A propos

Jeremy Jeanguenin - Médiateur de collections numériques - Bibliothèque électronique - Formateur, auteur https://www.idref.fr/192871196 idHAL : jeremy-jeanguenin

Préparer l'agrégation de chimie et le CAPES de physique-chimie option chimie 2018

Ecole Polytechnique, chimie (CC BY-SA 2.0)

Pour commencer par le menu, voici le rappel des programmes officiels :

Agrégation :

Agrégation de physique-chimie option chimie

CAPES de physique chimie 2018 :

Le programme des épreuves est constitué des programmes de physique et de chimie du collège, du lycée (voies générale et technologique) et des enseignements post-baccalauréat (sections de techniciens supérieurs et classes préparatoires aux grandes écoles). Les notions traitées dans ces programmes doivent pouvoir être abordées au niveau M1 du cycle master.

Il est important de consulter les rapports de jury de l'agrégation de physique-chimie option chimie session 2017.

Pour commencer, vous trouverez sur les sites non officiels suivants une aide à la préparation de l'agrégation et du CAPES de chimie :

 

"Ce site a été crée pour aider les futurs candidats dans leur préparation au concours. Il comporte les rapports de jury et annales des épreuves écrites des précédentes sessions ainsi que les programmes des épreuves écrites et orales et les titres des leçons et montages susceptibles d'être posés lors de la session 2017 du concours."

 


Voici une bibliographie sélective des livres disponibles à la BU de sciences, pour mieux appréhender les épreuves :

Pour l'agrégation, cherchez le terme CHIMIEAGREG-2018 dans notre catalogue (ou suivez le lien ci-après) : http://t.univ-reunion.fr/526

Pour le CAPES, cherchez le terme CAPESPHYSCHIMIE-2018 dans notre catalogue (ou suivez le lien ci-après) : http://t.univ-reunion.fr/527


Vous ne pouvez pas venir à la BU ? Il ne reste plus assez de livres imprimés à la bibliothèque ? Pas de panique : vous pouvez également consulter des livres numériques sur le portail Scholarvox de chez vous en utilisant vos identifiants étudiant(e) :

Vous trouverez notamment les titres suivants :

 

Préparer l'agrégation de mathématiques et le CAPES de mathématiques 2018

CMAP - Centre de Mathématiques Appliquées de l'Ecole polytechnique - "généalogie de Galton-Watson" ou "modèle de Galton-Watson". Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic license.

Pour rappel, voici le programme officiel de ces concours :


Ressources web pour l'agrégation

Pour vous préparer, outre le site officiel du Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :

Ressources web pour le CAPES


Un livre libre de mathématiques pour l’agrégation : le Frido

Une référence incontournable pour préparer l'agrégation (merci Jérôme) : le Frido.

La licence est libre : vous pouvez le copier, le distribuer, l'imprimer et le modifier sans demander d'autorisation. Publié sous licence FDL, il est disponible au téléchargement aussi bien qu’à l’achat.


Dans nos collections

A la bibliothèque de sciences (campus du Moufia), vous trouverez pour préparer les épreuves d'admissibilité à l'agrégation et au CAPES les références suivantes, ou en recherchant "MATHSAGREG-2018" dans Papangue, le catalogue des BU.


Depuis chez vous, sur la bibliothèque numérique

Ces e-books sont disponibles à partir de votre compte étudiant sur notre base Scholarvox :

Pour rechercher directement dans la base e-books Scholarvox, n'hésitez pas à vous connecter avec vos identifiants sur le lien compte lecteur.

Découvrir le shell Unix Bash avec le MOOC de l'Université de La Réunion

GNU Bash Logo. Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0

L'Université de La Réunion vous propose un MOOC pour maîtriser Bash, le shell (interface de commandes) le plus connu du monde Unix et Linux. Bash permet d'interagir finement avec avec une machine et donc de mieux en prendre le contrôle.

Mais tout d'abord, c'est quoi un MOOC ? MOOC (prononcer "mouk") signifie Massive Open Online Classe, c'est-à-dire une formation à distance capable d'accueillir un grand nombre de participants.

Ce cours en ligne, gratuit, soumis à une inscription à la plateforme de cours FUN Mooc, vous permettra d'acquérir des rudiments pour tirer le meilleur de votre système d'exploitation libre (Linux, FreeBSD, OpenBSD). Ouvert aux débutants, il permet aussi aux utilisateurs occasionnels ou peu chevronnés d'éviter les mauvaises habitudes en acquérant de bonnes bases.

Pour vous faire une idée, nous vous invitons à regarder la vidéo de présentation de ce premier MOOC de l'Université de La Réunion.

Voici les objectifs que vous aurez atteint à la fin de ce MOOC :

  • Décrire par des commandes des tâches courantes à effectuer sur mon ordinateur,
  • Configurer mon environnement,
  • Enchaîner des commandes pour effectuer des traitements spécifiques,
  • Utiliser une console pour administrer mon ordinateur,
  • Ecrire des scripts shell pour automatiser des travaux,
  • Lire des scripts shell et comprendre leur fonctionnement,
  • Corriger des erreurs dans des scripts existants.

Pour vous inscrire et obtenir le détail de la formation, rendez-vous sur FUN MOOC.

Pour compléter cette formation, nous vous proposons une bibliographie brève autour des shells Unix et plus largement des systèmes d'exploitation à noyau Unix Linux.

 

 

La petite Bédéthèque des Savoirs

La petite Bédéthèque des Savoirs, éditée chez Le Lombard, est une collection qui renouvelle la médiation de sujets spécialisés envers le grand public.

La collection "La petite bédéthèque des savoirs" aux éditions Le Lombard

Ne vous méprenez pas, ce n'est pas juste comme si le Journal de Mickey et Science et Vie avaient enfanté un hybride peu convaincant. Que nenni !

Associant un illustrateur de talent à une personnalité scientifique ou faisant autorité sur un sujet, la "Petite Bédéthèque" permet de savourer la très sérieuse connaissance de façon ludique et ce dans un format très facile à emporter. Pour clore chaque tome, une bibliographie de l'auteur et de l'illustrateur très pertinente est proposée.

Pour en apprendre plus sur les requins, une bibliographie succincte de Bernard Séret et Julien Solé (2016, Le Lombard ©)

Cette collection, bien que toute récente, est en pleine floraison : pas moins de vingt titres sont déjà disponibles, les titres à venir étant de très bon augure.

Vos BU en font régulièrement l'acquisition, que ce soit dans le domaine des sciences exactes, de l'univers, des STAPS, du droit, mais nous vous encourageons à la découvrir dans son ensemble, car sa vocation est universaliste (jugez par vous-même : Le Heavy Metal, Le féminisme, Le hasard, Le minimalisme, L'artiste contemporain, Les abeilles....

A la bibliothèque des sciences, nous vous proposons de découvrir L'Univers (Hubert Reeves et Daniel Casanave) et Les Requins (Bernard Séret et Julien Solé).

N'oubliez pas de nous suggérer l'acquisition d'un de ces titres si nous ne le possédons pas encore !

A paraître début 2018 : L'adolescence et Le libéralisme.

ENCCRE : toute l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert en ligne

L'Encyclopédie. Prospectus, Bibliothèque Mazarine (Creative Commons BY-NC-ND). Source : http://mazarinum.bibliotheque-mazarine.fr/idurl/1/2112

C'est un projet unique qui a permis de mettre à la disposition du public l'intégralité des 28 volumes de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert (17 volumes de texte puis les 11 de planches) : ENCCRE (acronyme d'Edition numérique collaborative et critique de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert).

Celui-ci a été mis en œuvre par l'Académie des Sciences en partenariat avec la Bibliothèque Mazarine, dépositaire de l'exemplaire 1, qui contient, outre le texte, de précieuses gravures et des références d'édition utiles à l'analyse. Mais bien plus qu'une numérisation en mode image, le projet, coordonné par Alexandre Guilbaud (Maître de conférences à l’université Pierre-et-Marie-Curie et membre du projet « Histoire des sciences mathématiques » de l’Institut de mathématiques de Jussieu - Paris Rive Gauche (CNRS/ Université Pierre-et-Marie-Curie/Université Paris-Diderot)), s'est attelé à la fois à rendre la recherche plein texte possible et à enrichir l'édition d'un appareil critique : c'est toute la pertinence de l'édition électronique dynamique au format XML-TEI.

Le projet comprend notamment l’établissement scientifique du texte, le balisage du contenu et de la structure de l’ensemble de l’ouvrage, l’annotation et la présentation des articles, la publication de dossiers critiques transversaux, l’articulation de l’ensemble des connaissances sur l’Encyclopédie, ses sources et ses réemplois. Soutenu par l'Académie des Sciences grâce à son Comité D'Alembert et à sa Fondation Servant, et par la Fondation Simone et Cino del Duca, le projet est l'objet d'une étroite collaboration entre la Bibliothèque Mazarine et l'Institut de mathématiques de Jussieu - Paris Rive Gauche (IMJ-PRG), le Centre des Sciences des Littératures en langue Française (CSLF) de l'Université Paris-Ouest Nanterre et plusieurs autres laboratoires de recherche français, ainsi que la Société Diderot.

(Source : Bibliothèque Mazarine : http://www.bibliotheque-mazarine.fr/fr/evenements/projets/enccre)

L'Encyclopédie est un outil de recherche historique important, qui témoigne d'un état des arts et des sciences unique au XVIIIe siècle : c'est aussi et tout simplement la première encyclopédie imprimée en France. Inspirée de la Cyclopædia: or, An Universal Dictionary of Arts and Sciences du britannique Ephraim Chambers, L’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751-1772), codirigée par Diderot, D’Alembert et Jaucourt, est aussi la première entreprise éditoriale d'une telle ampleur, rassemblant un important collège de contributeurs.

L'interface numérique va permettre différentes recherches en utilisant des filtres :

  • Par index des contributeurs
  • Par volume
  • Par domaine de la connaissance
  • Par nomenclature : en limitant à planche/article
  • Un accès "documentation" pour connaître l'histoire et la génétique du projet encyclopédique, mais aussi l'étude de sa réception

Enfin, le projet ENCCRE offre un accès à la description matérielle de l'exemplaire numérisé.

L'ensemble des reproductions numériques est disponible en téléchargement au format PDF intégral sur Mazarinum, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque Mazarine.

© ENCCRE /2017 ACADEMIE DES SCIENCES

Pour en savoir plus sur le projet : une interview d'Alexandre Guilbaud sur CNRS Le Journal.

Semaine du Libre Accès 2017 #3 Diffuser sa thèse sous licence Creative Commons

La semaine de l'Open Access, du 23 au 29 octobre 2017, promeut le dépôt en archives ouvertes dans le domaine de la recherche universitaire.

A cette occasion, on remarquera qu'il est encore anecdotique aujourd’hui, à la consultation de thèses ou travaux de recherche en ligne, de constater qu’elles aient pu faire l’objet du choix d’une licence « Creative Commons » de la part de leur auteur.

C'est pourtant une option pertinente et juridiquement possible pour le doctorant ou le chercheur.

Creative Commons logo on the front of the shirt, par Andy Melton (Flickr/CC)

 

Petit préalable, rappelons ce que sont les Creative Commons. Il s’agit d’une boîte à outil qui supplée le système de protection juridique du droit d’auteur et dans les pays appliquant le droit d'auteir, de Common Law, du ©Copyright – jugé peu souple et inadapté aux usages numériques actuels (copie, réutilisation, modification). Cet ensemble de licences est proposé par l’organisation non-lucrative Creative Commons, animée par des volontaires du web participatif. En guise de résumé, le schéma ci-dessous précise les options possibles, de la plus ouverte (CC0, soit le domaine public ou le copyleft) à la plus restrictive (paternité de la création, non réutilisation commerciale, reproduction sans modification).

 

Les différentes options de licence Creative Commons

A noter que si la licence Creative Commons est purement déclarative (de l'auteur à son lecteur), elle se plie aux articles du Code de la propriété intellectuelle (articles L. 123-1 à 12 et exceptions prévues aux articles L. 132-19 et L. 211-4). C’est principalement sur la cession ou le renoncement aux droits de cession que les licences CC changent la donnent, mais aussi sur le droit moral de l’auteur sur son œuvre.

En 2006, Mathias Klang, responsable du projet Creative Commons pour la Suède prouvait son attachement total à ce système de licences CC, en diffusant sa propre thèse sous licence Attribution-Non commercial-Sharealike 2.5. Autrement dit, il s'agit d'une licence très restrictive, tandis que le contenu de la thèse en lui-même reste sous copyright.

Licence CC apposée sur la page de titre de la thèse de Mathias Klang "Disruptive technology : effects of technology regulation on democracy" (Université de Göteborg)

Sachez, chers doctorants, que si vous n’avez pas envisagé un contrat d’édition commerciale ou une publication en revue scientifique imposant un embargo, vous pouvez diffuser vos travaux sous licence Creative Commons. Il n’y a pas a priori de contradiction avec le dépôt et la diffusion de la thèse dans HAL et son signalement dans Theses.fr et le Sudoc. Logiquement, l’université de tutelle exigera de vous que la thèse ne puisse pas être amendée par un tiers (reproduction et partage à l’identique).

Si certaines universités ont fait le choix d’une incitation forte ou d’une obligation (c’est plus rare), vous êtes libre de définir plus précisément les termes du contrat que vous passez avec votre potentiel lecteur.

Contrat 1 : Paternité - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter cette création)

Contrat 2 : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter, ni utiliser cette création à des fins commerciales).

 

 

Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique.

Les thèses dont l’auteur a autorisé la diffusion sur Internet sont accessibles à partir du portail UPhD et protégées par la « licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/fr/ ) et par la licence  « Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/) en fonction du choix de l’auteur de la thèse, ou par l’une des six autres licences définies par Creative Commons choisie par l’auteur.

 

En ce qui concerne les travaux universitaires, la licence CC la plus couramment employée est CC-BY-NC-ND : toute personne utilisant l’oeuvre doit mentionner le nom de son auteur. Il est possible de la reproduire et la diffuser librement, mais uniquement dans sa version originale (pas de modification, traduction etc. sans autorisation de l’auteur), et uniquement dans un but non commercial.
Si vous souhaitez favoriser la diffusion de votre thèse, tout en la protégeant au maximum, nous vous conseillons cette option de diffusion. Il vous faudra alors en avertir la Bibliothèque universitaire au moment de votre dépôt, et intégrer la mention de la licence choisie dans tous vos pieds de page.

 

Pour définir précisément les usages autorisés sur son œuvre diffusée sur internet il est recommandé à l’auteur de la placer sous une des licences Creative Commons

 

Pour conclure, les doctorants et les chercheurs ont les mains libres pour choisir un contrat Creative Commons. En effet, tout comme les dispositions juridiques ne peuvent contraindre un doctorant à publier sa thèse sur Internet, elles ne peuvent le contraindre à l'adoption d'une licence Creative Commons (pas plus, qu'en théorie, il ne peut le contraindre au ©copyright). Si une licence CC n'est pas choisie, c'est par défaut que s'appliquera le droit d'auteur (mention "Tous droits réservés"). L'accord de l'auteur devra donc être obtenu pour toute reproduction et représentation. (Code de la propriété intellectuelle, art, L.122- 1).

Il suffit, pour ce faire, de bien définir en amont (et en cohérence avec les règles de l'université de soutenance)  les critères qui présideront à la diffusion de ce travail dans sa version immatérielle et d'en générer la licence CC la plus appropriée.