en mode Vacances - Noël 2016

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Les campus de l'Université de La Réunion sont désormais fermés et les bibliothèques également. Voici toutes les infos pratiques pour vous organiser pendant la fermeture et pour notre réouverture :

Réouverture : le lundi 16 janvier 2017, pour toutes les BU

  • à 7h30 pour la BU Bellepierre (Nord)
  • à 8h pour la BU Tampon, la BU IUT, la BU Santé et la BU Esiroi (Sud)
  • à 10h pour les BU du Moufia (Nord)

Horaires des BU à la reprise :

  • NORD BU Bellepierre : du lundi au vendredi 7h30-18h
  • NORD BU Moufia : du lundi au vendredi 8h-18h
    > reprise des 8h-19h le lundi 23/01 à la BU Droit-Lettres
    > reprise des 8h-19h le lundi 30/01 à la BU Sciences
  • NORD BU Esiroi : du lundi au jeudi : 8h-13h et 13h45-17h ; vendredi : 8h30-12h30
  • SUD BU IUT et BU Santé : du lundi au vendredi 8h-18h
  • SUD BU Tampon : du lundi au vendredi 7h30-18h30

1er samedi ouvert : 4 février 2017 (Tampon et Moufia)

Pendant la fermeture des BU, plusieurs possibilités s'offrent à vous pour continuer de profiter des ressources documentaires :

On vous retrouve à la rentrée le 16 janvier 🙂

Crédits images : "Farniente", de FUMIGRAPHIK Photographist (licence CC_BY-NC-ND) -  "Kindle", d'après John Blyberg(CC-BY) - capture d'écran OpenStreetMap

Plague Inc : Et si on éradiquait l'humanité ?

Plague Inc © Ndemic Creations

Plague Inc © Ndemic Creations

N'avez-vous jamais eu envie de dominer le monde? De vous glisser dans la peau du méchant? D'éradiquer l'humanité? Non? Vraiment? Même pas un tout petit peu? Et pourtant, c'est exactement ce dont nous allons parler ici!

Plague Inc de Ndemic Creations est un jeu de simulation d'épidémie. Non, dans ce jeu, pas d'armée ou de magie pour conquérir la planète. Vous incarnez un virus, une bactérie, un fungus, un parasite, un prion, un nano-virus ou une bio-arme. C'est moins glamour, d'accord, mais redoutablement efficace. Si l'humanité n'a pas raison de vous d'abord...

Il existe plusieurs versions du jeu : ordinateur ou mobile/tablette, gratuit ou payant. Il sera question ici de la version de base gratuite sur mobile/tablette. Il est jouable en français, même si on relève ici et là quelques maladresses dans la traduction. Cependant, si la modélisation dans le jeu n'est pas complètement transposable aux vraies épidémies (dans la vraie vie, une mutation n'est jamais applicable immédiatement et universellement sur les pathogènes déjà existants), elle s'en rapproche bien. Suffisamment bien pour que le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), équivalent américain de l'Institut national de veille sanitaire (InVS), invite le concepteur du jeu à venir parler de son application et pour qu'il trouve une utilité à ce jeu dans la sensibilisation du public aux problématiques de santé publique. Certains professeurs d'université utilisent le jeu pour introduire leurs élèves en épidémiologie aux différents facteurs influençant la capacité d'une maladie à se propager, comme à Harvard.

Parlons maintenant du jeu lui-même. Vous incarnez une maladie dont le but est d'éliminer tous les être humains avant qu'ils ne trouvent le remède qui vous fera disparaître de la surface de la terre. Non seulement vous allez lutter contre la recherche médicale, mais également contre toutes sortes d'obstacles, tous tirés de stratégies réellement utilisées pour lutter contre les maladies. Pour vous aider, vous gagnez des points d'ADN qui vont vous permettre de développer vos modes de transmission (ex. par bateau ou par les moustiques), vos symptômes (ex. gastro, insomnie, tumeurs cancéreuses) et vos capacités (ex. résister aux médicaments, résistances aux climats). Les modes de transmission sont les mêmes pour toutes les maladies, mais les symptômes et les capacités diffèrent selon le pathogène choisi.

Au début, seule la bactérie est disponible. Quand vous aurez réussi à gagner une partie dans le 2e ou 3e niveau de difficulté, vous débloquerez le virus, et ainsi de suite. Chaque maladie a ses caractéristiques. Par exemple, le virus mute souvent aléatoirement et vous fait gagner des symptômes au hasard. Le fungus a du mal à se propager.

Giant microbes by Pietro &Silvia - sous licence CC BY 2.0

Giant microbes by Pietro &Silvia - sous licence CC BY 2.0

Il existe 4 niveau de difficulté. Chaque niveau apporte des obstacles supplémentaires à la propagation. Par exemple, au premier niveau de difficulté, personne ne se lave les mains, les chercheurs ne cherchent pas et les malades ne sont pas isolés. Au niveau suivant, les 2/3 de la population se lavent les mains, les médecins travaillent 3 jours par semaine et les malades sont ignorés. Au troisième niveau, le lavage des mains est compulsif, les médecins travaillent tous les jours et les malades sont mis en quarantaine.

Une fois la maladie et sa difficulté décidés, vous devez sélectionner dans quel pays le patient zéro vit. Il faut bien choisir : le climat, la proximité ou non d'autres pays, le niveau de développement du pays, la densité de population, les possibilités de transport par bateau ou avion vont influencer votre capacité à infecter les autres pays.

Et c'est maintenant que votre carrière d'épidémie commence. Il faut éclater les bulles de couleur pour gagner les points d'ADN qui vous permettent d'évoluer. Il faut bien sélectionner ses modes de transmission, ses symptômes et ses capacités. Il n'y aura jamais assez de point d'ADN pour tout prendre. Et surtout, si vous devenez trop dangereux trop vite, les humains se ligueront contre vous. Une stratégie qui marche avec les bactéries ne fonctionnera pas très bien avec les virus. Pour gagner, il faut infecter toute l'humanité puis la tuer avant qu'elle ne mette au point un remède contre vous.

Vous avez des scrupules à tuer des milliards de gens? Alors jouez au script "Assistant du Père Noël". Les gouvernements autour du globe ont interdit le bonheur et la joie. Incarnez le ver Neurax qui aide le Père Noël à infecter le monde avec la bonne humeur.

Crédit photo : F"play again", de st3f4n, sous licence CC BY-NC-SA

Crédit photo : F"play again", de st3f4n, sous licence CC BY-NC-SA

Prix littéraires 2016 : l'océan Indien couronné

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L'oragé de Douna Loup, Tropique de la violence de Nathacha Appanah et Anguille sous roche de Ali Zamir sont empruntables dans l'Espace Océan Indien (rez-de-chaussée de la BU Droit-Lettres)

2006 : Coup de tonnerre! Le système solaire perd une planète!

Follow the sun by Ape Lad - sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Follow the sun by Ape Lad - sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Depuis 1930, tous les écoliers apprenaient que le système solaire comprenait 9 planètes. Et le 24 août 2006, patatras! L'Union astronomique internationale décide de déclasser Pluton! Après 76 ans de bons et loyaux services en tant que planète, la voici reléguée dans la nouvelle catégorie de planètes naines. Il faut tout réapprendre, mettre à jour les manuels scolaires, réimprimer les affiches de salle de cours, refaire les maquettes de système solaire...

Mais... pourquoi?

Ce n'est pas la première fois que le nombre de planètes dans le système solaire change. Revenons brièvement sur l'histoire des découvertes des planètes. Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne sont connues depuis l'Antiquité. Uranus est découverte en 1781 par William Herschel. Quatre corps de masse importante découverts entre Mars et Jupiter dans les années 1801 à 1807 sont considérés comme des planètes : Cérès, Pallas, Junon, Vesta. En 1846, Neptune est découverte par William Lassel. Nous sommes donc à 12 planètes. Dans les années 1850, les observations de nombreux autres corps célestes entre Mars et Jupiter font découvrir la ceinture d'astéroïdes. Cérès, Pallas, Junon et Vesta sont déclassées et considérées comme des astéroïdes. Le nombre de planètes tombe à 8.

La dernière découverte date de 1930 : Pluton. C'est Clyde Tombaugh qui l'observe pour la première fois. De nombreux objets de taille et masse similaires, découverts à la fin du 20e et au début du 21e siècle, forment ce qui est désormais connu sous le nom de ceinture de Kuiper. Parmi ces objets se trouve Eris, découverte en 2005 et considérée alors comme plus grosse que Pluton. La sonde New Horizons démentit cette estimation en 2015 quand elle arriva dans le voisinage de Pluton.

Pluto and Charon by NASA's Marshall Space Flight Center - sous licence CC BY-NC 2.0

Pluto and Charon by NASA's Marshall Space Flight Center - sous licence CC BY-NC 2.0

Une commission spéciale d'astronomes nommés par l'Union astronomique internationale (UAI) propose de nommer 3 nouvelles planètes : Charon, Cérès et Xena. Ce qui aurait porté le nombre de planète du système solaire à 12. Le 24 août, l'assemblée générale de l'UAI rejette cette proposition. Elle vote 3 critères définissant une planète :

  1. Il faut être en orbite autour du Soleil
  2. Il faut avoir une masse et une gravité suffisantes pour atteindre un équilibre hydrostatique (avoir une forme à peu près sphérique).
  3. Il faut avoir nettoyé la zone du système solaire où l'on orbite.

Pluton répond aux 2 premiers critères, mais pas au troisième, car elle a le même orbite que de nombreux autres objets de la ceinture de Kuiper. Les corps célestes répondant aux 2 premiers critères sont désormais classés dans la catégorie "planètes naines". Cinq sont reconnues à l'heure actuelle : Pluton, Cérès, Eris, Makémaké et Hauméa.

Nous vous proposons d'en apprendre un peu plus sur les objets extraterrestres avec les documents suivants.

Mars lander cartoon - Curiosity lands on Mars - by Bryant Arnold, publié le 06/08/2012, www.cartoonaday.com

Mars lander cartoon - Curiosity lands on Mars - by Bryant Arnold, publié le 06/08/2012, www.cartoonaday.com

En ligne :

Pourquoi Pluton n'est plus une planète, "Science, ça tourne", Donald Walther,  www.lemonde.fr. (05:44)

Une vidéo qui vous explique la découverte du système solaire et le vote de l'UAI.

En août 2006, le système solaire est passé de 9 à 12 puis à 8 planètes, Pierre Thomas, Planet Terre.

Un article qui explique que le système solaire n'a pas toujours compté le même nombre de planètes et les arguments des pour et des contre la proposition de nommer 3 nouvelles planètes.

Le système solaire, C'est pas sorcier (26:20)

L'émission de C'est pas sorcier sur le système solaire.

Site officiel de l'UAI sur les planètes naines (en anglais).

Toutes les données possibles et imaginables connues sur les 5 planètes naines officielles, y compris toutes les fois où elles ont été aperçues.

How many dwarf planets are there in the outer solar system?, site de Michael E. Brown (en anglais)

Site web d'un des plus grand découvreurs de corps célestes en activité. Ce site parle de toutes les planètes naines en général, y compris les candidates à ce statut. Mis à jour quotidiennement.

Planète astronomie

Site web en français sur le système solaire. Rempli de belles images, de données, de vidéos, d'animations. Très complet et très intéressant.

Articles de Wikipédia : le système solaire, Mercure, Vénus, la Terre, Mars, la ceinture d'astéroïdes, Cérès, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, la ceinture de Kuiper, Pluton, Eris.

En BU (si le document n'est pas dans votre BU, utilisez la navette pour le faire venir) :

DVD :

Ça se passe ailleurs :

Portraits de bibliothécaires - Nicolas

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La Bibliothèque Universitaire de Droit-Lettres (BUDL) vous propose, via des billets de blog, de découvrir ou redécouvrir son personnel et ses missions.
Vous aviez déjà pu faire la connaissance d'Hélène, Alain et Hassina. Ce mois-ci, c'est Nicolas qui répond à nos questions !

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Bonjour Nicolas. Peux-tu te présenter ?
Nicolas A. : Bonjour, je m'appelle Nicolas Alarcon et je suis bibliothécaire à la BU Droit-Lettres de l'Université de la Réunion.

La BUDL n'est pas ton premier poste ?
N. : Effectivement. J'ai débuté ma carrière dans les bibliothèques il y a presque 20 ans, en commençant par un stage en bibliothèque municipale, un peu par hasard il faut le dire. Mais cela m'a plu alors je n'ai jamais arrêté ! C'est à l’occasion de ma réussite au concours d’État de Bibliothécaire que j'ai découvert les bibliothèque5362900913_f8fb7b5cde_zs universitaires avec un 1er poste à Angers. On ne pouvait rêver mieux pour débuter : une équipe dynamique et animée d'une forte volonté d'innovation. Ce fut une expérience assez formidable, tant sur le plan personnel que professionnel. Au bout de 6 ans, j'ai demandé à rejoindre les BU de la Réunion où je suis actuellement depuis 2011.

Quelles sont tes missions à la BU Droit-Lettres de l'Université de la Réunion ?
N. : Depuis mars 2016, je suis responsable de l'Espace Océan Indien. Avec l'équipe, nous sommes en train de mettre en place plusieurs projets dans le but de repenser les usages de la documentation spécialisée Océan Indien à l'heure actuelle. L'idée est de mieux connaître nos usagers (leurs habitudes, leurs attentes,...) mais également de valoriser l'espace en lui-même et les collections.nico

Je suis également chef de projet Open Access au niveau de l'Université avec notamment la responsabilité de l'archive ouverte de l'Université de la Réunion : HAL-Réunion. C'est là que nous signalons, et si possible déposons, openla production scientifique de l'Université. Cette mission demande un fort engagement. L'Université de la Réunion c'est 20 laboratoires de recherche et environ 400 chercheurs. Je dois les rencontrer et les convaincre de l'intérêt de ce projet. Cela demande beaucoup de pédagogie et de communication. Il faut aussi être capable de les aider techniquement. C'est un projet qui avance actuellement très bien et c'est très encourageant. Nous réfléchissons maintenant à la suite qui pourrait être le passage en Open Access des revues de l'Université.

Quel est ton quotidien à la BU ?
N. : Mon quotidien c'est surtout beaucoup de contacts avec les enseignants-chercheurs. Des échanges, des démonstrations, de l'accompagnement,...c'est très varié ! De nouvelles questions se posent, comme par exemple la question des données de la recherche qui commence à émerger, et il est important que la bibliothèque soit un interlocuteur privilégié. L'idée est de mettre notre expertise à disposition des chercheurs.

Derrière tout cela, il y a une vraie philosophie de la Science Ouverte avec un esprit de partage et de mise en commun des savoirs. Il me semble important que la science financée par des fonds publics puisse profiter au plus grand nombre.

.C'est ce que tu aimes dans ton métier ?
N. : Effectivement. Mais plus largement, ce que j'aime c'est répondre aux défis qui se posent actuellement dans les bibliothèques. On le constate tous les jours, les usages comme les supports changent. Que faire ? Comment ne pas être "à la traîne" ? Comment faire passer la bibliothèque d'un endroit où l'on doit aller, à un endroit ou l'on a envie d'aller ? Il y a encore tout à faire !nicobasket

Et en dehors de la BU, des passions?
N. : Heureusement oui ! Je pratique le basket depuis l'âge de 13 ans, je n'ai jamais arrêté même si, adulte, c'est plus difficile de trouver des moments pour jouer. En ce moment, je m'entraine avec le SUAPS. Je joue aussi depuis longtemps aux jeux vidéo (RPG, 4X, Simulation, peu importe le type). C'est amusant de pouvoir partager cette passion avec mes enfants maintenant qu'ils sont en âge d'y jouer !

 

N.R : Nicolas tient également le blog professionel Assessment Librarian et vous pouvez le suivre sur Twitter.

 

Crédit photo :
- BibCamp :CC BY BUA
- Open Access (storefront) : CC BY Gideon Burton
- Autres photos, BUDL - SCD La Réunion

L'Anniversaire de Kim Jong-Il

Qu'est-ce que c'est, concrètement, une dictature ? Avec "L'Anniversaire de Kim Jong-Il", on plonge dans la Corée du Nord à travers les yeux d'un enfant. La fierté qu'il éprouve pour son pays, les jeux avec les camarades, les combines pour échapper à la faim. Puis la marche de l'histoire... Le tout dans un récit tendre et sobre, bien documenté (l'auteur est un journaliste) et au dessin à l'apparence innocente rempli d'humanité.

A découvrir à la BU Sciences au rayon BD-Manga-Comics ! ou à faire venir dans votre bibliothèque habituelle.

Pour compléter votre lecture, la BU Droit-Lettres, située quelques marches plus haut, proposent deux ouvrages pour faire le point sur la Corée du Nord :

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Fête de la science : sélections de lectures

girl scientist by julochka - sous licence CC BY-NC 2.0

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Cette fois-ci, la BU Sciences vous propose une sélection de titres en sciences, piochés dans les divers rayons de la BU. Si vous ne pouvez vous déplacer en BU Sciences pour les emprunter, faites une demande navette!

Histoire :

Et si on parlait de sciences autrement?

Ça vit :

Ça vole :

C'est en métal :

Ça innove :

Physique? Où ça de la physique?

Inventions et découvertes :

DVD :