L’athlétisme possède une langue qui permet d’exprimer l’action et l’émotion. Une langue bien vivante constituée de détournement de sens de mots communs (mordre, griffer…), de combinaisons inédites de termes (avoir du pied, mettre une mine…), d’emprunts à des langues étrangères (hurdleur pour l’anglais…), de troncations (jav pour javelot), ou d’acronymes (DNF, MPM, DSQ…). Bref, un espéranto original qui permet aux athlètes de se comprendre et que nul ne doit ignorer s’il veut faire bonne figure au café des sports.