Yves LENOIR

lenoir 2 Professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke depuis 1988, il est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada sur l’Intervention Educative (CRCIE) depuis 2001. Il est également Président de l’Association mondiale en sciences de l’éducation (Amse).

De la pratique empirique et opératoire au construit théorique de la pratique : fondements et attributs de la notion d’intervention éducative.

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Résumé 

Après avoir rapidement rappelé comment le choix de la notion d’intervention a été effectué à l’origine, nous proposons dans un premier temps de distinguer entre la perspective empirique, opérationnelle et pragmatique et la perspective conceptuelle qui la caractérise. Dans un second temps, nous considérerons, en recourant à Nélisse (1997), une grammaire de l’intervention professionnelle qui l’a conduit à dégager six niveaux de sens, desquels il dégage ensuite trois principaux réseaux – ou pôles – conceptuels. Nous verrons alors comment Redjeb (1997) et Couturier (2001) les réaménagent en trois univers interprétatifs. Puis, dans un troisième temps, de manière à pouvoir inscrire la notion dans un cadre conceptuel centré sur les rapports qui se tissent dans une classe entre un enseignant et ses élèves, nous esquisserons les fondements – ontologiques, dialectiques, épistémologiques et praxéologiques – qui nous conduisent à saisir la notion d’intervention éducative et ses attributs en tant qu’impliquant un système de médiations s’actualisant au sein de situations problématisantes. En conclusion, nous insisterons sur le caractère dialectique, par là dialogique, qui ressort de la structuration conceptuelle retenue et sur la place des dispositifs instrumentaux et procéduraux qu’elle requiert.

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