Certes, l’escalade, et plus largement la montagne, n’est pas un sport comme les autres. Pour autant, cette activité possède une langue qui permet d’exprimer l’action et l’émotion. Une langue bien vivante constituée de détournement de sens de mots communs (dévisser…), de combinaisons inédites de termes (avoir les ailes de poulet…), d’emprunts à des langues étrangères (clipper pour l’anglais…), de troncations (baudar, artif’…) ou de néologismes (baudar…). Bref, un espéranto original qui permet aux grimpeurs et montagnards de se comprendre et que nul ne doit ignorer s’il veut faire bonne figure au coin de la cheminée.