Des mangas et des bandes dessinées

Book cat by raider of gin - sous licence CC BY 2.0

Book cat by raider of gin - sous licence CC BY 2.0

Voici venu le temps des vacances... C'est le moment de se relaxer... Et quoi de mieux qu'une bonne vieille (ou pas si vieille que ça) bande dessinée ou un manga pour se changer les idées? La BU Sciences a une jolie collection dans laquelle vous pouvez venir piocher pour vous distraire pendant vos vacances!

Voici quelques suggestions de lectures parmi les nombreuses séries présentes ou à lire en ligne.

D'après "Collage de bandes dessinées" d'ActuaLitté (CC BY SA)

En BU Sciences (ou à faire venir par la navette) :

Des BD, dans notre bouquet Cyberlibris en ligne, sur le monde du travail :

Des hébergeurs de BD en ligne :

Des comic strips mis à jour quotidiennement :

En savoir plus sur... les ondes électromagnétiques

Heinrich_Rudolf_Hertz

Heinrich Rudolf Hertz, 1894 - domaine public

En 1886, le physicien allemand Heinrich Rudolf Hertz commence ses recherches sur les ondes électromagnétiques. Son directeur de thèse lui avait proposé en 1879 de faire sa thèse sur les théories de l'électromagnétisme de Maxwell, mais Hertz ne voyait pas comment bâtir un appareil qui prouverait l'existence des ondes électromagnétiques et il choisit un autre sujet.

Vingt ans plus tôt, en 1865, James Clerk Maxwell avait publié une série d'articles décrivant des équations qui permettaient de déduire que les champs électriques et magnétiques se déplacent sous forme d'onde à la vitesse de la lumière. Ce qui entraîne, logiquement, l'idée que la lumière est aussi une onde électromagnétique.

En 1885, Hertz devient professeur à l'Université de Karlsruhe, qui disposait des meilleurs laboratoires en physique. C'est à ce moment qu'il décide de se consacrer à la théorie de Maxwell. L'année suivante qu'il observa une étincelle produite à un moment où elle n'était pas censée se produire durant une de ses expériences. Il commença alors une série d'expériences au cours desquelles il put prouver que les ondes se propageaient dans l'espace et il les mesura. Ses calculs concluaient que les ondes électromagnétiques se propageaient bien à la vitesse de la lumière. Il put aussi démontrer que les ondes électromagnétiques se comportaient comme la lumière : elles pouvaient se polariser, être réfléchies, réfractées, diffusées ou causer des interférences.

Pour en savoir plus sur Hertz et comment il a découvert les ondes électromagnétiques (en ligne) :

Hertz et la découverte des ondes électromagnétiques, par Gérard Borvon, 24 février 2014, consulté le 18/05/2016, sur le Blog d’histoire des sciences

L'article sur Heinrich Hertz sur la base de données Tout sur les unités de mesure

Pour en apprendre plus sur l'électromagnétisme, vous pouvez consulter les documents ci-dessous.

En ligne :

Articles de Wikipédia sur les ondes électromagnétiques, les rayonnements électromagnétiques (en anglais), l'onde radio et le spectre électromagnétique.

Explication par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)

Pour ceux ayant des connaissances mathématiques, vous pouvez consulter le site de Claude Saint-Blanquet, maître de conférences à l'Université de Nantes.

Champs électromagnétiques, environnement et santé / Springer Science+Business Media, Inc. Springer e-books - 2011

En BU (ou à faire venir dans votre BU par la navette) :

Électromagnétisme / Odile Picon ; Patrick Poulichet (Dunod l'Usine nouvelle – 2010)

Électromagnétisme / Richard Taillet (De Boeck – 2013)

Le cours de physique de Feynman. Électromagnétisme 1 / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2013)

Le cours de physique de Feynman. Électromagnétisme 2 / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2013)

Exercices pour le Cours de physique de Feynman : 900 exercices corrigés / Richard Phillips Feynman ; Robert Benjamin Leighton ; Matthew Linzee Sands (Dunod – 2015)

Électromagnétisme, optique : exercices et problèmes corrigés classes préparatoires MPSI, PCSI, PTSI / Jean-Pierre Dubarry-Barbe ; Antoine Frey (Ellipses – 2009)

Mini-manuel d'électromagnétisme : cours + exercices / Michel Henry ; Abdelhadi Kassiba (Dunod – 2009)

Ondes et électromagnétisme / Maxime Nicolas (Dunod – 2009)

Électromagnétisme : équations de Maxwell, propagation et émission / Tamer Becherrawy (Hermès Science publications Lavoisier – 2012)

A student's guide to Maxwell's equations / Daniel A Fleisch (Cambridge University press – 2008)

Physique. 2. Electricité et magnétisme / Raymond A Serway ; John W Jewett (De Boeck – 2013)

Introduction to the physics of waves / Tim Freegarde (Cambridge University Press – 2013)

Pour en apprendre plus sur les impacts sur la santé de l'électromagnétisme (toujours à emprunter en BU ou à faire venir dans votre BU) :

Vivre dans les champs électromagnétiques / Pierre Zweiacker (Presses polytechniques et universitaires romandes – 2009)

Au coeur des ondes : les champs électromagnétiques en question / Fabien Ndagijimana ; François Gaudaire (Dunod – 2013)

Rapport sur les lignes à haute et très haute tension : quels impacts sur la santé et l'environnement ? / France, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques Impressions, projets de loi, propositions, rapports ... - Assemblée nationale n°1556 Impressions (Sénat. 1959) n°307 (Assemblée nationale Sénat – 2009)

Faut-il avoir peur des ondes ? / Jean-Pierre Brasebin (Ellipses – 2010)

Résonance / Serge Fretto (Ana films éd., distrib. – 2010)

Il y a 140 ans : La première conversation téléphonique

A cat on the phone by Tiz sous licence CC BY-NC-ND 2.0

A cat on the phone by Tiz sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Comme plusieurs autres inventions, il est difficile de dire qui a inventé le téléphone. Alexander Graham Bell a déposé en premier un brevet aux Etats-Unis et est généralement crédité comme l'inventeur du téléphone. Mais un autre inventeur, Elisha Gray, avait déposé une demande de brevet quelques heures plus tôt que Bell. Cependant, elle ne fut examinée que le lendemain alors que la demande de Bell avait été examinée le jour même. On pourrait aussi citer Johann Philipp Reis et Antonio Meucci, entre autres, qui travaillèrent sur des prototypes d'appareils de transmission de voix.

Ce qui est sûr, c'est que la première conversation téléphonique connue eut lieu le 10 mars 1876. D'après le journal de Bell, il aurait appelé son assistant, Thomas A. Watson, situé dans la pièce à côté, et lui aurais dit "Mr Watson, come here! I want to see you!". Celui-ci serait venu le rejoindre et lui aurait assuré qu'il avait entendu et compris ce que Bell avait dit. Il est amusant de noter que d'après le journal de l'assistant, la première conversation aurait plutôt été "Mr Watson, come here! I want you!".

Le 10 août 1876, ce fut le tour du premier appel longue distance. Une extension du réseau télégraphique avait été réalisée pour atteindre 106 kilomètres entre deux villes de l'Ontario (province canadienne), Brantford et Paris. Le père d'Alexander Graham Bell, Alexander Melville Bell, chanta des chansons, récita Shakespeare et lut de la poésie. Le système ne permettait pas à Alexander Graham Bell de répondre par téléphone et il utilisa le télégraphe pour dire à son père qu'il l'entendait. Plus tard, Alexander Graham Bell déclara que la première conversation réciproque eut lieu le 9 octobre 1876 à Boston.

Pour en savoir plus :

A emprunter en BU :

Et pour se marrer :

Le poisson d'avril de 1966 : l'utilisation du téléphone dans le métro parisien, sur le site de l'INA

Femmes de sciences : Sophie Germain

Marie-Sophie Germain - Domaine public

Il y a 240 ans, le 1er avril 1776, naquit Marie-Sophie Germain dans une famille bourgeoise de Paris. Elle se prend de passion pour les mathématiques à l'âge de 13 ans, après avoir lu un chapitre d'ouvrage sur Archimède. Elle fut particulièrement touchée par la légende de sa mort aux mains d'un soldat romain alors qu'il traçait des figures géométriques sur le sol. Autodidacte, elle se forma en mathématiques, malgré l'opposition de sa famille qui fit son possible pour l'en empêcher. Devant la détermination de Sophie, son père plia et la laissa étudier un domaine considéré comme exclusivement masculin.

Elle apprend qu'un étudiant de l'Ecole Polytechnique ne va plus en cours et demande, par correspondance et en utilisant le nom de cet étudiant, à recevoir les polycopiés distribués à l'Ecole Polytechnique, interdite aux femmes. Sophie correspondit avec certains des professeurs, dont Joseph-Louis Lagrange, sous le nom de cet étudiant absentéiste. Lagrange finit par découvrir la supercherie, mais lui conserva son amitié.

Sophie s'intéressa particulièrement au dernier théorème de Fermat. C'est en travaillant dessus qu'elle démontra ce qui fut ensuite désigné comme le théorème de Sophie Germain. Elle prit contact, toujours son nom d'emprunt masculin, avec le "prince des mathématiciens" Carl Friedrich Gauss. Lorsque l'armée napoléonienne reçut l'ordre d'envahir la Prusse, Sophie demanda au général Pernety de s'assurer qu'il n'arriverait rien à Gauss, craignant qu'il ne subisse le même sort qu'Archimède. C'est ainsi que Gauss apprit l'identité réelle de son correspondant français.

En 1811, elle présenta pour la première fois sous son vrai nom une réponse au concours de l'Institut de France sur la formulation mathématiques et l'élasticité des corps. C'est à sa troisième soumission, en 1816, que le jury considéra son travail comme satisfaisant et lui attribua comme prix une médaille en or. Médaille qu'elle n'ira pas chercher, estimant que le jury n'avait pas jugé son travail à sa juste valeur du fait qu'elle était une femme. Grâce au soutien de Joseph Fourier, elle sera la première femme autorisée à assister aux séances de l'Institut de par ses propres mérites : les autres étaient acceptées en tant qu'épouses de membres.

Elle mourra d'un cancer du sein en 1831, avant de pouvoir recevoir un doctorat honorifique de l'université de Göttingen, sur la suggestion de Gauss.

Pour en savoir un peu plus sur Sophie Germain (en ligne) :

Ses écrits (en ligne) :

Sur son oeuvre (en ligne) :

image : Marie-Sophie Germain (domaine public)

12 avril : Journée internationale du vol spatial habité

International Space Station (NASA, 09/08/09) par la NASA, sous licence CC BY-NC-ND 2.0

International Space Station (NASA, 09/08/09) par la NASA, sous licence CC BY-NC-ND 2.0

En 2011, l'ONU a pris une résolution qui institue le 12 avril comme la journée internationale du vol spatial habité. Cette année-là marquait le 50e anniversaire du premier vol spatial habité par le russe Youri Gagarine. Ce premier vol durera en tout 108 minutes. L'équipe responsable du programme estimait les chances de survie de Gagarine à 50%. L'ONU commémore ce premier vol pour encourager l'exploration spatiale et l'exploitation des ressources de l'espace dans un esprit pacifique et pour le bien-être de l'humanité.

La BU Sciences de l'Université de La Réunion vous propose d'en apprendre plus sur l'exploration de l'espace avec cette sélection documentaire :

A lire en ligne :

A emprunter à la BU Sciences (ou à faire venir dans votre BU) :

Bonne découverte !

En savoir plus sur... le poisson d'avril

Poisson d'avril - Bernard Laguerre sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Poisson d'avril - Bernard Laguerre sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Le poisson d'avril, ou Canularichthus aprilis de son plus ancien nom latin, est une espèce de poisson éphémère, à la durée de vie d'un jour au grand maximum. On le retrouve en Europe, en Amérique du Nord, en Russie et au Japon. Les jeunes évoluent plutôt dans des milieux textiles alors que les plus âgés tendent à préférer les milieux médiatiques ou dématérialisés.

Les scientifiques n'ont pas réussi à dater l'apparition de cette espèce. L'explication la plus souvent citée daterait l'apparition du Canularichthus aprilis en 1564, quand le roi Charles IX décida par l'Edit de Roussillon que le début de l'année serait le 1er janvier et non plus le 1er avril. La réforme grégorienne du calendrier (voir notre billet de blog sur le calendrier) harmonisa cette date dans toute l'Europe catholique. Les réfractaires et étourdis recevaient des faux poissons. Mais plusieurs écrits mentionnent le poisson d'avril avant ces dates. Le plus ancien est un poème de Pierre Michault, daté de 1466.

Pourquoi un poisson? Selon l'explication qu'on choisit, ce peut être parce que c'était la période du carême, pendant laquelle il était interdit de manger de la viande et donc la consommation de poisson était plus importante. Une autre explication dit que c'était la période où la pêche était interdite afin de permettre la reproduction des poissons. Ou enfin parce que, lorsque le 1er avril était encore le jour de l'an, les cadeaux étaient généralement composés de nourriture. Or, comme le 1er avril tombait pendant le carême, les adeptes du 1er janvier se sont mis à offrir de faux poissons à ceux qui célébraient encore le 1er avril.

Pour en apprendre un peu plus sur cette mystérieuse espèce :

Le Poisson d'avril sur la base Données d'observations pour la reconnaissance et l'identification de la faune et de la flore subaquatiques (DORIS)

L'article de Wikipédia sur le poisson d'avril

L'explication par l'éditeur La France pittoresque

Retranscription du poème de Pierre Michault dans Bibliothèque françoise ou Histoire de la littérature françoise, de l'abbé Goujet, 1745, 9e tome, p. 351

Pour vivre (ou revivre) le poisson d'avril :

L'internaute.com propose 10 poissons d'avril à imprimer et découper

Des chercheurs du CERN confirment l’existence de la Force par Cian O'Luanaigh, 1er avril 2015

Hatch-Pei réfléchit au téléchargement de sandwich, clubic.com, 1er avril 2009

Gag 1er avril : Interdiction de fumer dans tous les lieux publics, ORTF, 1er avril 1972, sur le site de l'INA

Curiosity : l’étonnante expérience pour tester le sol martien, Sciences et Avenir, 3 avril 2013

Exclusif : le gouvernement envisage de lâcher des pandas géants dans les Pyrénées, France 3 Midi-Pyrennées, 1er avril 2013

Stonehenge Site of First 'Rock' Concert, Science, 1er avril 2013

A emprunter en BU Sciences : Anatomie et biologie des rhinogrades / Harald Stümpke (Dunod – 2012)

23 mars 2016 : Journée météorologique mondiale

Journée météorologique mondiale 23 mars 2016

Journée météorologique mondiale 23 mars 2016

Le 23 mars 1950 est créée l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'organisme spécialisé de l'ONU pour tout ce qui touche au climat, à l'atmosphère et aux ressources en eau, y compris les océans. La journée météorologique mondiale commémore cette date.

En l'honneur de cette journée, la BU Sciences de La Réunion vous propose de vous plonger dans des ressources sur la science du temps et du climat.

A lire en ligne :

  • Le site dédié, en français, de l'OMM sur la journée du 23 mars 2016. Pour des exemples de records (température, précipitation, etc.), voyez plutôt la version en anglais, beaucoup plus complète.
  • Le portail Météorologie de Wikipédia

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A emprunter en BU (ou à faire venir dans votre BU) :

Femmes de sciences : Irène Joliot-Curie

Irène Joliot-Curie (1897-1956), c. 1935 - Smithsonian Institution - Aucune restriction de droits d'auteur connue

Irène Joliot-Curie (1897-1956), c. 1935 - Smithsonian Institution - Aucune restriction de droits d'auteur connue

Il y a 60 ans, le 17 mars 1956, s'éteignait une des scientifiques françaises les plus connues : Irène Joliot-Curie. Fille aînée de Pierre Curie et de Marie Curie (née Sklodowska), elle naît le 12 septembre 1897 à Paris.

Durant la Première guerre mondiale, elle aide sa mère à effectuer des radiographies des blessés pour localiser les balles et autres débris avant que les chirurgiens n'opèrent. Elle en profite pour passer le diplôme d'infirmière. En 1918, tout en continuant ses études, elle entre à l'Institut du radium en tant que préparatrice pour sa mère. Elle soutiendra en 1925 sa thèse sur les rayons alpha du polonium. Elle épouse en 1926 Frédéric Joliot et ils travailleront désormais ensemble.

Leurs travaux leur permettront en janvier 1932 de découvrir un phénomène de projection de photons. Leur interprétation erronée permettra à James Chadwick de découvrir le neutron un mois plus tard. En 1934, ils découvrent les premiers éléments radioactifs artificiels. Cette découverte leur vaudra en 1935 de recevoir le prix Nobel de chimie. Elle mènera aussi à la mise au point des isotopes médicaux.

Irène mènera avec Pavel Savitch des recherches sur les isotopes créés par bombardement de l'uranium. Les publications qui résultent de ces recherches ont permis la découverte de la fission de l'atome par les allemands Otto Hahn et Fritz Strassman en collaboration avec Lisa Meitner.

En 1936, elle est nommée sous-secrétaire d'Etat à la recherche scientifique. Elle fait partie des trois première femme à entrer au gouvernement. Il est intéressant de se souvenir qu'à cette date, les femmes françaises n'ont pas encore le droit de vote. Elle ne restera par choix que trois mois, mais elle a commencé à travailler sur le projet de création du CNRS, qui sera repris par son successeur, Jean Perrin. Elle augmentera aussi les salaires et les moyens des chercheurs.

En 1937, elle remplace son mari en tant que maître de conférence à la faculté des sciences de Paris. En 1946, elle prend la tête du laboratoire de physique-chimie de l'Institut du radium. Un mois plus tard, elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité de la faculté des sciences. Elle travaillera sur un projet de laboratoires plus vastes près d'Orsay, afin d'y accueillir des accélérateurs de particules, mais elle décèdera avant la fin des travaux.

A la création du CEA en 1948, elle fera partie des premiers Commissaires à l'Energie atomique nommés pour un mandat de six ans. Il ne sera pas renouvelé pour Irène Joliot-Curie pour cause de sympathies communistes.

Elle milita contre l'utilisation militaire de l'énergie atomique et reçut en 1950 le prix international de la paix. Elle était membre de l'Union des Femmes Françaises, un mouvement féministe qui prône la parité entre hommes et femmes.

Elle mourut le 17 mars 1956 des suites d'une leucémie due à sa longue exposition aux radiations.

Pour en savoir plus :

La page dédiée du site web de la fondation du prix Nobel sur Irène Joliot-Curie.

Le site web du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche sur le prix Irène Joliot-Curie, qui souligne l'importance des femmes dans la vie scientifique française.

Un texte de Françoise Balibar, professeur émérite à l'Université Paris VII, écrit à l'occasion des 50 ans de la mort d'Irène Joliot-Curie.

L'hommage à Irène Joliot-Curie, diffusé à la télévision le 21 mars 1956, sur le site de l'INA.

Irene Joliot-Curie, une féministe engagée ? Article de Louis-Pascal Jacquemond publié dans Genre & Histoire [En ligne], 11 | Automne 2012, mis en ligne le 02 août 2013, consulté le 7 mars 2016.

Marie Curie et Irène Joliot-Curie. Le féminisme arcouestien, Article de Christine Bard, Revue de la BNF 2/2009 (n° 32), p. 30-41.

En savoir plus sur... la réforme du calendrier julien

Tea towel Cat-lendar - Anne-Caroline Alard sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Tea towel Cat-lendar - Anne-Caroline Alard sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Cela se passe en l'année -46. Jules César, en sa qualité de pontifex maximus chargé de la gestion du calendrier, introduit un nouveau calendrier qui sera appliqué une année plus tard, en -45.

Jusque-là, l'année romaine était composée de 355 jours divisés en 12 mois. Un mois intercalaire tous les 2 ans devait remettre le calendrier en accord avec l'année tropique (ou année solaire). Mais ce système n'était pas bien géré. Les mois intercalaires n'étaient pas appliqués régulièrement. Parfois, des années se déroulaient sans que le mois intercalaire soit inséré. D'autres fois, il était ajouté plusieurs années de suite. Ajoutons à cela la difficulté d'annoncer les changements dans tout l'empire romain, on peut comprendre que le citoyen romain s'y perde.

Pour remédier à cette situation, Jules César fit appel à Sosigène d'Alexandrie, un astronome grec réputé. Il créa alors ce qui deviendrait connu comme le calendrier julien, composé de 365 jour et d'une année bissextile de 366 jours tous les 4 ans. Le calendrier resterait aligné avec l'année solaire sans intervention humaine.

Mais quand César promulgua son nouveau calendrier, l'ancien calendrier romain avait pris 90 jours d'avance sur l'année tropique. Pour remédier à cette situation, l'année -46 fut rallongée des 90 jours manquants, mais en plusieurs mois intercalaires séparés. Elle dura 445 jours et fut surnommée "l'année de la confusion".

Le calendrier julien fut utilisé jusqu'en 1582, quand le pape Grégoire XIII édita la bulle Inter Gravissimas. Le calendrier julien se décalait d'un jour tous les 134 ans. En 1582, il y avait donc 10 jours de décalage entre le calendrier et l'année tropique. Pour remédier à ce défaut, le calendrier grégorien transforme les années séculaires (c'est-à-dire les multiples de 100) en années communes (non bissextiles), sauf pour les multiples de 4, comme 1600 ou 2000, qui sont bissextiles. 10 jours ont aussi été supprimés du calendrier. Le 4 octobre 1582 fut suivi par le 15 octobre 1582.

Les pays adoptèrent le calendrier grégorien à diverses dates, dépendant de leur religion, essentiellement. Si les pays catholiques suivirent rapidement le mouvement, les pays protestants ou orthodoxes ont généralement changé leurs calendriers plusieurs siècles après. Par exemple, la Russie n'adopta le calendrier grégorien qu'en 1918, ce qui explique que la Révolution russe soit désignée par des dates différentes.

Pour en savoir plus, à lire en ligne :

A emprunter dans vos BU :

En savoir plus sur... la 1e publication de Systema Naturae de Carl von Linné

Carl v Linné - Skara kommun sous licence CC BY 2.0

Carl v Linné - Skara kommun sous licence CC BY 2.0

En 1735, Linné, alors connu sous le nom de Linnaeus, publie la première édition de Sytema Naturae, sive regna tria naturæ systematice proposita per classes, ordines, genera, & species. Dans cette première édition de onze pages, il explique le système de classification qu'il a mis au point. Il divise la nature en trois règnes : animal, végétal et minéral. Les premières espèces sont divisées par la classe, l'ordre, le genre, l'espèce et la variété. Devant la popularité de cette publication, il publiera des éditions de plus en plus volumineuses. La 12e et dernière édition dirigée par Linné, de 1766 à 1768, comportera 2400 pages.

Sa classification repose en partie sur des classifications publiées auparavant par d'autres savants, mais également par des collaborations lors de la publication de Systema Naturae. Sa classification des animaux s'inspire de celle de John Ray, un botaniste anglais du siècle précédent. Un ami de Linné, Peter Artedi, l'aida pour les poissons et certains animaux, tandis que Linné s'occupait plutôt des mammifères, des insectes et des oiseaux. La classification des plantes est inspirée de celle de Sébastien Vaillant, un botaniste français. Devenu professeur, Linné envoya ses étudiants et ses collaborateurs en expéditions autour du globe pour ramener une description, des dessins, voire des spécimens des différentes espèces trouvées.

Linné croyait en la fixité des espèces créées par Dieu, c'est-à-dire qu'elles n'évoluaient pas. L'espèce et la variété n'étaient donc jamais modifiés dans les différentes éditions de Sytema Naturae. Par contre, les trois autres degrés de classifications, étant une construction humaine, pouvaient varier. Par exemple, la baleine passa de poisson à mammifère dans la 10e édition de 1758.

C'est dans cette 10e édition que Linné généralisa le système de nomenclature binomiale, qu'il avait introduit quelques années plus tôt pour les plantes. La classification de Linné ne survécut pas à la découverte de la théorie de l'évolution, mais ce système de nom binomial s'est propagé et est toujours utilisé aujourd'hui. Il est régulièrement mis à jour par le Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes et par la Commission internationale de nomenclature zoologique.

Une dernière chose : saviez-vous que c'est dans Systema Naturae qu'Homo sapiens fut pour la première fois placé dans le même groupe que les autres primates?

Pour en apprendre plus :

En BU :

En ligne avec nos livres numériques, "ebooks" (accessible avec vos logins ENT) :

Mise à jour des références d'ebooks le 18/06/2019.

19 février : Journée internationale de la baleine

Longtemps chassée pour le commerce, la baleine est protégée par un moratoire depuis 1986. Seules certaines communautés aborigènes, dont la survie dépend de la chasse ancestrale à la baleine, sont autorisées à la chasser, dans les quotas imposés. Certains pays, notamment le Japon et la Norvège, contournent le moratoire.

Devinette. Le terme baleine est parfois utilisé à tort pour désigner les gros animaux des mers. Dans les images ci-dessous s'est glissé un intrus : saurez-vous le trouver?

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La BU Sciences vous propose d'en apprendre plus sur les habitants des profondeurs à l'occasion de cette journée.

A consulter en ligne :

  • Le site de la Commission baleinière internationale (en anglais)
  • Le site baleinesendirect.org, qui permet de suivre l'actualité des baleines, et des autres mammifères marins, créé par le Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins basé au Québec.
  • Globice.org, le site du Groupe local d'observation et d'identification des cétacés de l'île de la Réunion

Des livres à emprunter à la BU Sciences (ou à faire venir dans votre bibliothèque si vous préférez)

Des DVD à emprunter :

Des livres disponibles à l'Espace Océan Indien :

Réponse à la devinette : L'intrus est sur la dernière photo. La première représente une baleine bleue. La deuxième est un cachalot. La troisième nous montre une baleine à bosses et son petit. La quatrième est un épaulard (ou orque). La dernière représente un requin-baleine.

Retrouver aussi sur Scoopit notre précédente sélection "Baleine et Cie" scoopit baleines copie d'écran

Crédits :

  • blue-whale / janeb13 sous licence CC0 Public Domain
  • Sperm Whale (Physeter macrocephalus) / Gregory "Slobirdr" Smith sous licence CC BY-SA 2.0
  • Baleine à bosse et son baleineau / Eric Hauchecorne sous licence CC BY-NC 2.0
  • Terre Adélie-2010-2 / Dominique Génin sous licence CC BY-NC-ND 2.0
  • M0023986 / Philippe Guillaume sous licence CC BY-NC 2.0

En savoir plus sur... La mise au point d'une nouvelle échelle de température par Anders Celsius

-12 = 10 - OllBac sous licence CC BY 2.0

-12 = 10 - OllBac (licence CC BY 2.0)

Anders Celsius est un astronome et physicien suédois né à Uppsala le 27 novembre 1701 et mort dans la même ville le 25 avril 1744 de la tuberculose. Il a été nommé professeur d'astronomie en 1730. Il fit un voyage d'études en France, en Italie, en Allemagne et en Angleterre qui dura quatre ans, de 1732 à 1736. Il publia en 1733 une compilation d'observations d'aurores boréales, qu'il avait observées lui-même ou non, dans les années 1716 à 1732. Il participa à une expédition de l'Académie des Sciences de Paris en Laponie pour mesurer un arc de méridien de 1° afin de confirmer la théorie d'Isaac Newton qui disait que la terre était une sphère aplatie aux pôles. Il fut le premier à proposer une relation entre les aurores boréales et le magnétisme terrestre. Il persuada les autorités suédoises de faire construire un observatoire moderne, qu'il approvisionna avec les instruments de mesure qu'il avait acheté pendant son voyage d'études en Europe. Mais ce n'est pas pour ces réalisations qu'il est le plus connu.

Aurore boréale en Alaska_domainpublic220px-Polarlicht_2

Ce n'est que vers la fin de sa vie qu'il se pencha sur l'élaboration d'une échelle de température. Il publia des articles relatant ses expériences, qui prouvèrent que le point de congélation de l'eau ne dépendait pas de la pression atmosphérique et de la latitude mais que le point d'ébullition de l'eau dépendait de la pression atmosphérique. Ce n'était pas le premier à mettre au point une échelle de température avec cent degrés, mais il fut le premier à proposer les points de congélation et d'ébullition comme extrêmes. A noter qu'il proposa le 0 en point d'ébullition et le 100 comme point de congélation. C'est après sa mort que l'échelle fut inversée. Il n'est pas très clair qui a proposé ce changement en premier.

Photo de Racineur, "Santo Nino de Praga" (licence CC BY-NC-ND)

En 1948, la 9e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) adopte dans l'annexe 6 l'échelle de Kelvin pour le système international de mesure, mais également l'échelle thermodynamique de Celsius. Cette annexe explique comment déterminer les points fixes de température Celsius pour s'assurer qu'un thermomètre fonctionne correctement. Elle fixe aussi les manières d'écrire le "°C". C'est ainsi que l'appellation degré Celsius entra dans notre vie de tous les jours, à part quelques rares pays qui utilisent encore le degré Fahrenheit.

Pour en apprendre plus :

Vous trouverez également sur les rayons de vos BU ces ouvrages à emprunter :

2015-12-01_143827Et pour se faire plaisir, une référence à une autre échelle de température dans ce roman de science fiction de Ray Bradbudy paru en 1953 : Fahrenheit 451. 451 degrés Fahrenheit est le niveau de température qui provoque l'auto-inflammation d'un livre. Une œuvre célèbre sur la censure et l'obligation d'un "bonheur commun".

Crédit des images : Aurore boréale en Alaska (domaine public, "United States Air Force photo by Senior Airman Joshua Strang") ; Photo de Racineur, "Santo Nino de Praga" (licence CC BY-NC-ND)

En savoir plus sur... la 1e réaction en chaîne d'une pile atomique

"CP-1 drawing" - Argonne National Laboratory (licence CC BY-NC-SA 2.0)

Nous sommes le 2 décembre 1942, dans un stade de football américain abandonné de l'Université de Chicago, dans une salle de jeu de raquettes (un sport très proche du squash) située sous les gradins, juste avant le repas de midi. Une structure en bois supporte et maintient en place un empilement de 50 000 briques de graphite, soit 400 tonnes, avec un cœur composé de 6 tonnes d'uranium et 36 tonnes d'oxyde d'uranium. C'est la première pile atomique, ou, comme on l'appelle plus récemment, le premier réacteur nucléaire.

L'équipe de chercheurs, menée par Enrico Fermi, se prépare à essayer d'activer une réaction en chaîne devant des dignitaires et des industriels américains. Un premier test est effectué. Les compteurs de neutrons s'affolent et la courbe d'activité grimpe, grimpe, grimpe... et la barre automatique de sécurité s'active, mettant fin à l'expérience. Elle a été placée délibérément bas. Mais il est l'heure, et Fermi, qui a un horaire strict, décide de faire une pause pour aller manger.

De Marcin Wichary, "Chicago Pile" (licence CC BY)

"Chicago Pile", Marcin Wichary (licence CC BY)

L'expérience reprend après le repas, en relevant davantage la barre de sécurité. Le bruit produit par la pile devient de plus en plus assourdissant. A 15h25, la pile devient critique, c'est-à-dire qu'une réaction en chaîne s'est produite et s'auto-alimente. 28 minutes plus tard, Fermi met fin à l'expérience.

D'après lui, l'activité engendrée dans le cadre de cette expérience n'aurait pas suffit à faire cuire un œuf. Il est intéressant de noter que ce premier réacteur nucléaire ne possède ni système de refroidissement ni écrans de protection. En 1943, le réacteur sera jugé trop dangereux pour être situé dans la ville de Chicago et sera déménagé dans ce qui deviendra plus tard le Laboratoire National d'Argonne.

La construction de la première pile atomique française, Zoé de son petit nom, fut lancée par Frédéric Joliot-Curie, alors Haut Commissaire du CEA. Elle fut abritée au fort de Châtillon et produit sa première réaction en chaîne le 15 décembre 1948 en présence du Président de la République, Vincent Auriol.

Vous pouvez en apprendre plus sur l'histoire du nucléaire avec les ressources suivantes :

Sur Internet :

Dans la BU :

Des livres en ligne :

Il y a 150 ans : Gregor Mendel et ses pois

Gregor_Mendel - AndreaLaurel sous licence CC BY 2.0

Le 8 février et le 8 mars 1865, Gregor Mendel présentait deux conférences à la Société d’histoire naturelle de Brünn (ou Brno) qui relataient ses expériences des dix dernières années sur plusieurs milliers de plants de pois. Le texte de ces conférences sera publié en 1866 sous le titre Versuche über Pflanzen-Hybriden (ou Recherches sur des hybrides végétaux).

Photo d'Isabel Eyre, "Peas" (licence _CC-BY)

Ces travaux s’inscrivent dans un contexte de débats et d’études sur l’hérédité qui remonte à au moins trois ans avant la naissance de Mendel, en 1822. En 1819, le comte Festetics, un expert reconnu dans le domaine de la reproduction du mouton, publia les premières lois empiriques de la génétique, utilisant ce mot pour la première fois dans une publication. Des associations d’éleveurs de moutons et les monastères tiennent des conférences durant lesquelles ils essaient, à travers les études réalisées partout en Europe, de comprendre comment faire apparaître les traits voulus dans la descendance de leurs moutons.

Photo de Ludovic Hirlimann, "Moutons" (licence CC BY-NC)

Mendel étudia à Vienne avec un professeur, Franz Unger, qui pensait que des combinaisons d’éléments inconnus déterminaient l’hérédité des individus. L’abbé du monastère où Mendel vivait avait fait bâtir un jardin expérimental en 1830 et participait activement aux études sur l’hérédité des moutons. Un anglais, Thomas Andrew Knight, avait déjà fait des expériences sur les plantes annuelles dès le XVIIIe siècle et avait publié ses résultats, rapportant les principes de dominance, de ségrégation des caractères parentaux et de l’apparence uniforme des hybrides. D’autres botanistes ont étudié le pois et confirmé ces travaux.

De Tim Norris, "Give peas a chance..." (licence CC BY-NC-ND)

L’originalité de Mendel tient en plusieurs points. Il a mis en évidence que les deux parents contribuent à l’hérédité des descendants, alors qu’à l’époque on ne pensait pas que les deux sexes contribuaient à égalité à la transmission des caractères. Il avait remarqué que les résultats des études botaniques produisaient des formes d’hybrides qui se répétaient avec une grande régularité, mais qu’il n’existait aucune loi pouvant prédire quels hybrides seraient produits par des croisements donnés. Il introduisit une méthodologie expérimentale rigoureuse et l’utilisation de la modélisation mathématique. Partant de ses modèles mathématiques, il expérimenta ensuite avec ses plants pour voir si ses hypothèses se vérifiaient. Il prit aussi en compte l’environnement de son jardin expérimental, c’est-à-dire tout ce qui pouvait influencer sur la fertilisation des plants, comme le rôle des insectes.

Il encouragea ses collègues chercheurs à reproduire ses expériences -- mais personne ne l’a fait de son vivant. Ses travaux ne furent que très peu cités avant l’an 1900. Cette année-là, sur l’espace de deux mois, trois botanistes de trois pays différents publient des articles dans lesquels ils redécouvrent les lois de l’hérédité. Pour éviter une controverse, la priorité de Mendel sera reconnue. Peu après commencera une controverse sur ses travaux. Certains dirent que les résultats étaient "trop beaux pour être vrais" et qu’ils ont été falsifiés, volontairement ou non, ou alors qu’ils étaient biaisés.

Pour en apprendre plus sur Mendel ou l’histoire de la génétique : "MendelWeb" est un site web très complet qui présente les versions en allemand et en anglais des conférences de Mendel, ainsi que beaucoup d’autres informations, conçues à la base pour les enseignants.

Charles Auffray propose également une analyse du texte originel de Mendel, disponible en ligne, dans cet article en deux volets : Aux sources de la biologie des systèmes et de la génétique: la pertinence des expérimentations de Gregor Mendel sur le développement des plantes hybrides, un article en deux volets qui analyse le texte originel de Mendel, disponible sur le site de l’Observatoire de la génétique (1er volet et 2e volet), Cadrages, n°20 janvier-février 2005 et n°21 mars-avril 2005

Ressources complémentaires :

Mendel aujourd'hui : si vous voulez en savoir davantage sur ce qu’on sait et ce qu’on peut faire aujourd’hui :

Images :
Gregor Mendel, d'AndreaLaurel (licence CC BY 2.0)
Isabel Eyre, "Peas" (licence _CC-BY)
Photo de Ludovic Hirlimann, "Moutons" (licence CC BY-NC)
"Give peas a chance...", de Tim Norris, (licence CC BY-NC-ND)

 

11 décembre : Journée internationale de la montagne

Journée internationale de la montagne

En 2002, année internationale de la montagne, l'assemblée générale de l'ONU a décidé que tous les 11 décembre, à partir de 2003, seraient dédiés à la montagne. Cette journée nous sensibilise à la fragilité des écosystèmes montagneux, aux difficultés éprouvées par les peuples des montagnes, mais aussi à l'importance des montagnes pour la qualité de vie et aux opportunités qu'un développement durable des montagnes peut apporter.

Pour célébrer cette journée, la BU des Sciences vous propose quelques lectures :

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