Cultures ouvertes du week-end #08/02/2015

Ce week-end, on a choisi de décaler d'un jour notre RDV hebdomadaire "Samedi c'est ‪#‎OpenCulture‬" pour vous accueillir sur le net malgré la grande maintenance de la BU numérique dimanche passé. Compte-rendu de notre dernier #OpenCulture, donc :

Ouvrir la Recherche ? Pour qui ? Pour quoi ? Mais qui peut bien vouloir accéder aux publications scientifiques, en dehors des chercheurs et des étudiants ? Un site web spécialement conçu pour l'occasion en dresse la liste. Une liste qui donne à réfléchir : http://whoneedsaccess.org/

Capture d'écran du site Whoneedsaccess le 08/02/2015

Elargir les accès, cela amène forcément à s'intéresser à l'édition scientifique, dont ses modèles économiques...

La fusion Springer / MacMillan. Petit retour en arrière sur l'un des grands événements dans le monde de l'édition scientifique : la fusion Springer Science / MacMillan (qui publie notamment la célèbre Revue Nature).

Concentration et monopole

Vers un quasi monopole des services dédiés aux chercheurs ? Sans Elsevier et Springer-MacMillan, point de salut pour le chercheur en quête d'outils qui simplifient son quotidien ?

La concentration éditoriale continue :

Côté chercheurs, concrètement, quels sont les coûts ? Quelques chiffres sur...
Les frais de publications http://t.co/xKGyZJUb1W

Les coûts d'accès aux publications : relire notre billet "Le coût de la connaissance"

Quelles alternatives pour ouvrir la Science ? Quelques pistes...

    • Publier ET déposer ses articles dans une "archive ouverte", pérenne, comme HAL. En savoir plus : Publier en Open Access ; tous les billets sur le sujet ici.
    • Comment faire ? la BU vous aide !

En savoir plus sur HAL et les archives ouvertes

En guise de conclusion... Comment ne pas évoquer ce qui est souvent la première publication d'un jeune chercheur : la thèse. Et si votre thèse était votre 1e publication en open access ? relire notre billet spécial Doctorants. 

>>> Retrouvez ici tous nos articles sur l'Open Access et sur l'OpenCulture.

Semaine du Libre Accès #6 // Publier en Open Access

Logo Open Access

Après avoir abordé le Libre Accès du côté "consommateur", pour accéder librement aux résultats de la Recherche, voici quelques informations utiles du côté des "acteurs" : publier en Open Access.

"Faites un geste pour la science, libérez vos publications".
Dans ce diaporama, notre spécialiste Open Access vous présente :

  • les différentes façons de publier en open access
  • les autorisations revues par revues : utiliser Sherpa/Roméo
  • revues et archives ouvertes (plateformes d'articles)

Et si votre thèse était votre 1e publication en Open Access ? Plagiat, visibilité, relations avec les éditeurs... Petit tour d'horizon de la publication en ligne de votre thèse : https://blog.univ-reunion.fr/blogpapang/2014/04/02/pourquoi-publier-ma-these-sur-internet/

Semaine du Libre Accès #2

Quelques grands sites web d'Open Access

Le "Libre", vous l'utilisez tous les jours avec Wikipedia, Android... Pour vos études et vos recherches, c'est pareil. Voici quelques exemples selon votre filière :

Tous ces sites web sont référencés dans le moteur de recherche des BU (Papangue) et donc accessibles en quelques clics dès la page d'accueil du site web des BU.

Aller plus loin : découvrir les sites de références dans vos disciplines ? contactez-nous via info-bu NB : Il est aussi possible d'organiser des présentations de ces différents outils.

 

Semaine du Libre Accès #1

OAW
Cette semaine est la Semaine du Libre Accès.
L'ouverture pour principe. Le Libre Accès, ou "Open Access" en anglais, est la mise à disposition en ligne, immédiate et gratuite, des résultats de la recherche. Avec l'Open Access, tout citoyen internaute peut accéder librement aux publications scientifiques, sans payer ni sans qu'une bibliothèque ou un laboratoire paie pour lui. De nombreux sites web proposent ainsi des revues scientifiques et des articles scientifiques ouverts à tous, comme HAL pour la recherche française. On vous en présentera quelques uns plus tard dans la semaine.

OA_phdcomics

Du chercheur aux publications, des publications aux chercheurs. Lorsqu'un chercheur publie en Open Access, son travail est directement accessible en ligne, ouvert à tous. Dans les autres cas, il faut s'abonner aux revues scientifiques, payantes (et parfois très chères). Pourtant, on a déjà financé les travaux de recherche... Est-ce que cela revient à payer plusieurs fois ? Pour le comprendre, demandez à un spécialiste : PhD Comics vous l'explique en BD animée :

NB : Pour les férus de Twitter, on peut suivre les événements de la semaine du libre accès avec #OAWeek2014 et #oawfr14

Enquête nationale sur les coûts éditoriaux des revues de recherche

Publishing, par Redspotted, licence CC BY-NC

Une grande étude est en cours concernant les coûts éditoriaux des revues de recherche. Portée par le Collège de l'édition scientifique de la Bibliothèque Scientifique Numérique (BSN), elle s'adresse à toutes les revues de recherche, dans toutes les disciplines, qu’elles soient en libre accès ou en accès exclusif. Dans un premier temps, des entretiens ont été menés avec des représentants de revues. Il s'agit à présent de compléter l'approche qualitative par une collecte des coûts proprement éditoriaux (sans prendre en compte les coûts scientifiques de rémunération des auteurs, reviewer, directeur de rédaction, etc.). C'est l'objet du questionnaire en ligne, ouvert à tous :

L'objectif est de dresser un état des lieux des coûts actuels, afin d'envisager un accompagnement des revues qui souhaitent évoluer vers le libre accès.

A savoir : "Si l’enquête émane d’un organisme français pour produire des recommandations au ministère de la Recherche de la République française, l’enquête n’est pas fermée à ce seul territoire, les revues ayant rarement des périmètres strictement nationaux." Source : BSN

BSN

Crédit photo : Publishing, par Redspotted, licence CC BY-NC

Lire et analyser en automatique toutes les revues en ligne ? Les enjeux du "text data mining"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC,

Avec le numérique, les usages évoluent. La mobilité est l'exemple le plus connu : désormais on peut accéder de partout, au bureau comme chez soi, aux revues en ligne de son université, à ses résultats d'examen, à ses documents de travail partagés, ou encore aux meilleurs scores de son jeu vidéo préféré. L'augmentation exponentielle des capacités de stockage, de calcul et de traitement par l'informatique est une autre révolution : tout est transformable en données informatiques et donc exploitable par des machines. Quoi de plus naturel alors qu'envisager la lecture, l'analyse et l'exploitation automatique de l'ensemble des publications scientifiques ?

Le text data mining et les revues en ligne scientifiques. Le text data mining, également appelé TDM ou fouille de texte, représente à ce titre l'un des nouveaux gros enjeux de nos abonnements de documentation électronique en matière de soutien à la Recherche. Jusqu'alors, les contenus des abonnements étaient lus par des humains. A présent, ils peuvent être lus (et analysés, traités, etc.) par des machines. Ces possibilités de traitement informatique ouvrent de nouveaux horizons pour les chercheurs :

  • croisement des données issues de différents abonnements,
  • élargissement des corpus de recherche des chercheurs,
  • nouvelles méthodologies d'analyses,
  • repérages de tendances "faibles" (peu repérables par des lectures humaines),
  • etc.

C'est pourquoi de nombreux instituts de recherche dans le monde mettent en place des dispositifs techniques de text data mining. C'est d'ailleurs l'un des objectifs de la future "Bibliothèque scientifique numérique" française : la future plateforme web de la BSN devrait proposer des services de fouilles et traitements automatisés sur les contenus numériques souscrits ou achetés par les bibliothèques. Les contrats signés dans le cadre d'ISTEX, destinés à alimenter cette plateforme, incluent les usages TDM.

Côté publications scientifiques, certains grands éditeurs académiques proposent de commercialiser ces usages jugés "supplémentaires" : on parle de nouvelles licences d'abonnement spéciales text data mining, à payer en plus des abonnements classiques. Cela rappelle l'époque où les fournisseurs faisaient payer en plus les "accès hors campus" des étudiants et enseignants-chercheurs des établissements, alors même que c'étaient les universités qui mettaient en place les solutions techniques d'accès distant.

Outre l'aspect financier, certains éditeurs imposent des restrictions qui dénaturent le text data mining. C'est le cas d'Elsevier dans la proposition de licence nationale (qui est toujours en cours de négociation) : l'accès et l'analyse automatisée des publications Elsevier ne serait autorisée que via l'application informatique proposée par Elsevier par tronçon de 10 000 articles maximum à la fois, avec droits de citation en cas de publication des résultats n'excédant pas 350 mots (1). Ou le cas de Springer qui souhaite connaître le détail du projet de recherche avant d'autoriser (ou non) le data mining (3). N'est-ce pas prendre le risque d'un trop grand poids des éditeurs à la fois dans l'orientation des politiques de recherche et dans la connaissance des projets en cours ?

Arguments des éditeurs, enjeux pour la recherche universitaire, vigilance : tout cela est très bien expliqué dans le communiqué Couperin / ADBU sur l'édition scientifique et le text data mining. Le texte appelle à réviser la législation pour protéger ces usages : intégrer les exceptions d'usages pédagogiques et de recherche dans les droits de propriété intellectuelle (cela couvrirait le TDM), en suivant l'exemple de la Grande Bretagne ou la jurisprudence américaine. Il invite également à refuser les restrictions aux TDM. Par delà la technicité du débat, le text data mining apparait comme un révélateur des enjeux actuels de la collaboration entre les acteurs de la Recherche et les éditeurs commerciaux.

  • Accès direct au Communiqué Couperin / ADBU (PDF)
  • Ajout 17/12/2015 : l'excellent blog/carnet de recherche "Introduction aux humanités numériques" propose une introduction claire et détaillée au "Text Mining : quand le texte devient donnée"

Crédit photo : Big oil, de jumpinjimmyjava, licence CC-BY-NC
(1) et (2) Source : le communiqué Couperin / ADBU, page 4 et 5, qui détaille également ses sources.

Le coût de la connaissance

Dollars on a plate, de TaxCredits, licence CC-BY-2.1

Il y a deux ans, nous évoquions sur ce blog les difficultés d'accès aux résultats de la recherche, notamment sous leur forme la plus connue : les revues scientifiques. Le billet s'intitulait : Le savoir scientifique deviendra-t-il un produit de luxe ? Les publications coûtent cher, la situation n'a pas changé. Le contexte s'est même durci : les budgets des universités régressent et nombreuses sont les universités qui se voient obligées de résilier une partie de leurs abonnements numériques. La presse nationale s'en est largement fait l'écho (Le Monde du 12/02/2014, p.12). Notre université n'échappe pas à la règle, en procédant cette année à des suppressions d'abonnements, après une précédente vague en 2013, et après diverses baisses successives du budget alloué à la documentation physique traditionnelle (ouvrages, manuels et revues imprimés).

Les critères de choix des désabonnements. Il faut savoir que 65% du budget "Documentation électronique" de l'Université de La Réunion est sous engagement : il s'agit d'abonnements pluriannuels, aux tarifs négociés mais à la résiliation impossible pour 2014. Cela empêche toute politique documentaire. Parmi les 35% restants, les critères de sélection ont été : la priorité au texte intégral ; la priorité à la pédagogie et à la recherche ; l'exclusivité des revues ou bases en ligne ; éviter les réengagements pluriannuels qui présentent trop de risques en période de restrictions budgétaires annuelles.

Le mouvement des "licences nationales" en France (#istex). Parallèlement, de nouveaux abonnements ont été annoncés pour 2014 : il s'agit en réalité non d'abonnements mais d'achats nationaux d'archives de quelques grandes revues (ou packages de revues de grands éditeurs). Le coût se fait donc en une seule fois, au niveau national, avec garantie de la pérennité d'accès aux numéros des revues achetées. Les enjeux et modalités sont très clairement détaillés sur le site web dédié des "licences nationales". Les choses se compliquent lorsqu'une licence nationale se met en place sous la forme d'un abonnement pluriannuel de cinq ans... avec l'éditeur Elsevier, venant ainsi compléter la licence nationale de l'achat d'archives Elsevier ISTEX.

Le cas Elsevier, le marché Elsevier 2014-2018. Beaucoup de choses ont été dites sur Elsevier et ce n'est pas fini. A l'étranger, il y a d'abord eu cette pétition The cost of knowledge, qui invitait les chercheurs à un certain boycott de l'éditeur pour leurs prochaines publications. Plus largement, les universités manifestent leur résistance à continuer de consacrer une part toujours croissante de leur budget aux grands éditeurs, dont Elsevier devient presque le symbole négatif, même s'il n'est pas le seul. Il faut dire que l'allocution de l'un de ses dirigeants, rappelant l'impérieuse nécessité de la confidentialité des négociations et tarifs pour maintenir son business modèle (... sinon les prix risqueraient de baisser), dépenses publiques ou non, n'est pas passée inaperçue. Contraintes financièrement, les universités font donc des choix. Mais les suppressions d'abonnement, entre autres mesures d'économie, accentuent les inégalités entre établissements : l'idée de proposer un abonnement national aux revues Elsevier semble donc une bonne idée... tant que son financement vient en plus. La difficulté du marché Elsevier est là, d'autant que le contrat engage pour 5 années.

Quel modèle adopter entre égalité d'accès et maîtrise locale de son budget ? entre licence nationale et autonomie des universités ? Un abonnement national pluriannuel à Elsevier ne risque-t-il pas d'exposer davantage les autres ressources numériques souscrites en local par les universités ?

Crédit photo : "Dollars on a plate", de TaxCredits, licence CC-BY-2.0 

Pourquoi publier ma thèse sur internet ?

writing thesis, de sam hames

Lorsque vous soutenez votre thèse, vous devez indiquer si vous êtes d'accord pour la diffusion internet de votre thèse. Le plus souvent, vous êtes intéressé(e) par la visibilité offerte par le web mais vous songez également au risque des copier-coller intempestifs (plagiat) et l'opportunité d'une édition commerciale (publier). Voici quelques recommandations du service Thèses des BU de l'Université de La Réunion.

Diffusion web = Une vraie visibilité

Avec la publication sur internet, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques et les travaux universitaires :

  • France : Theses.fr, le portail national des thèses françaises
  • Europe : Dart-Europe, le portail européen des thèses
  • Monde : les annuaires spécialisés dans les thèses, mais aussi les grands moteurs de recherche spécialisés dans les publications scientifiques de tout ordre : Google Scholar, Web of Science, Scopus, Francis, Pascal, Pubmed, etc.

Exemple de recherche : pasolini fassbinder theatre. Google Scholar donne 218 résultats : le 1e résultat est une thèse électronique de l'Université de Montpellier : belle visibilité ! (2e résultat sur 288 000 dans Google.fr)

Visibilité = Une garantie contre le plagiat

Les universités se dotent depuis plusieurs années de mécanismes anti-plagiat chargés de repérer, automatiquement ou à la demande, les suspicions de plagiat concernant les travaux universitaires rendus. Publiée sur le web, votre thèse sera visible dans les grands moteurs de recherche, dont les moteurs spécialisés dans les publications scientifiques et universitaires comme Google Scholar (cf. liste plus haut). Cela signifie que les logiciels anti-plagiat repéreront facilement les tentatives de plagiat de votre travail, puisqu'ils s'appuient sur ces sites (notamment) pour repérer les copier-coller et autres mésusages. De plus, la mise en ligne de votre thèse numérique via votre BU apporte un horodatage qui permet de prouver votre antériorité en cas de litige. Ainsi, accessible à tous sur le web, votre thèse présente moins de risques d'être plagiée.

Et l'édition commerciale de ma thèse ? 

L'autorisation de diffusion sur internet que vous nous accordez n'est pas exclusive : vous conservez tous vos droits, en particulier celui de diffuser votre thèse par d'autres moyens (publics ou privés) que ceux que nous mettons à votre disposition. Si vous envisagez la publication de votre thèse avec un éditeur commercial, sachez donc que cela reste légalement compatible avec la diffusion internet en amont de votre thèse numérique telle que vous le propose l'Université. Avec l'Université, il s'agit de la version de votre thèse telle qu'elle a été soutenue à l'Université, et donc validée (après corrections si votre jury de thèse vous les a demandées). Votre thèse sera ainsi diffusée en "open access". Avec un éditeur commercial, votre thèse sera vraisemblablement remaniée. Autrement dit, publier numériquement sa thèse en open access n'est plus un obstacle à sa publication imprimée commerciale : pour preuve ces deux exemples à Limoges et à Lyon 3.

Dans tous les cas, vous restez libre de revenir à tout moment sur la diffusion internet de votre thèse. Il vous suffit d'avertir l'Université qui effectuera les démarches nécessaires pour suspendre cette publication dans les meilleurs délais.

En cas de projet sérieux de publication, le mieux est de prendre contact avec les éditeurs en amont, pour connaître leur politique en matière d'open access. Sur la question des droits d'auteur, ce document du CNRS est assez complet. Vous pouvez aussi prendre conseil avant de négocier vos droits avec un éditeur, contactez info-bu.

Cas particulier des démarchages par les maisons d'édition. Certaines maisons démarchent systématiquement les personnes ayant soutenu un mémoire (d'école, d'université), une thèse, un HDR, etc. pour leur proposer l'édition commerciale. Quelques points de vigilance. 1) Législation : par exemple les "Editions Universitaires Européennes" étant une maison d'édition privée, c'est la législation allemande qui s'applique en cas de litige. 2) Cession des droits : il est fortement déconseillé de signer un contrat indiquant une cession complète des droits exclusifs.  3) Responsabilité de l'auteur. Bien veiller à ne pas se retrouver dans la situation où l'auteur reste seul responsable en cas de litige : une édition commerciale impose un travail de négociation des droits annexes, élément par élément : les tableaux, graphiques, illustrations de votre thèse sont légaux tant qu'il s'agit d'un travail non commercial à des fins de recherche (on parle de droit de citation). Ils contreviennent au droit d'auteur et à la propriété intellectuelle dès qu'il s'agit d'une publication commerciale. 4) Services proposés par l'éditeur : travail de mise en page, relecture et corrections, assistance pour la négociation des droits annexes. 5) Toujours se renseigner sur l'éditeur qui vous démarche (via Google ou autre).

D'une façon générale, il est toujours recommandé de se méfier des propositions de publication commerciale "en l'état" (c'est à dire sans aucune retouche de votre thèse).

Contact : info-bu

Crédits photo : Writing Thesis, de Sam Hames, licence CC-BY-SA 2.0

 

ISTEX – Acte III : des nouvelles ressources électroniques dans votre Université

De nouvelles ressources électroniques sont désormais accessibles à l'Université grâce au dispositif ISTEX. Le projet ISTEX, vaste programme d'acquisition de ressources scientifiques au niveau national, franchit ainsi une nouvelle étape :

Acte I. Octobre 2012 : enquête nationale sur les besoins des enseignants-chercheurs
Acte II. Octobre 2013 : test national d'une sélection de ressources
Acte III. Janvier 2014 : 6 nouvelles ressources électroniques accessibles dans les universités

licencesnationales.fr et Istex

Vous trouverez ici le communiqué officiel sur ces nouvelles ressources électroniques ISTEX. Toutes fonctionnent à l'Université de La Réunion depuis quelques jours. Vous pouvez également y accéder hors campus à partir du site web des Bibliothèques.

Accès et listes des titres concernés :

  • Archives de revues Elsevier (toutes disciplines) : 2200 titres de revues scientifiques publiées par Elsevier depuis les origines jusqu’à 2001 - Voir la liste des revues Elsevier
  • Nature (sciences): la revue Nature + 7 autres publications (immunologie, biologie, chimie...). Voir la liste des revues Nature
  • Royal Society of Chemistry (chimie) : 118 titres de revues scientifiques publiées par la Royal Society of Chemistry depuis les origines jusqu’à 2010 - Voir la liste des revues RSC
  • Brill Journals (SHS, droit) : 220 titres de revues publiées par Brill depuis les origines jusqu’à 2012, consacrées principalement aux humanités, aux sciences sociales, au droit international et aux droits de l’homme, et à la biologie - Voir la liste des revues Brill
  • RCADI (droit) : Recueil des cours de l'Académie de Droit international de La Haye, depuis les origines jusqu'en 2012. NB : On perd donc 1 an par rapport à l'abonnement payant que nous avons arrêté pour 2014.
  • New Pauly (SHS) : Encyclopédie de référence en sciences de l’Antiquité, dans sa version anglaise et allemande.

En savoir plus sur : les autres négociations en cours // l'ensemble des ressources déjà disponibles en licence nationale // qu'est-ce qu'une licence nationale et pourquoi ISTEX

Editeurs / Fournisseurs participants :logo des participants

 

Déposez vos publications dans HAL - Ateliers du 21 au 27 octobre

Logo Open AccessDu 21 au 27 octobre se déroulera la Semaine internationale du Libre-accès qui vise à promouvoir la diffusion immédiate et gratuite des résultats de la recherche scientifique financée sur fonds publics.

L'Université de La Réunion mène de front réflexions et actions sur ce mouvement désormais bien ancré dans la communauté scientifique : présentation au Conseil Scientifique du 28 mars 2013, rencontres avec les laboratoires de l'Université, création et alimentation des collections sur l'archive ouverte HAL, projet-pilote avec le laboratoire ECOMAR, etc.

Afin de poursuivre ces efforts, des ateliers "Déposez vos publications dans HAL" sont organisés du 21 au 27 octobre.
Le principe est simple : apportez vos publications, vos références bibliographiques liées à l'Université de La Réunion ou antérieures, nous vous aiderons à les déposer dans l'archive ouverte HAL en vous expliquant la procédure pas à pas.

Accessibles depuis une archive ouverte, vos publications ont beaucoup plus de chance d'être lues donc citées !

Horaires et lieux des ateliers :

  • mardi 22 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Lettres et Sciences humaines
  • mercredi 23 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Droit et Économie
  • jeudi 24 octobre 2013 de 11h à 13h dans la Salle du conseil de l'UFR Sciences et Technologies

Vous vous posez encore des questions sur le principe de l'Open access ? cette courte vidéo (en anglais sous-titré en français) devrait y répondre.