Quelle diversité floristique reste-t-il au sein de fragments forestiers actuels ? Dans certaines parties de l'île, des reliques forestières, fragments d'écosystèmes plus ou moins grands et plus ou moins bien conservés, subsistent au sein de paysages transformés. C'est le cas par exemple à la plaine des Cafres. En écologie, la diversité floristique, c'est-à-dire la richesse en espèces, qu'abrite de tels fragments, persistant ici au sein d'une matrice agricole, dépend de plusieurs paramètres dont la surface de ces fragments, leur forme et leur isolement au sein de la matrice paysagère.
Au cours de leur stage, Marie Delmas et Elisa Hoareau, deux étudiantes du master BEST-T au sein du département d'Ecologie Terrestre de l'Université de La Réunion s'intéressent à ces questions en étudiant les Orchidées indigènes de La Réunion. L'objectif de l'étude est de déterminer si la diversité spécifique des Orchidées est reliée aux caractéristiques des fragments forestiers qu'elles occupent (structure, surface, isolement).