[Chercheur - Papier - Valo] Une analyse spatiale et environnementale des attaques de requins à La Réunion

Nous vous proposons la nouvelle rubrique [Chercheur - Papier - Valo] sur le blog pour mettre à l'honneur, régulièrement, une publication scientifique remarquable produite par des chercheur.es de l'Université de La Réunion et disponible en libre accès sur l'archive ouverte HAL–Réunion.

Nous inaugurons cette rubrique par l'article de François Taglioni (professeur à l'Université de La Réunion, OIES/CREGUR/PRODIG), Sébastien Gultat (IRISSE), Magali Teurlai (LOCEAN/ESPACE-DEV), Mathieu Delsaut (LE2P) et Denis Payet (LIM) sur une analyse spatiale et environnementale des attaques de requins sur l'île de La Réunion entre 1980 et 2017 publié dans la revue Marine Policy.

Bonjour François Taglioni, vous venez de publier un article important dans la revue Marine Policy, de quoi parle-t-il ?

Cet article analyse les données relatives aux 57 attaques de requins qui se sont déroulées à la Réunion de 1980 à 2017. Pour aborder la question du niveau de vulnérabilité de La Réunion lors de l’interaction homme-requin, la discussion s’est concentrée sur le poids respectif des variables environnementales, contextuelles et individuelles.

En quoi votre article, apporte du nouveau dans votre champ de recherche ?

C’est la première étude de cette envergure qui couvre près de quarante années d’attaques de requins à La Réunion. Elle nous a permis d’établir quels étaient les paramètres les plus pertinents pour expliquer l'occurrence des attaques à La Réunion et de produire une carte interactive de ces attaques à des fins d’analyses spatiales.

Quels seront les prolongements/suites de votre article ?

Les interactions entre l'homme et les requins restent un sujet de recherche scientifique nécessitant des études plus approfondies. Ainsi, la quantification précise du risque d'attaque dans une zone donnée de l'île est subordonnée à la détermination des populations des différentes espèces de requins et du nombre d'utilisateurs de la mer dans ces zones. Nous travaillons sur la production d'un indicateur fiable du risque d'attaque des requins qui tienne compte de ces données.

Accédez à l'article sur HAL-Réunion

Pour citer cet article :
Taglioni, F. ; Guiltat, S. ; Teurlai, M. ; Delsaut, M. ; Payet, D., 2019. "A Spatial and Environmental Analysis of Shark Attacks on Reunion Island (1980-2017)". Marine Policy,vol. 101, p. 51-62 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0308597X18302951

HAL-Réunion : 8 raisons d’apprécier le dépôt simplifié

1. C’est rapide

Avec 4 champs obligatoires au lieu de 15 et la récupération des métadonnées par le DOI, le dépôt ne prend pas plus de 3 minutes.

2. Les données sont récupérées automatiquement

Mon article dispose d’un identifiant de type DOI ou PMID ? Il me suffit de le copier-coller, et hop ! les métadonnées sont récupérées.

3. Un seul auteur suffit

Plus besoin d’affilier les 43 auteurs de ma collaboration internationale : désormais il suffit qu’un seul des auteurs soit affilié pour que le dépôt puisse être validé.

4. Toutes les informations sont sur une seule page

Finis les clics multiples pour passer à la page suivante : toutes les informations se déplient sur la même page.

5. Formulaire à la carte

Optez pour le formulaire simple présentant uniquement les champs obligatoires ou le formulaire complet pour ajouter résumé, numéro de revue ou financement ANR par exemple.

6. Je dépose dès la publication

J’applique éventuellement un embargo en 2 clics, et HAL s’occupe de gérer la mise en ligne de mon document au bon moment.

7. Glissez-déposez

Le dépôt des documents peut désormais se faire aussi par un simple “glisser-déposer” sur l’interface.

8. Mon affiliation préférée

Vous avez enregistré votre affiliation dans votre profil (en cochant “m’ajouter comme auteur” dans les préférences de dépôt) ? Elle apparaît désormais automatiquement à chacun de vos dépôts.

OpenEdition Journals : plus de 480 revues en SHS totalement accessibles

 

Dans le cadre du plan de soutien à l'édition scientifique française et de l'engagement de l'université dans les actions accompagnant l'Open Access (cf. billet du 26/10/2016), le SCD s'abonne aux revues publiées sur la plateforme d'OpenEdition.

Pour rappel, OpenEdition, c'est un portail de 4 plateformes de diffusion de ressources numériques en Sciences humaines et sociales (SHS) : livres, revues, carnets, évènements (cf. billet du 15/12/2017).

La plupart des titres (ebooks et revues) sont accessibles en html, et nous avons déjà acquis presque 500 ebooks de manière pérenne, avec des fonctionnalités de téléchargement.

Nous continuons chaque année à en acheter quelques uns : n'hésitez pas à faire des suggestions!

 

Notre abonnement concerne l'ajout de services exclusifs comme l'accès et le téléchargement en version PdF ou ePub des différents articles, de plus de 480 revues.

Les champs disciplinaires en SHS englobent un large périmètre : Histoire, Géographie, Sociologie, Ethnographie, Religion, Langage, Epistologie etc.

Ils recouvrent des périodes allant de l'Antiquité à nos jours et concernent les cinq continents.

Retouvez la liste complète des titres en ligne et affinez votre recherche par thèmes, disciplines, langues (français, anglais, espagnol, portugais, italien, allemand, etc.), éditeurs, etc.

De nouveaux titres seront ajoutés régulièrement en cours d'année.

 

 

 

 

 

 

 

Et n'oubliez pas de consulter la page Bases en ligne pour connaître toutes nos ressources en SHS!

 

Bonne lecture!

Accéder facilement aux publications de la recherche

Nous profitons d'une actualité CNRS pour diffuser ces 3 astuces qui peuvent être utiles à l'ensemble des chercheurs et étudiants intéressés par l'accès aux publications scientifiques.

Le contexte. Comme vous le savez, les bibliothèques proposent des accès en ligne à des milliers de revues payantes des grands éditeurs académiques dans toutes les disciplines scientifiques. Elles recensent également les publications diffusées librement. Pour y accéder depuis les campus, on est automatiquement reconnu comme membre de l'institution abonnée. En revanche, en dehors, il faut montrer patte blanche et généralement passer par le site web de la bibliothèque qui joue les médiateurs et permet de se connecter comme membre, avec ses logins numériques habituels. On peut également passer par des petites astuces techniques qui le font pour nous*, toujours dans le respect des contrats d'abonnement.

Astuce #1 BibCNRS
Une extension de navigateur à connaitre si vous êtes membres du CNRS et que vous avez des accès à BibCNRS : "BibCnrs", disponible pour Chrome depuis février 2018.

Astuce #2 Ma BU dans Google Scholar
Concernant les membres de l'Université de La Réunion, il existe aussi une façon de paramétrer Google Scholar pour qu'il pointe automatiquement sur les abonnements des BU de La Réunion : nous vous en parlions dans ce billet de 2014, toujours valable :
https://blog.univ-reunion.fr/blogpapang/2014/01/28/votre-bu-dans-google-scholar/
C'est très pratique quand on utilise Google Scholar de chez soi.
(fonctionne sur tous les navigateurs)

Astuce #3 Contourner légalement les "paywalls" avec l'open access
Troisième astuce qui peut être utile lorsque l'article que vous souhaitez n'est pas disponible dans les abonnements de votre institution : une extension de navigateur pour vérifier si l'article a une version open access libre et gratuite.
Il existe plusieurs extensions de navigateur qui visent à contourner ces fameuses barrières payantes d'accès aux articles ("paywall") Exemples :
Unpaywall : https://unpaywall.org/  | OAButton https://openaccessbutton.org/

A gauche, UnPayWall, à droite OAButton

Si vous êtes intéressés par ces sujets, nous pouvons organiser de brèves rencontres dans les laboratoires pour en discuter avec vous.
Contacts : docelec@listes.univ-reunion.fr

* Note : Il faudra malgré tout toujours vous identifier une première fois!

Coulisses numériques : HAL-Réunion dans Papangue

D'après SDASM Archives Atlas-Negative-Collection-Image (domainepublic)

Le moteur de recherche des BU, "Papangue", s'est enrichi fin 2017 de nouvelles collections documentaires : outre les nouvelles acquisitions de livres et revues, en format imprimé ou numérique, vous y trouverez aussi les publications scientifiques des chercheurs de La Réunion. Autrement dit, HAL-Réunion vient d'être intégré dans Papangue et la production scientifique de l'université est désormais visible dans le catalogue des BU de La Réunion. Il s'agit principalement d'articles scientifiques, communications dans des conférences, ouvrages ou chapitres d'ouvrages. On peut également y trouver des images produites par les chercheurs.

L'accès au document passe par le bouton "Consulter en ligne", comme d'habitude.
Les détails de la publication sont dans le bouton "Détails", comme d'habitude. On y trouve aussi le lien pour afficher la notice originale dans HAL.
Exemple d'une recherche "sucre canne" qui propose des livres, des thèses ainsi que des publications parues dans HAL-Réunion.

Quelques éléments sur cette intégration de HAL-Réunion dans Papangue :

  • Intégralité des publications de l'Université de La Réunion depuis 2008. Non exhaustif pour les années précédentes.
  • Nous avons pris le parti d'afficher toutes les références dans Papangue (1 700 documents en texte intégral et 8000 références au total) pour plusieurs raisons. D'abord pour exposer l'ensemble de la production de l'Université dans notre catalogue pour une visibilité complète. D'autre part, cela nous permettra de savoir quels sont les documents non diffusés en open access les plus demandés : nous pourrons alors travailler à une solution avec les auteurs concernés.
  • Il s'agit d'un work in progress. L'alimentation, la catégorisation, les métadonnées, l'affichage pourront évoluer en fonction de la prochaine mise à jour logicielle, ainsi que de vos retours. Contact : archive-ouverte@univ-reunion.fr

Ces milliers de références qui viennent d'être ajoutées à notre catalogue portent le plus souvent sur des thématiques de recherche locales, parfaits compléments des collections de l'Espace Océan Indien.

Image : d'après SDASM Archives Atlas Negative Collection Image (domainepublic)

Nouveauté numérique : revues EDP Sciences accessibles en ligne et frais de publication couverts en open acess

Les collections numériques des BU de La Réunion s'enrichissent de plusieurs dizaines de revues diffusées par EDP Sciences, "éditeur scientifique, technique et médical français appartenant conjointement à la Société Française de Physique, à la Société Chimique de France, à la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles ainsi qu’à la Société Française d’Optique" (source).

L'accord signé par notre université est double : il concerne à la fois l'accès en ligne à 29 revues payantes dans les domaines scientifiques et médicaux et la prise en charge des frais de publication dans 32 revues diffusées gratuitement en open access mais qui requièrent des frais de publication pour les auteurs. Concrètement, cela signifie que les chercheurs de l'Université de La Réunion peuvent désormais publier gratuitement dans ces revues diffusées en open access, sans payer d'APC*. EDP Sciences propose une FAQ spécifique sur son site. N'hésitez pas non plus à solliciter vos bibliothécaires.

Liste des 29 revues payantes désormais accessibles avec vos logins numériques :

  • Annales de Limnologie / International Journal of Limnology (de 1965 à nos jours)
  • Aquatic Living Resources (de 2008 à nos jours)
  • Astronomy & Astrophysics (de 2001 à nos jours)
  • Biologie Aujourd'hui (de 2005 à nos jours)
  • Education thérapeutique du Patient / Therapeutic Patient Education (de 2009 à nos jours)
  • EPL (Europhysics Letters, de 2007 à nos jours)
  • ESAIM-COCV (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Control, Optimisation and Calculus of Variations, de 1996 à nos jours)
  • ESAIM-M2AN (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Mathematical Modelling and Numerical Analysis, de 1999 à nos jours)
  • ESAIM-PS (European Series in Applied and Industrial Mathematics - Probability and Statistics, de 1997 à nos jours)
  • EPJ The Applied Physics (European Physical Journal, de 1998 à 2017)
  • Europhysics News (de 2000 à nos jours ; revue en open access)
  • Histoire Epistémologie Langage (de 2015 à nos jours)
  • Journal de Physique Archives (à partir de 2017)
  • Matériaux et Techniques (de 2008 à 2017)
  • Mathematical Modelling of Natural Phenomena (de 2006 à nos jours)
  • Mechanics & Industry (de 2004 à nos jours)
  • Médecine Sciences (de 2001 à nos jours)
  • Metallurgical Research & Technology (de 2008 à nos jours)
  • Movement & Sport Sciences / Sciences & motricité (de 2002 à nos jours)
  • Natures Sciences Sociétés (de 1997 à nos jours)
  • L'Orthodontie française (de 2000 à nos jours)
  • Pédagogie médicale (de 2000 à nos jours)
  • Perspectives Psy (de 2004 à nos jours)
  • Psychologie clinique (de 2009 à nos jours)
  • Radioprotection (de 1990 à nos jours)
  • RAIRO - RO (Operations Research, de 1999 à nos jours)
  • RAIRO - ITA (Theoretical Informatics Applications, de 1999 à nos jours)
  • Revue d'Orthopédie dento-faciale (de 2013 à nos jours)
  • Revue française de Géotechnique (à partir de 2016)

Liste des 32 revues accessibles en open access dont les frais de publication sont pris en charge pour nos chercheurs (APC pré-payés) :

  • Annales de Limnologie / International Journal of Limnology
  • Aquatic Living Resources
  • Astronomy & Astrophysics
  • EPJ Applied Metamaterials
  • EPJ Applied Physics
  • EPJ Nonlinear Biomedical Physics
  • EPJ Nuclear Sciences & Technologies
  • EPJ Photovoltaics
  • EPN Europhysics News
  • ESAIM-COCV
  • ESAIM-M2AN
  • ESAIM-PS
  • International Journal for Simulation and Multidisciplinary Design Optimization
  • International Journal of Metrology and Quality Engineering
  • Journal of Space Weather and Space Climate
  • Manufacturing Review
  • Mathematical Modelling of Natural Phenomena
  • Mechanics & Industry
  • Médecine Sciences
  • Metallurgical Research
  • Parasite
  • Photoniques
  • RAIRO ITA
  • RAIRO RO
  • Regenerative Medecine Research
  • Renewable Energy and Environmental Sustainability
  • Sicot-J
  • Surgery and Medical Technologies
  • Sustainable Buildings

Licencesnationales.fr / Istex / IDEX

En complément à cet accord, et grâce à la nouvelle signature d'une licence nationale ISTEX, nous profitons depuis fin 2017 des archives de 90 revues éditées par EDP Sciences. L'accès en ligne concerne les articles publiés généralement depuis les origines des revues jusqu'aux numéros parus en 2012. Les prestigieux titres Journal de Physique et Le Radium sont inclus. Connectez-vous avec vos logins numériques habituels, comme pour les autres abonnements de l'Université de La Réunion :

Plus d'info sur les pratiques éditoriales : rubrique "publier"
Plus d'info sur les abonnements numériques de l'université de La Réunion : page Bases en ligne du site web des BU
Contacts : docelec[at]listes.univ-reunion.fr | archive-ouverte[at]univ-reunion.fr

 

BU Numérique : un résumé de l'année 2017 concernant la documentation numérique pour chercheurs et étudiants

Avant d'entamer le concert des nouveautés 2018 concernant les bibliothèques...

Et si l'on faisait le point sur tout ce qui s'est passé en 2017 concernant la documentation numérique utile aux chercheurs et aux étudiants ?

La BU Numérique vous propose ce résumé de l'année 2017 (PDF en ligne).

Vous y retrouverez la liste des actualités 2017 marquantes en matière de revues en ligne et de livres numériques. Nouvelles ressources, nouveaux modes de publication scientifique, projets des BU pour faciliter les usages de la documentation électronique, etc.  Accès: http://bu.univ-reunion.fr/fileadmin/Fichiers/bu/Documents_officiels_SCD/DOCELEC_Resume2017_UnivReunion.pdf

Pour rappel, toutes les ressources citées sont accessibles à distance avec vos logins numériques habituels. Les liens sont cliquables :-)1424

OpenEdition : portail de 4 plateformes

OpenEdition, c'est un portail de 4 plateformes de diffusion de ressources numériques en Sciences humaines et sociales (SHS).

Mois de décembre 2017 : Revues.org devient OpenEdition Journals.
Explication par l'équipe d'OpenEdition : http://leo.hypotheses.org/13560

Les 4 plateformes :

Livres : OpenEdion Books

  • 4720 livres || catalogue ||
  • Plus de 250 titres de la collection Freemium ont été sélectionnés par les bibliothécaires de l'Université de La Réunion (ils sont téléchargeables aux formats PDF et ePub) || billet de blog du 2 mars 2015 || accès ici ||


Revues : OpenEdition Journals


Carnets de recherche : Hypothèses

  • collection de près de 2500 carnets de recherche (blogs de chercheurs) dans les domaines SHS


Evénements : Calenda 

  • Près de 37 000 événements : colloques, séminaires, journées d'étude, appels à contribution

Semaine du Libre Accès 2017 #3 Diffuser sa thèse sous licence Creative Commons

La semaine de l'Open Access, du 23 au 29 octobre 2017, promeut le dépôt en archives ouvertes dans le domaine de la recherche universitaire.

A cette occasion, on remarquera qu'il est encore anecdotique aujourd’hui, à la consultation de thèses ou travaux de recherche en ligne, de constater qu’elles aient pu faire l’objet du choix d’une licence « Creative Commons » de la part de leur auteur.

C'est pourtant une option pertinente et juridiquement possible pour le doctorant ou le chercheur.

Creative Commons logo on the front of the shirt, par Andy Melton (Flickr/CC)

 

Petit préalable, rappelons ce que sont les Creative Commons. Il s’agit d’une boîte à outil qui supplée le système de protection juridique du droit d’auteur et dans les pays appliquant le droit d'auteir, de Common Law, du ©Copyright – jugé peu souple et inadapté aux usages numériques actuels (copie, réutilisation, modification). Cet ensemble de licences est proposé par l’organisation non-lucrative Creative Commons, animée par des volontaires du web participatif. En guise de résumé, le schéma ci-dessous précise les options possibles, de la plus ouverte (CC0, soit le domaine public ou le copyleft) à la plus restrictive (paternité de la création, non réutilisation commerciale, reproduction sans modification).

 

Les différentes options de licence Creative Commons

A noter que si la licence Creative Commons est purement déclarative (de l'auteur à son lecteur), elle se plie aux articles du Code de la propriété intellectuelle (articles L. 123-1 à 12 et exceptions prévues aux articles L. 132-19 et L. 211-4). C’est principalement sur la cession ou le renoncement aux droits de cession que les licences CC changent la donnent, mais aussi sur le droit moral de l’auteur sur son œuvre.

En 2006, Mathias Klang, responsable du projet Creative Commons pour la Suède prouvait son attachement total à ce système de licences CC, en diffusant sa propre thèse sous licence Attribution-Non commercial-Sharealike 2.5. Autrement dit, il s'agit d'une licence très restrictive, tandis que le contenu de la thèse en lui-même reste sous copyright.

Licence CC apposée sur la page de titre de la thèse de Mathias Klang "Disruptive technology : effects of technology regulation on democracy" (Université de Göteborg)

Sachez, chers doctorants, que si vous n’avez pas envisagé un contrat d’édition commerciale ou une publication en revue scientifique imposant un embargo, vous pouvez diffuser vos travaux sous licence Creative Commons. Il n’y a pas a priori de contradiction avec le dépôt et la diffusion de la thèse dans HAL et son signalement dans Theses.fr et le Sudoc. Logiquement, l’université de tutelle exigera de vous que la thèse ne puisse pas être amendée par un tiers (reproduction et partage à l’identique).

Si certaines universités ont fait le choix d’une incitation forte ou d’une obligation (c’est plus rare), vous êtes libre de définir plus précisément les termes du contrat que vous passez avec votre potentiel lecteur.

Contrat 1 : Paternité - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter cette création)

Contrat 2 : Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification (toute personne utilisant votre thèse devra mentionner le nom de son auteur et ne pourra ni modifier, ni transformer, ni adapter, ni utiliser cette création à des fins commerciales).

 

 

Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numérique.

Les thèses dont l’auteur a autorisé la diffusion sur Internet sont accessibles à partir du portail UPhD et protégées par la « licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/fr/ ) et par la licence  « Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France » (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/) en fonction du choix de l’auteur de la thèse, ou par l’une des six autres licences définies par Creative Commons choisie par l’auteur.

 

En ce qui concerne les travaux universitaires, la licence CC la plus couramment employée est CC-BY-NC-ND : toute personne utilisant l’oeuvre doit mentionner le nom de son auteur. Il est possible de la reproduire et la diffuser librement, mais uniquement dans sa version originale (pas de modification, traduction etc. sans autorisation de l’auteur), et uniquement dans un but non commercial.
Si vous souhaitez favoriser la diffusion de votre thèse, tout en la protégeant au maximum, nous vous conseillons cette option de diffusion. Il vous faudra alors en avertir la Bibliothèque universitaire au moment de votre dépôt, et intégrer la mention de la licence choisie dans tous vos pieds de page.

 

Pour définir précisément les usages autorisés sur son œuvre diffusée sur internet il est recommandé à l’auteur de la placer sous une des licences Creative Commons

 

Pour conclure, les doctorants et les chercheurs ont les mains libres pour choisir un contrat Creative Commons. En effet, tout comme les dispositions juridiques ne peuvent contraindre un doctorant à publier sa thèse sur Internet, elles ne peuvent le contraindre à l'adoption d'une licence Creative Commons (pas plus, qu'en théorie, il ne peut le contraindre au ©copyright). Si une licence CC n'est pas choisie, c'est par défaut que s'appliquera le droit d'auteur (mention "Tous droits réservés"). L'accord de l'auteur devra donc être obtenu pour toute reproduction et représentation. (Code de la propriété intellectuelle, art, L.122- 1).

Il suffit, pour ce faire, de bien définir en amont (et en cohérence avec les règles de l'université de soutenance)  les critères qui présideront à la diffusion de ce travail dans sa version immatérielle et d'en générer la licence CC la plus appropriée.

Semaine du Libre Accès 2017 #2 Actualité des modes de publication scientifique : les preprints

Depuis plusieurs mois, le paysage informationnel scientifique connait un fort développement des plateformes web de preprints. En chimie et sciences de la vie, six archives d'articles librement accessibles en ligne ont ainsi ouvert dans les derniers mois :

 

 

Le mot Preprint, ou pré-publication désigne un article qui n'a pas encore été publié dans une revue mais dont les résultats deviennent publics via un entrepôt en ligne (repository ou encore archive). Ces plateformes web librement accessibles assurent à la fois stockage et diffusion en ligne des articles, comme arXiv.org l'une des premières grandes "archives" ouvertes à la reconnaissance internationale.

Pour faire le point sur les preprints :  Ce court billet de l’excellent blog Redaction Médicale et Scientifique fait le point sur ce mouvement actuel : http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2017/08/les-archives-ouvertes-de-preprints-se-d%C3%A9veloppent-rapidement.html

Quelques éclairages supplémentaires pour aller plus loin :

Le contexte. Cette appétence des chercheurs pour les preprints, qu'ils en soient les lecteurs ou les auteurs, participe du profond renouvellement en cours des pratiques de publication -- et plus largement d'éditorialisation de la science.

  • L'éditeur de revues n'est plus au centre du système.
  • On peut publier sans revue (archives de preprints, meta-revues, ou encore les réseaux sociaux académiques comme ResearchGate avec de nombreuses incertitudes).
  • On peut s'évaluer autrement : la relecture par les pairs peut par exemple se faire après la publication (post-peer-review), de façon ouverte voire anonyme ou pas.
  • On peut même presque tout lire sur des plateformes pirates (cf. notre billet sur SciHub).

Des plateformes numériques dédiées aux preprints : pour faciliter la création d’entrepôts de preprint, de nouvelles offres techniques se mettent en place. Exemple : un nouveau service en ligne, l’OSF Preprint propose de créer des archives de preprints librement accessibles en ligne, utilisant l’Open Science Framework (gratuit et open-source). On peut également retrouver les différentes archives thématiques sur le site web d’OSF Preprint : en plus des nouvelles citées plus haut, AgriXiv (agriculture), BITSS (méthodologie de la recherche), engrXiv (ingénierie),  LawArXiv (droit),  PsyArXiv  (psychologie), SocArXiv  (sciences sociales), Thesis Commons (theses and dissertations), et  OSF Preprints (toutes disciplines).

Les acteurs des preprints : là encore, nous retrouvons à la fois les acteurs du libre accès, comme le Center for Open Science, et les éditeurs traditionnels, comme Elsevier ou l’ACS.

  • On voit ainsi Elsevier conforter sa présence dans le monde des prépublications avec la création successive de BioRN (juin 2017) et chemRN (août 2017), après son rachat du célèbre réseau de recherche en sciences sociales SSRN (2016) et, tout récemment, le rachat de Bepress (août 2017).
  • Des rachats qui n'ont pas fini de susciter polémique et mécontentements auprès des chercheurs inquiets de la perte d'indépendance de leurs outils de diffusion. En témoigne le lancement ces derniers jours de l'Opération beprexit (pour "bepress exit") : l'université de Penn s'organise pour quitter l'écosystème web des grands éditeurs et se tourner vers des plateformes ouvertes et librement modifiables (open source). Tous les détails sur l'opération beprexit ici

Preprint et rigueur scientifique ? Question fréquente même si le problème ne concerne pas que les preprints, ni plus largement les publications en open access : les articles relus, validés et publiés dans de grandes revues d’éditeurs scientifiques font aussi régulièrement l’objet de critiques voire de dé-publication (on parle de retraction : cf. blog Retraction Watch).

  • Attention, comme pour les revues, il existe des archives de preprints « prédatrices », de mauvaise qualité scientifique : ChemArxiv qui joue sur la ressemblance avec la toute nouvelle ChemRxiv d’ACS en cours de lancement (source ACS)

Droits et éditeurs : Liens entre preprint et la publication chez un éditeur : Pour une liste de maisons d'éditions et de revues utilisant des preprints.

Ajout du 27/10/2017
Vers une reconnaissance des preprints dans les carrières ? "Un collectif français d'institutions déclare que les preprints peuvent être pris en compte dans les CV !" (source : l'excellent blog Rédaction médicale)

Logos des institutions reconnaissant les preprints (même source)

Pour conclure en image, voici quelques logos de plateformes ("archives") de preprints :

Semaine du Libre Accès 2017 #1 Privés de savoir ?

Du 23 au 29 octobre 2017 se déroule la huitième Semaine du Libre Accès (en anglais Open Access Week, ou #OAweek sur les réseaux sociaux). Cette semaine internationale dédiée à la promotion du libre accès aux résultats de la recherche "permet à la communauté scientifique d’en savoir plus sur les bénéfices du libre accès, de partager ses connaissances et ses expériences entre collègues, et de contribuer à la promotion du libre accès" (source).

"Ouvrir pour..?" Logo édition 2017, axée sur les bénéfices concrets du libre accès

Privés de savoir ? Cette vidéo de Datagueule, basée sur des chiffres, explique pourquoi les chercheurs se tournent vers l'open access :

A l'occasion de cette semaine spéciale, nous rediffusons ici nos 3 précédents billets de présentation du libre accès :

A l'Université de La Réunion, le mouvement du libre accès est bien en marche : il l'est depuis 2010 pour les thèses (avec en outre une numérisation rétrospective pour les plus anciennes), quant aux publications scientifiques, le choix a été fait d'une diffusion dans l'archive ouverte HAL.

Retrouvez toutes nos publications sur l'open access et HAL-Réunion ici. 

HAL-Réunion : dépôt facilité et nouvelles fonctionnalités

Depuis le 25 septembre, HAL-Réunion propose des améliorations significatives notamment dans la procédure de dépôt de vos publications.

Voici un rapide tour d'horizon de ces nouveautés :

Dépôt simplifié

  • Si vous déposez un fichier ou si vous renseignez le DOI, le formulaire est pré-rempli
    ​ vous faisant gagner un temps précieux​ (vérifier les informations automatiquement ajoutées reste prudent)
  • Le dépôt se fait désormais sur une seule page, avec un système de rubrique​s​ en accordéon qui facilite considérablement la navigation entre les 4 rubriques du dépôt : Fichier, Métadonnées, Auteurs/affiliations et Validation.

  • Seuls les champs obligatoires pour la référence bibliographique sont présentés dans la vue simple ; cochez "vue détaillée" pour faire apparaître tous les champs et options possibles. Vous pouvez fixer ce choix dans les préférences utilisateurs (>Mon Profil > Mes préférences dépôts).
  • Il est possible de signaler une publication à paraitre, en cochant la case correspondante à côté de la date de publication.

Affiliations des auteurs

  • L'affiliation des auteurs est automatiquement calculée à partir d'un nouvel algorithme prenant en compte les métadonnées du fichier déposé et les informations déjà connues de HAL
  • Une seule affiliation d'auteur est maintenant requise pour le dépôt d'un fichier, nous vous recommandons tout de même d'affilier tous les co-auteurs pour un signalement optimal de la publication

Les référents HAL peuvent recevoir des notifications par mail à chaque nouveau dépôt pour lequel leur labo est affilié. Si vous souhaitez ne pas recevoir ces notifications, cliquez sur Mon profil > Mes préférences de mail > Modifier mes préférences de mail > décocher "Recevoir les notifications en tant que référent structure" > Enregistrer

 Notification et propriété de la publication
L'équipe HAL-Réunion de la BU reste à la disposition des chercheurs pour répondre à toutes les interrogations concernant ces nouvelles procédures ou HAL-Réunion en général. N'hésitez pas à nous contacter sur archive-ouverte@univ-reunion.fr

Publications scientifiques en ligne : bataille autour de Sci-Hub

Le point de rentrée sur une plateforme qui bouscule les pratiques éditoriales de la recherche.

Sci-Hub est un site web qui regroupe des millions d'articles scientifiques issues de la recherche. Toutes ces publications y figurent illégalement, sans l'accord des éditeurs qui commercialisent les revues. C'est pourquoi on parle de "PirateBay des chercheurs" ou encore de "black open access", ceci par opposition aux vraies publications en "open access", ces publications légalement et librement accessibles en ligne qui se développent depuis des années pour améliorer l'accès de tous aux résultats de la recherche.
Voilà pour la terminologie qui situe bien Sci-Hub, créé en 2011, au coeur des plateformes scientifiques.

Sci-Hub est désormais le site le plus utilisé dans le monde pour l'accès aux publications scientifiques. Comment on en est-on arrivé là ? piratage, coûts toujours croissants des abonnements numériques aux revues, difficultés financières des universités, inégalités mondiales, praticité d'une plateforme unique même erratique...? Un article retrace les grandes étapes : https://scholarlykitchen.sspnet.org/2017/09/05/sci-hub-moves-center-ecosystem/

Ce que contient Sci-Hub : 68,9% de toute la recherche académique. 85,2% des articles publiés dans des revues payantes. Beaucoup d'articles très récents. Source :

source : extrait de Sci-Hub Stats Browser (09/2017)

Qui l'utilise ? une étude de 2016 l'annonce clairement : "tout le monde", dans les pays riches comme dans les pays pauvres, et y compris dans des institutions payant déjà de nombreux abonnements aux revues scientifiques en ligne : http://www.sciencemag.org/news/2016/04/whos-downloading-pirated-papers-everyone

Sci-Hub activity on 5 February 2016 - (source : cliquer sur le lien)

Des poursuites judiciaires en cours. Après Elsevier, c'est ACS qui en réclame la fermeture : https://www.insidehighered.com/quicktakes/2017/09/06/american-chemical-society-moves-block-access-sci-hub

Un site web régulièrement inaccessible. Le site change souvent d'adresse. Il peut aussi être complètement bloqué comme en septembre 2017 en Russie (blocage volontaire par sa fondatrice, en réponse à des intimidations et des critiques).

Le piratage massif signe-t-il la fin du modèle économique des abonnements payants? Y concourt déjà depuis de nombreuses années, légalement, le développement des publications en open access, dont la vogue actuelle des plateformes ouvertes de preprints est une extension (billet à venir). Si les géants de l'édition scientifique multiplient les attaques, et pas seulement contre Sci-Hub (Research Gate, Academia), ils sont aussi en train de diversifier leurs modèles économiques et leurs activités, et là aussi depuis plusieurs années : frais de publication en gold open access, rachat de plateformes de preprints (SSRN et bepress pour Elsevier), investissement dans les systèmes d'évaluation et de pilotage de la recherche.

A suivre donc !

>>> Plus d'articles sur l'édition scientifique ? suivez nos liens thématiques ci-bas

Note sur les couleurs de l'open access
- "green open access" : les auteurs ont fait légalement le choix d'une publication en ligne dans une archive ouverte (comme HAL-Réunion) ou dans des plateformes de preprints
- "gold open access", ou encore modèle "auteur payeur"  : les auteurs ou leur institution paient pour publier dans une revue avec la modalité d'une diffusion gratuite à tous de leur article
- "black (ou dark) open access" : accès pirates, il ne s'agit pas d'open access.

Des livres numériques en libre accès sur JSTOR

Principalement connue pour ses archives de revues scientifiques, en sciences humaines, littératures, mathématiques, sciences politiques, etc., qui viennent bien souvent compléter nos abonnements courants aux revues des grands éditeurs scientifiques, la plateforme web JSTOR propose également des livres numériques.

Et depuis quelques semaines, JSTOR propose environ 500 livres numériques en accès libre (open access), dans tous les thèmes. Par exemple la collection des Presses universitaires australiennes aborde les questions aborigènes, économiques, de science politique, les SHS, les sciences et techniques. L'accès est gratuit. Le référencement dans notre propre moteur de recherche est prévu pour la rentrée.

>> Accès et liste des titres des livres numériques concernés : https://about.jstor.org/open-access?cid=eml_jb_BooksNewsletter_03_2017 

>> Voir également : accès à la plateforme JSTOR incluant notre abonnement aux revues en ligne (accès UnivRéunion avec vos logins numériques)

Publier la Science : 2 actualités qui illustrent la vitalité de l'Open Access et 1 outil pour se repérer dans les revues

HAL dans Pubmed

 bandeau HAL

Depuis quelques mois, Pubmed permet de signaler, en plus de l'article vers le site de l'éditeur, la version gratuite disponible dans une archive ouverte (lorsqu'elle existe et si les responsables de la dite archive ont fait le travail d'implémentation dans Public).

Pour la grande archive ouverte française HAL, c'est le CCSD qui est à la manœuvre : ça y est, on peut désormais retrouver les liens vers l'article en libre accès dans HAL, à côté du traditionnel lien Editeur. L'intérêt ?

"Toute personne souhaitant consulter l’article, mais ne disposant pas d’un abonnement à la revue, peut ainsi accéder au contenu du document qui l’intéresse."

Autrement dit, c'est une meilleure visibilité pour les travaux français et aussi un  service de promotion du libre accès au niveau international. L'open access vient compléter l'édition scientifique traditionnelle sur abonnement. 

Exemple : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28088052

Plus d'info dans ce billet du blog du CCSD.

Sociologie du travail rejoint OpenEdition (Revues.org) et opte pour l’accès ouvert

Autre information en provenance de la galaxie OpenEdition : "La revue Sociologie du travail met un terme au contrat qui la liait à Elsevier depuis 1999 et passe à une diffusion intégralement numérique et en accès ouvert sur OpenEdition/Revues.org."

A lire sur http://leo.hypotheses.org/13372 et revue à retrouver sur OpenEdition/Revues.org https://journals.openedition.org/sdt

Où publier ? L'outil "Think, Check, Submit" désormais francisé

A tester en ligne : http://thinkchecksubmit.org/translations/french/
La traduction française n'est pas encore optimale... mais le site web a le mérite de proposer des listes de questions utiles pour choisir sa revue. Un guide utile pour des premières publications ? Evaluation par les pairs ? revue répertoriée dans les grands annuaires officiels de l'open access comme le DOAJ s'il s'agit d'une publication en libre accès ? rôle de l'éditeur ? pays d'origine (et quelques conseils liés) ? etc. L'initiative est sans doute imparfaite là aussi, avec toute la difficulté de simplifier des parcours complexes à partir de critères qu'il faut bien choisir et qui font débat...  Un peu comme la vogue du fact-checking, à double tranchant.
Donc : à tester ! (ou pas)

Si ces sujets vous intéressent, le site web LALIST d'INIST CNRS propose une excellente veille sur l'information scientifique et technique : http://lalist.inist.fr