Ausstellung in der BU Droit et Lettres: Hundert Jahre Ilse Aichinger

Ilse Aichinger ist eine der einflussreichsten Schriftstellerinnen der deutschsprachigen Nachkriegsliteratur. Die aktuelle Ausstellung in der BU Droit et Lettres erlaubt mit bisher unveröffentlichten Briefen, Fotos, Tagebucheinträgen und Manuskripten einen persönlichen Blick auf ihr Lebenswerk.

Bereits beim Betreten des Raumes fallen einem die schwarz-weißen Fotografien auf, die Ilse Aichinger vor verschiedenen Hintergründen portraitieren. Dabei handelt es sich um Bildmaterial, das teilweise exklusiv für die Ausstellung bereitgestellt wurde. Sie zeigen die Schriftstellerin fast ausschließlich vor verschiedenen Kulissen in Wien, der Heimatstadt der Schriftstellerin.

Die Zwillingsschwestern Ilse und Helga Aichinger werden am 1.11.1921 in Wien geboren. Ihre Lebensgeschichte ist auch die einer halbjüdischen Familie. Spätestens ab der Annexion Österreichs 1938 durch die deutschen Nationalsozialisten schwebt die Familie aufgrund der Religionszugehörigkeit in Lebensgefahr.

Schwester Helga und Tante Klara schaffen es, 1939 mit einem sogenannten Kindertransport nach England zu fliehen. Ilse und ihre Mutter bleiben zurück. Ihr Nachzug wird vom Ausbruch des Zweiten Weltkriegs nur wenige Wochen später verhindert. Die beiden Schwestern sehen sich erst 8 Jahre später wieder. In den Kriegsjahren leben Ilse und ihre Mutter in Wien nahe der Gestapo. Ilses Mutter ist als Alleinerziehende einer „Halbjüdin“ zwar relativ geschützt. Ilse und Helgas Großmutter, ihr Onkel und ihre Tante wurden jedoch deportiert und in der Nähe von Minsk umgebracht. Dieses persönliche Trauma prägt das gesamte Lebenswerk Ilse Aichingers.

Die Ausstellung erlaubt den Besucher:innen einen beinahe intimen Blick in die Lebensrealität der beiden Zwillingsschwestern. Gezeigt wird unter anderem ihr Briefaustausch über die sogenannten Rot-Kreuz-Briefe. Sie erlaubten die Kommunikation über Landesgrenzen hinweg, durften aber nicht mehr als 25 Wörter enthalten. In den Kriegsjahren bleibt dieser Briefwechsel die einzige Form des Austauschs zwischen London und Wien. So erfährt Ilse beispielsweise auch nur in einem beiläufigen Nebensatz von der Geburt von Helgas Kind.

1948 erscheint Ilse Aichingers erster und einziger Roman „Die größere Hoffnung“. Einige Jahre später heiratet sie den Schriftsteller Günter Eich. Ihr imposantes Werk aus Kurzgeschichten, Prosa, Gedichten und Hörspielen macht sie bis heute zu einer der einflussreichsten Figuren der deutschsprachigen Literatur. In diesem Jahr wäre sie 100 Jahre alt geworden.

Die Ausstellung kann während der Öffnungszeiten der BU Droit et Lettres noch bis zum 16. Juli besichtigt werden. Neue Termine werden regelmäßig bis Ende Juni hinzugefügt. Anmeldungen zu begleiteten Führungen mit Sandie Attia erfolgen über diesen Link: https://www.billetweb.fr/visites-guidees-expo-ilse-aichinger

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Ilse Aichinger est l’une des écrivaines les plus influentes de la littérature de langue allemande d’après-guerre. L’exposition actuelle à la BU Droit-Lettres permet un regard personnel sur son œuvre et sa vie grâce à des lettres, des photos, des extraits de journaux intimes et des manuscrits inédits.

Dès que l’on pénètre dans la salle, on est frappé par les photographies en noir et blanc représentant Ilse Aichinger sur divers arrière-plans. Ces photographies originales ont été fournies exclusivement pour l’exposition. Elles montrent presque exclusivement l’écrivain dans divers décors de Vienne, sa ville natale.

Les sœurs jumelles Ilse et Helga Aichinger sont nées à Vienne le 1er novembre 1921. L’histoire de leur vie est aussi celle d’une famille « demi-juive » au vingtième siècle. Dès l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938, la famille fait l’objet de menaces et de persécutions.

Alors que sa sœur Helga parvient à rejoindre leur tante Klara   en Angleterre en 1939 grâce à l’un des derniers « Kindertransporte », Ilse reste à Vienne avec sa mère. Les retrouvailles, qui devaient avoir lieu quelques semaines plus tard, sont empêchées par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Les deux sœurs ne pourront se revoir que 8 ans plus tard. Pendant les années de guerre, Ilse et sa mère vivent à Vienne tout près du siège de la Gestapo. Si la mère est relativement protégée par le statut de « demi-juive » de sa fille mineure qu’elle élève seule, la grand-mère d’Ilse et Helga, leur oncle et leur tante sont déportés et assassinés près de Minsk. Ce traumatisme personnel a marqué toute l’œuvre d’Ilse Aichinger.

L’exposition permet aux visiteurs de jeter un regard presque intime sur la vie des deux sœurs jumelles. On y voit, entre autres, leurs échanges via les lettres de la Croix-Rouge Internationale, qui permettaient aux membres d’une même famille de communiquer au-delà des frontières, mais ne devaient pas contenir plus de 25 mots. Pendant la guerre, ces lettres, qui prenaient souvent des mois à arriver, étaient la seule forme possible de communication. Ilse, par exemple, n’apprend qu’incidemment, et avec des semaines de retard, la naissance de l’enfant d’Helga.

En 1948 paraît le premier et unique roman d’Ilse Aichinger, « Die größere Hoffnung » (Un plus grand espoir). Quelques années plus tard, elle épouse l’écrivain Günter Eich. Son œuvre imposante, constituéede nouvelles, de prose, de poèmes et de pièces radiophoniques, fait d’elle l’une des figures les plus importantes de la littérature de langue allemande à ce jour. Cette année, Ilse Aichinger aurait eu 100 ans.

L’exposition peut être visitée aux heures d’ouverture de la BU Droit-Lettres jusqu’au 16 juillet. De nouvelles dates de visites seront proposées régulièrement jusqu’à la fin du mois de juin. Pour vous inscrire aux visites guidées avec Sandie Attia, suivez ce lien : https://www.billetweb.fr/visites-guidees-expo-ilse-aichinger

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